La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

75. explosion

Merci pour tout vos encouragements et vos conseils pour l'oral ! Je ne sais pas si ça m'aidera le jour J mais vous m'avez bien remonté le moral et je crois avoir un peu moins peur. 

Bref, voici le chapitre ! 

. . . 

Bon. Ils étaient fichus. Cuit. Comme un phénix. 

Albus était à l'agonie, Minerva proche de la retraite même si elle le niait, et tout trois étaient en cavale, recherchés par le ministère, Voldemort et le troisième camp ! Et malgré ça, ces deux bienheureux pensaient qu'ils avaient encore l'espoir de gagner cette guerre en partant à la chasse aux horcruxes qui rendaient Voldemort immortel. 

- On a besoin de votre aide Severus, avoua Minerva. 

- Néanmoins, vous ne devez parler de tout cela à personne, et encore moins à Harry. 

Ne pas en parler à son fils ? Ne pas lui avouer qu'ils allaient tous mourir ?!. . .  A bien y réfléchir, s'était peu être mieux de garder le silence.  Les adolescents profiteraient de leur jeunesse comme ils le pouvaient, dans l'insouciance, pendant que lui irait à la chasse aux horcruxes dans l'espoir de leur offrir un avenir. 

C'est ainsi que tout trois passèrent une grande partie de la nuit à réfléchir à cette quête, alors que quelques chambres plus loin, les adolescents s'endormaient dans l'ignorance. 

Le lendemain matin, Harry fut le premier à se lever et ne perdit pas une seconde de plus pour aller voir Hermione. Celle-ci se réveillait doucement, encore un peu engourdi du doloris qu'elle avait subbit la veille. 

- Comment tu te sens ? Lui demanda-t-il avec inquiétude. 

- Ca va mieux, je n'ai plus mal, j'ai plutôt l'impression d'être dans du coton, un peu égaré. . . Tu penses qu'il se passe quoi à Poudlard ? 

- Je ne sais pas, mais j'espère que tous le monde va bien. 

Mais malgré tous ses espoirs, ils avaient raisons de s'inquiéter. . . 

Après la disparition du professeur McGonagall et la première punition collective, l'ambience à Poudlard ne fit qu'empirer, au grand malheur des autres professeurs qui voyaient leur école devenir un camp militaire. 

- On doit faire quelques chose, se plaignit Pomona Chourave. 

- Mais quoi ? On ne peut pas se permettre d'être renvoyé comme Minerva. Sans nous, on ne sait pas ce qu'Ombrage et Smelt pourraient faire et les élèves ont besoin de nous, observa Filius. 

Tous deux s'étaient jurés de protéger les élèves, coutes que coutes, c'est pourquoi ils ne donnaient plus de retenues, ne voulant pas envoyer de pauvres enfants quelques peu turbulant en séance de torture avec Ombrage. 

- Ces plumes sont une vrai plaie. . . Comment peut-elle faire subir ça à des élèves ? Se lamenta Madame Pomfresh. 

Assez régulièrement, elle faisait passer de l'essence de Murlap en catimini dans les salles communes, espérant aider les élèves et réduire leur souffrance. Quelques potions de sommeil sans rêves avaient aussi été glissées par les elfes de maisons dans les repas des plus fragiles, pour leur assurer de douce nuit, à défaut de pouvoir être plus longue. Mais malgré l'aide du personnel de Poudlard, la situation devenait de plus en plus dur pour les adolescents. 

Ron quant à lui, avait eu une idée pour arranger ça, approuvé par ses frères. 

- On t'as sous estimé. 

- Finalement tu es assez digne pour qu'on te reconnaisse comme notre frère. 

- Mais n'ayant ni la cape d'Harry ni la carte du Maraudeur, poursuivit Ron en ignorant les remarques de jumeaux, nous allons devoir demander de l'aide à un prof qui est de notre côté.