Il était fin prêt.
Mais il ne pouvait pas s'empêcher de paniquer.
C'est le professeur McGonagall qui vint le chercher à la fin du petit déjeuner, accompagné de Cédric Diggori, puis elle les conduisit jusqu'à la tente près des gradins installés pour l'occasion.
Sur le chemin, elle tenta de détendre un peu l'atmosphère en leur parlant calmement, mais les deux jeunes hommes semblaient à cran. Ils arrivèrent bientôt sous la tente où se trouvaient déjà les deux autres champions qui n'en menaient pas large non plus.
" Pourquoi ? Pourquoi moi ? " Se disait le Gryffondor dans sa tête, comme devaient sûrement le faire aussi les trois autres.
Heureusement - enfin tout dépend du point de vue- les heures qui les séparaient de la première tâche s'envolèrent aussi rapidement qu'un vif d'or, et bientôt, les élèves commencèrent à s'installer dans les gradins.
C'est aussi à ce moment là que Cédric s'approcha d'Harry, resté silencieux jusqu'ici.
- Je voulais te dire, commença le beau Poufsoufle à voix basse, pour ne pas se faire entendre des autres; merci de m'avoir prévenue pour les dragons.
Harry se tourna alors vers son visage et face au sourire ravageur de l'autre sorciers, fit un sourire qui lui était plutôt timide, les joues rougis.
- Bonne chance pour toute à l'heure.
Quelques minutes après, les organisateurs et les juges se joignirent à eux pour leur annoncer le déroulement de la tâche, bien que tous le monde le sache déjà.
Ainsi, Harry se retrouva avec un magyar à pointe miniature tandis que le premier participant se jetait dans l'arène.
A partir de ce moment là, le temps sembla s'élargir, se détendre, s'éterniser. . . Les minutes semblaient des heures et le Gryffondor peinait à réprimer ses avis de vomir. Alors il s'était allongé sur un lit de camps mis à leur disposition, avait fermé les yeux, et se remémorait tous les sorts que Severus lui avait appris, et la dernière leçon de révision qu'il lui avait donné il y a deux jours.
- Tu maîtrises maintenant un certains nombre de sort qui pourront t'être utile pour cette première tâche, lui avait assuré Severus, mais ne te repose pas sur tes lauriers non plus.
Au fils des ''retenus'', le professeur avait fini par adopter le tutoiement et l'appelait également par son prénom, alors que l'adolescent lui même ne savait pas vraiment de quel pied danser : bien que l'adulte prétendait ne pas tenir le rôle de professeur durant ses leçons, Harry avait grande peine à voir ça autrement que comme un cours. Alors, il continuait de le nommer ''professeur'', où ''monsieur''.
Mais alors qu'il s'apprêtait à sortir de la salle de cours, Snape l'avait rappellé.
- Harry. . . Heumm . . . Tu n'est pas obligé de m'appeler professeur quand nous sommes deux . . . Enfin fait comme tu le sens. . . Et bonne chance pour la première tâche.
Le Gryffondor n'avait donc cessé de réfléchir à la proposition et avait déjà commencé par l'appeler par son prénom, du moins dans son esprit. De toute façon, ils ne s'étaient plus vraiment croisé à part durant les cours.
Bientôt, son tour fut venu d'entrer dans l'arène, alors que le score des autres compétiteurs lui était inconnu.
Il pris donc une grande inspiration, et marcha, alors que les acclamations du publics devenaient de plus en plus fortes.
S'était pour lui ? Des gens le soutenaient vraiment ? Après tout ce qu'ils avaient déjà dit dans son dos ? Après toutes leur moqueries ? Après ces fichus badges contre lui ?
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La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)
FanfictionAlors que le monde s'effondre, il y a des choses qui ne changent pas. L'été avant sa troisième année, Harry doit ranger le grenier du 4, Privet Drive. Il tombe alors sur quelque chose d'innatendu : pourquoi y a t'il une photo de sa mère et de Snape...