La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

5. si semblable

Harry était donc monté dans son dortoir après avoir parlé avec Ron et Hermione. Et même si récurer des chaudrons l'avait épuisé, il voulait finir la lecture du journal de sa mère :

" Cher journal,

Ge matin j'ai enfin reçu ma lettre pour Poudlard !!! J'étais tellement heureuse ! Quand je l'ai montré à maman elle y croyait pas, puis après y a une femme qui a toqué à la porte. Elle a dit qu'elle était le professeur McGonagall de l'école Poudlard ! Maman et papa étaient tellement supris ! Ils ont enfin cru tout ce que je leur avais dit et puis je sentais aussi qu'ils étaient rassurés. Après je suis allée voir Severus pour lui montrer ma lettre, et il m'a pris dans ses bras. Sa maman nous a sourit et elle m'a dit qu'elle était contente que j'aille à Poudlard avec Severus, comme ça il ne serait pas tous seul.
Et puis demain elle va nous emmener au chemin de Traverse avec mes parents pour qu'on puisse acheter toutes nos affaires scolaires. J'ai tellement hâte ! "

. . .

" cher Journal,
Je m'inquiète pour Severus. L'autre jour je suis allée le chercher chez lui pour qu'on aille faire du vélo, mais quand je suis arrivée devant sa maison, j'ai entendu des cries et puis Severus il avait un bleu sur la joue. Il m'a dit qu'il s'était bagaré avec des garçons qui s'étaient moqués de ses vêtements, mais je sais qu'il m'a menti. Jamais il se serait battu, il a pas assez de force pour ça et puis il aime pas la violence. "

Bien que cette description semblait si différente de l'image que donnait son professeur de potions, Harry ne doutait pas un instant des paroles de sa mère.

En lisant entre les lignes l'adolescent compris facilement les troubles qui traversaient la famille du jeune Severus, et pourtant, il ne ressenti aucune pitié. Pourquoi avoir pitié ? Après tout, les gens qui ont pitié, ne font jamais rien. Ils observent de loin mais ne changent rien.

Ça, Harry l'avait bien appris au fils des années passées avec les Dursley. Oh bien-sûr l'oncle Vernon ne l'avait jamais frappé très fort, juste quelques gifles quand il était en colère ou qu'il avait trop bu. Et puis Duldley était bien plus cruel lors de ses traditionnelles '' chasse au Harry".

Mais savoir que son professeur tant détesté avait pu vivre la même chose que lui, faisait naître en lui d'étranges sentiments. Ils se détestaient. Pourtant, pour Harry qui s'efforçait d'apprendre à mieux le connaître, aux dépends de ce cher professeur, les points communs entre eux deux semblaient de plus en plus nombreux.

il arrivait souvent à Harry de se demander si les choses auraient été différentes si Snape ne l'avait pas détesté au premier regard. D'ailleurs, le Gryffondor ne comprenait toujours pas la raison de ce sentiment qu'il avait appris à partager lui aussi.

Ils se détestaient, et c'était réciproque. Mais Harry commençait à regretter, et ressentait désormais une certaine jalousie : Snape savait plus de chose sur sa mère que lui même, et il aurait tellement aimer que le plus âgé partage ses souvenirs avec lui. Mais c'était sans espoir, son professeur croirait sûrement à une blague s'il se présentait à la fin d'un cours en lui demandant de parler de sa mère. Alors, peu être pouvait-il faire des efforts en cours de potions et atténuer le ressentiment de la chauve-souris des cachots, comme l'appelait souvent les élèves. Ainsi peu être accepterait-il de parler avec lui plus civilement.

Mais Harry n'y pouvait rien à l'heure actuelle, alors il continua sa lecture. La lune était déjà bien avancé dans le ciel étoilée, quand le Gryffondor tourna la dernière page du journal de sa mère avec une certaine appréhension :

" Cher journal,
Demain je parts à Poudlard ! J'ai tellement hâte ! Mes parents vont nous emmener Severus et moi jusqu'à King's cross où on va prendre un train qui s'appelle le Poudlard Express pour aller jusqu'à l'école. La mère de Severus nous a dit que c'était un château immense et rempli de magie avec des escaliers qui bougent et des tableaux qui parlent ! J'ai préparée toutes mes affaires, j'espère que je n'ai rien oublié. En plus Tuni ne veux plus me parler . . .