65. Mise au point

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Après son départ du cours de défense contre les forces du mal, personne ne revu Harry de la journée et pour cause, dès qu'il eu claqué la porte de la salle de cours où il venait de se faire exclure, il avait couru en direction de la foret interdite, ses mouvements plus contrôlés par la colère que par lui même. Il avait continué son chemin, s'éloignant le plus possible du château, de ses habitants et de toute civilisation sorcière et une fois qu'il fut sur de n'être vu par personne, il déplia ses ailes et s'envola. Bien-sur il ne vola pas plus haut que la cime de arbres et resta au centre de la foret qui entourait Poudlard, mais s'était une telle libération pour lui. Maintenant qu'il était dans les aires, il avait l'impression que tout ses problèmes glissaient derrières lui, toutes ses pensées et ses questions incessantes qui lui brouillaient l'esprit depuis qu'il avait parlé à Dumbledore, tout s'envolaient au loin, pour ne laisser que le calme et la paix. 

Et puis, pliées constamment, ses ailes étaient si courbaturées qu'elles en devenaient douloureuses par moment. Alors ce peu d'exercice leurs fit un bien fou, et Harry sentit enfin son corps se détendre. 

Il ne su pas vraiment combien de temps il passa dans les aires, mais il eu l'impression de reprendre pied avec la réalité lorsque la nuit commença à tomber. Conscient que l'heure du diner était proche, le gryffondor finit par redescendre, et ramassa son sac de cours, laissé à la lisière de la foret avant de regagner le chateau. Et en effet, lorsqu'il passa devant la grande salle, il pu constater que ses amis étaient déjà attablé, les assiettes plaines. 

- Harry on t'a cherché partout après le cours ! s'exclama Hermione. 

- T'étais où ? 

L'inquiétude de ses meilleurs amis toucha le jeune homme, mais il se contenta de leur sourire. Ses amis s'inquiétaient toujours pour lui et il était sur qu'ils le suivraient partout, peut importe le combat. Pourtant, il aurait préféré que ce ne soit pas le cas. Devrait-il s'éloigner d'eux également ? Loin de lui, peut-être seraient-ils à l'abris de la guerre ? Mais ils ne le laisseraient surement pas faire aussi facilement. 

- J'avais juste besoin de marcher, mais ça va. 

- S'était déguelasse la manière dont t'a traité la prof mon pote. Désolé que ce soit fini comme ça, mais on te fillera les cours au pire. 

- On est si proche des BUSEs, remarqua Hermione, mais ne t'inquiètes pas Harry, on ne va pas te laisser te débrouiller seul. 

S'ils savaient à quel point les BUSEs étaient loin d'être sa préoccupation première. Mais il devait garder le silence, et continuer à jouer son rôle, à montrer que tout allait bien alors qu'intérieurement, il n'était plus rien. 

- C'est gentil les amis. Et sinon qu'est ce que j'ai loupé d'autres ? Demanda le brun en gardant son sourire de facade. 

Il mangea très peu durant le repas, grignotant plus qu'autre chose sous le regard inquiet de ses meilleurs amis. Quand les dernières assiettes disparurent, les élèves commencèrent à se lever pour rentrer dans les tours. 

- Bonne chance pour ta détention, lui souhaita Ron, rappelant au brun la punition de Mme Smelt. 

Ainsi, c'est l'ame en peine qu'il du quitter ses amis et la perspective d'une soirée enfin tranquille, pour se rendre dans le bureau de l'inspectrice Ombrage. 

Le gryffondor n'eu pas besoin de toquer plus d'une fois à la porte avant qu'elle ne s'ouvre sur une femme trapue, aussi laid qu'un crapeau, et habillée comme une fraise tagada. 

- Ah Monsieur Snape, enfn Monsieur Potter plutôt. 

- Non Snape ira très bien Madame Ombrage, intervint Harry. 

La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant