La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

55. Musique harmonieuse

Joyeux noël !!! J'espère que vous nous êtes remis du dernier chapitre, désolé de vous avoir rendu malade avec les préférences sexuelles d'Ombrage😅 mais pour me racheter, voici un chapitre qui va vous faire plaisir 😊 J'avais tellement envie d'écrire aujourd'hui que quand je me suis lancé j'ai pas réussi à m'arrêter, résultat  un long chapitre ! Mais maintenant je suis tellement vidé que j'ai pas la force de relire . . .  j'espère qu'il n'y aura pas trop de faute. 

. . . .

C'est au milieu du mois de novembre que Dolores Ombrage pénétra au beau milieu de la grande salle, un air particulièrement triomphant sur le visage. Elle s'avança alors jusqu'à la table des professeurs, et présenta au directeur, comme un enfant fière de son dessin, une enveloppe.

- Vous y trouverez la signature des membres du conseil ainsi que celle de notre ministre. Hihi.

Dumbledore tenta de garder un regard neutre en saisissant la lettre, mais ses traits se crispèrent en lisant le papier.

- Je comprends votre point de vue, même si je n'ai pas le même opinion. Mais cela ne dépend plus de moi j'ai l'impression. 

- Évidemment, répondit l'inspectrice avec un sourire mielleux.

- Néanmoins, étant encore la plus haute autorité dans cette école, je garde le droit de choisir mes professeurs.

- Sauf si ceux-ci sont jugés incompétent.

En prononçant ses mots, elle ne manqua pas de glisser un regard de jugement sur la table, s'arrêtant particulièrement sur Hagrid, Sirius et Filius Flitwick. 

- Monsieur Black doit donc être démis de ses fonctions dès aujourd'hui. 

. . .  

Sirius fut ainsi contraint de partir dePoudlard, mais il promis à Harry qu'ils se reverraient bientôt et qu'en cas de problème, il pouvait faire confiance à son père. L'adolescent le savait bien-sur, mais son parrain allait tout de mêmelui manquer. 

Et si le départ du professeur Black attrista toute l'école, une question prenait le dessus sur la peine : qui le remplacerait ? 

Le ministère devait envoyer un nouveau professeur d'ici les vacances de Noël, le question resterait donc en suspens encore quelques temps. 

Mais un après-midi, alors qu'Harry, Ron et Hermione étaient tranquillement assis face à la cheminée, un groupe d'une dizaine d'élève s'approcha d'eux, mal à l'aise. 

- Excusez-moi, commença Seamus. Déjàje parle au nom de tous : on voudrait s'excuser pour le comportement qu'on à eu envers vous, on est vraiment désolé.

- On sait pas si ce que dit Harry est vrai, repris Dean. Et on a aucune chance de le savoir, mais ça n'excuse pas notre comportement. On espère que vous nous pardonnerais.

- Et on avait un service à te demander. Mais on comprend si tu refuses.

Si au début, Harry s'était sentit mal à l'aise en voyant cette délégation s'approcher, maintenant il se demandait avec une certaine irritation ce que ces hypocrites luivoulaient.

- C'est vraiment dommage que ton parrain se soit fait renvoyer, s'était le meilleur prof qu'on ait jamais eu depuis Lupin. Mais maintenant qu'il est parti, eh bien . . . Tu as toujours été le plus fort en défense contre les forces du mal, alors on s'est dit que peut-être, si tu étais d'accord, tu pourrais nous apprendre quelques trucs.

Harry baissa la tête, des dizaines de pensées se bousculant dans sa tête : hier encore ces personnes insultait ce qu'il était, sa famille et tout ce qu'il avait pu faire dans sa vie. Et aujourd'hui ils lui demandaient de les aider. Lui, les aider ? Pourtant il n'avait rien de spécial. Bon si, il nedevait pas se voiler la face, il était tout sauf normal et il lesavait : il était orphelin, enfin plus vraiment maintenant, mais il était le fils d'un ex mangemort, né dans des conditions effroyables mais aussi homosexuel, sans oublier son héritage magique qui avait transformé ses pouvoirs en quelques choses de tout saufnormal, comme en témoignait son dernier patronus, et ah oui ! Ses ailes aussi. Comment les oublier, elles étaient invisibles pour tous le monde, pourtant il sentait constamment leur poids dans son dos, tout comme les cicatrices qui lui défiguraient le visage. Abien y réfléchir, il était ignoble, étrange, bizarre, peut-êtremême inhumain. Alors que faisait-il ici, il n'avait pas sa place aumilieu de tous ces adolescents, d'ailleurs il le lui avaient bienfait sentir ces dernières semaines en l'insultant. On dit qu'on àpeur de ce qui ne nous ressemble pas, et s'était ça. Il était trop différent, s'était normal que tous le monde aient peur de lui. Il n'avait vraiment pas sa place ici, cette constatation lui parut plus claire que jamais. Il se leva donc, sans un mot, et sortit de la salle commune à toute vitesse. Fuyant tous ces adolescents trop différents, et qui jamais ne l'accepteraient, qui jamais ne comprendraient.