La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

37. l'ordre du phoénix

Harry n'avait jamais vu le bureau du directeur aussi remplis, et pourtant, il avait eu l'occasion d'y venir de nombreuses fois depuis sa première année.

Le bureau de Dumbledore avait alors été remplacé par un grande table ovale où siégeaient les parents de Ron, plusieurs professeurs et des hommes et des femmes qui li étaient inconnu. Mais en voyant qui était assis juste à côté du directeur, Harry écarquilla les yeux et sorti sa baguette d'un mouvement vif avant de la pointer vers l'homme :Maugrey. Le vrai, le faux, il n'en avait aucune idée, tous ce dont il se souvenait s'était de ce visage si près du sien et de son couteau lui coupant le visage.

- Tu peux baisser ta baguette Harry, demanda le vieil homme. C'est le vrai Alastor Maugrey.

Mais l'adolescent n'en fu pas rassuré pour autant.

- Vous avez été dupé pendant toute l'année, qu'est ce qui vous prouve que c'est bien lui ?!

Remus posa alors sa main sur son épaule pour essayer de le rassurer.

- Harry, personne ne te fera de mal ici, tu peux avoir confiance en toutes les personnes qui sont dans cette pièce. 

Le lycanthrope prirs délicatement la baguette de ses mains et le guida jusqu'aux sièges vides qui les attendaient. 

- Harry ! Tu vas mieux, on s'est tellement inquiété, déclara Molly Weasley, assise sur le siège d'à côté. 

Mais Harry ne parvint pas à tourner son attention vers quelqu'un d'autre que son professeur de Défense contre le forces de mal. 

- Nous avons trouvé Alastor enfermé dans la malle du bureau de l'imposteur. Mais beaucoup d'éléments restent encore flou pour nous tous. C'est pourquoi tu es là Harry, j'imagine combien cela doit être difficile pour toi de repenser à tout ce qui a du se passer, mais tu es la seule personne qui détient toutes les clés. 

- Dumbledore, intervint Rémus en se levant soudainement. Il est encore traumatisé, vous ne pouvez pas lui demander ça ! 

- J'en ai conscience Rémus, mais nous devons savoir si ce que Sirius a dit. . .

- Ecoutez Rémus, intervint McGonagall. Je pourrais défendre le cas d'Harry avec autant de ferveur que vous, mais il nous faut savoir si Voldemort est bel et bien de retour. Sinon, monsieur Digorry risque de ne pas être le dernier . . . 

Il sembla réfléchir quelques instants à ces paroles, puis se tourna vers l'adolescent en question. 

- Harry, que veux-tu faire ? 

Celui-ci regarder fixement une rayure sur la table en bois, semblant perdu à des kilomètres de la réunion.  Il leva alors son regard vers lui, et sembla réfléchir à son tour. Puis l'adolescent ocha la tête. 

- D'accord, je vais tout dire . . . 

Alors il prit une grande inspiration, et ferma les yeux, oubliant toutes ces personnes qu'il ne connaissait pas. 

- Le trophée était un portauloin, et il nous a mené dans un cimetière, commença-t-il d'une voix faible. Je ne saurais pas l'expliquer : s'était bizarre, comme un sentiment ou une impression,  mais je crois que je connaissait cet endroit. Comme si j'y étais déjà aller. . .Et puis, deux mangemorts se sont approchés et . . .  Ils avaient un draps dans les bras, c'est Quedvert qui l'avait. enfin je crois. Et le draps , il bougeait, s'était, je savais pas ce que s'était, et . . .  j'ai eu à ma cicatrice, s'était horrible, et . . .  et Cédric

Mais il s'arrêta, garda les yeux fermés et la tête baissé. Il n'avait pas la force de continuer. Les bras de Madame Weasley l'entourèrent de nouveau, comme il y a deux jours, et se laissa aller dans cette étreinte.