9. réveils et récits

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Quand le calme revint dans l'infirmerie quelques minutes après, Dumbledore de tourna de nouveau vers Severus.

Celui ci décida alors de ne réveler qu'une partie des évènements à son patron. Car même s'il lui faisait confiance, certaines choses devraient rester secrète, et il devait d'abord en parler avec le principal concerné.

- Lupin avait oublié de prendre sa potion tue loup la nuit dernière alors je suis allé le chercher dans son bureau, où il n'était pas, donc je suis allé voir dans la cabane hurlante. Potter, Granger et Weasley s'y trouvaient également ainsi que Black. Je n'ai aucune idée de ce qui les a conduit là. Puis Black nous a livré sa version des faits passés il y a douze ans et il semblerait qu'il ait été accusé à tord : Pettigrow-

Mais Severus ne fini jamais sa phrase, et prit la direction de la sortie d'un pas pressé, suivit par le directeur.

Merde merde merde ! Comment avaient-ils pu oublier ce sale traitre ?! Bien-sûr entre la révélation de Black et la transformation de Lupin, tous s'était passé très vite et personne n'avait pensé à Peter. Et maintenant Severus n'avait plus qu'à espérer que le sortilège de Lupin ait tenu jusque là.

Les deux hommes se mirent à courir vers la cabane hurlante, bien que le deuxième n'avait pas encore tous compris, mais il espérait avoir ses réponses là où ils allaient.

En arrivant enfin dans la petite chambre qui avait hébergé leur rencontre de la veille, Severus poussa un juron.

La cage avait disparu. Et la rat avec.

Des heures comme des minutes avaient pu passer depuis la libération du rat, et partir à sa recherche n'aurait donc mener à rien. Il avait sûrement déjà atteint les limites de Poudlard et transplané.

- Severus, vous me devez des explications il me semble.

- Rentrons à l'infirmerie, répondit celui-ci, dépité.

Mais à leur retour, ils eurent la surprise de voir les trois gryffondor belle et bien réveillés et surtout, les bouches plaines.

Dés qu'ils avaient ouvert les yeux, Mme Pomfresh les avaient ausculté puis avait insisté pour qu'ils prennent un bon petit déjeuner avant de se lever. Seul Ron devrait rester encore un peu, le temps que sa jambe se ressoude entièrement.

- Bonjour mes enfants, les salua Dumbledore. Il me semble que vous avez des choses à me dire.

Tout trois se regardèrent alors, ne sachant pas vraiment par ou commencer. Ce fut finalement Hermione qui leur sauva la mise, comme toujours. 

Elle raconta donc la vérité au directeur : qu'ils étaient venu voir l'exécution de Buck mais qu'un grand chien noir était arrivé et avait entraîné Ron et Croutard vers la cabane hurlante. Alors elle et Harry s'étaient lancé à leur poursuite et c'est ainsi qu'ils s'étaient retrouvés dans la maison hantée en compagnie de Sirius Black, rapidement rejoint par le professeur Lupin. 

- Puis ils ont stupéfixié le professeur Snape avant qu'il n'ai eu le temps de franchir la porte.

Un sourrire rieur vint orner le visage marqué par l'âge du vieux directeur qui se tourna vers son employé :

- Tu me fais des cachoteries Severus.

Oh que oui, et Dumbledore était sûrement à mille lieux de se douter du subterfuge révélé par Sirius Black à peine quelques heures avant.

- Mais Sirius nous a raconté la vérité, ce n'était pas lui le gardien du secret de mes parents, continua Harry, s'était Peter Pettigrow qui serait enfaite le rat de Ron. Mais je n'ai pas très bien compris comment. . .

- Ca, je peux y répondre, dit une voix douce provenant du lit de Lupin. Celui-ci avait été révéillé par les conversations et avait décidé d'intervenir à son tour. 

- Rémus ! Vous devez vous reposer, votre corps est épuisé ! le gronda l'infirmère en le voyant essayer de se relever. Il resta donc allongé et poursuivit.

- Je ne vous l'ai jamais dit professeur Dumbledore car je ne voulais pas perdre votre confiance, mais j'aurais dû savoir que les secrets n'apportent jamais rien de bon. En disant cela, il avait régardé Severus et Harry, pensant sûrement à la relation plus que chaotique qu'ils avaient entretenu durant deux ans. J'étais à Poudlard quand mes amis ont découvert que j'étais un loup-garou. J'avais alors peur qu'ils me rejettent et qu'ils me traite comme le monstre que je devenais chaque pleine lune, mais c'est tout le contraire : ils m'ont accepté tel que j'étais, et ont même voulu m'aider. Alors, en troisième année, ils ont commencé à se renseigner pour devenir animagus et m'accompagner durant les pleines lunes. Finalement ce n'est qu'en cinquième année qu'ils y sont parvenus, mais s'était la plus belle chose qu'on ait jamais faite pour moi, après que vous m'ayez permis d'entrer à Poudlard professeur Dumbledore. C'est comme ça que James est devenu un cerf, Sirius un chien et Peter un rat. . . C'est ma faute.

- Je vous pardonne, se contenta de répondre le directeur. Mais cela semblait être les paroles dont rêvait le lycanthrope, car ses traits se détendirent en un sourire, bien qu'un peu triste. Et donc après le récits de Black que c'est il passé ?

Le silence régna durant quelques secondes, alors que tous le monde repensait à ce qu'il s'était justement passés après. Même si le fidelitas aurait empêché qui conque au courant de le répéter, en dehors du gardien du secret, personnes ne savait vraiment s'il tenait à eu de révéler le secret d'Harry.

Le pauvre Harry qui ne rêvait que d'un instant de calme, seul avec ses pensées.

- Après, continua Ron, le professeur Lupin s'est transformé alors nous sommes partis avec l'aide du professeur Snape. Merci monsieur, rajouta-t-il en se tournant vers le concerné. Puis des détraqueurs sont arrivés mais Harry et Snape, enfin le professeur Snape, ont lancé un patronus pour nous sauver.

- Cette histoire de détraqueurs à bien trop duré, annonça le directeur. Je vais m'entretenir à ce sujet avec le ministre. Maintenant reposez vous, vous avez eu une nuit difficile, tous autant de vous êtes, précise-t-il en regardant Severus.

Dumbledore s'apprêtait à partir, quand Remus l'interpela.

- Et puis Sirius, qu'allons nous faire ?

- Je vais m'en charger également.

Et il parti enfin, tandis que Madame Pomfresh partait s'enfermer dans son bureau, ses patients n'ayant plus besoins de son aide pour l'instant.

Mais entre eux, le silence s'était installé de nouveau. Et Severus, qui avait repris sa place à côté du lit d'Harry, croisa le regard de celui-ci. Durant plusieurs secondes, aucuns n'osa parler, sa contentant de se regarder.

Mais dans l'esprit de l'adolescent, s'était le chaos.

" C'EST TON PÈRE ! C'EST TON PÈRE ! C'EST TON PÈRE ! "  lui criait sa conscience.

Et s'était vrai, même si cette histoire avec sa mère ne présageait rien de bon, il avait un père, un parent en vie.

Le faite que ce soit Snape était encore dure à encaisser, et les deux hommes n'en avaient d'ailleurs toujours pas parlé, mais Harry se dit qu'il finirait par l'accepter.  Et peu être que cette nouvelle relation enterrerait la hache de guerre entre eux. Après tout le Gryffondor avait passé l'année à essayer de remonter dans l'estime de son professeur de potions, et il s'en était plutôt bien sorti. Même plus qu'il ne l'avait pensé.

Pourtant, Severus ne pu supporter leur échange de regard plus longtemps et sorti de l'infirmerie sans un mot ni un regard en arrière.

En réalité, il était totalement paniqué et n'avait aucune idée de comment il devait réagir ou simplement agir en présence de l'enfant. De son enfant. Et il avait besoin de se retrouver seul pour réfléchir à tout cela.

Il traversa donc les couloirs silencieux à cette heure si matinale et retourna dans ses appartements qu'il avait l'impression d'avoir quitté il y a des années. Mais le feu ronflait encore dans la cheminée, rendant la pièce chaleureuse, ainsi il fini par s'endormir, allongé sur le canapé, trop épuisé pour réfléchir. Mais il aurait dû sa douter que ses vieux cauchemars reviendraient le hanter.

Et alors qu'il revivait les pires instants de sa vie, Harry, de son côté ne pouvait retenir ses larmes face à ce qu'il pensait être un rejet venant de son père. . .

La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant