La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

83. Le survivant

Harry et Draco dirent au revoir aux petites fées, puis s'envolèrent tout deux : Draco sur son ballais et Harry avec ses ailes. 

Ils passèrent le trajet à parler ensemble, se racontant le temps qu'ils avaient du passer séparé. 

- S'était étrange, mais j'avais conscience de tout ce qu'il se passait pour toi, expliqua Harry. Je ne saurais pas te l'expliquer, tout me parait flou maintenant que je suis de retour, mais je voyais combien tu te sentais mal. 

- J'étais prêt à tout pour te retrouver, révéla Draco d'une voix cassé. 

- Et tu l'as fait, merci. 

Harry ralentit alors ses mouvements d'ailes et  vint s'assoir à l'arrière du ballais de son petit ami, prenant les commandes. 

- Tu es si fatigué, repose toi petit loup. 

Et c'est ce que Draco fit. Malgré l'altitude, malgré le froid de ce début de printemps, il laissa son corps se coller contre le torse de son ange gardien et dormi jusqu'à leur arrivée. 

Lorsqu'ils posèrent pied à terre, la nuit était déjà bien avancée, et la quasi-totalité des lumières du château étaient éteintes. 

- Comment fait-on maintenant ? Dit alors le serpentard. Il n'y a même pas une semaine nous avons enterré ton corps, et tout à coup tu vas réapparaitre au beau milieu du château. 

Trop heureux de se retrouver, aucun d'eux n'avaient pensé à cela. 

- Ils n'auraient pas du sous-estimé mon surnom, plaisanta Harry. 

- C'est sur que t'es un bon exemple de balafré. 

- Idiot ! Ria le gryffondor en bousculant gentiment son petit-ami. Plus sérieusement, je voudrais revoir mon père en premier. Il a tellement souffert. . .

C'est ainsi que les deux garçons, se glissèrent sous la cape d'invisibilité que Draco avait apporté avec lui pour son périple jusqu'au royaume des morts, mais désormais il était tellement grand que leur pied dépassaient. Néanmoins, ils eurent la chance de ne croiser personne jusqu'à leur arrivé près des cachots, lieu où se trouvaient les appartements de Severus. 

- Attend, l'arrêta Draco avant d'ouvrir la porte. Je devrais peut être y aller en premier, histoire de le prévenir. Ce serait dommage qu'il meurt d'une crise cardiaque en voyant son fils revenu à la vie. 

Le serpentard sortit donc de la cape et ouvrit la porte. Dans le salon, il trouva sa mère et Severus en train de lire chacun de leur côté. 

- Draco ! s'écria sa mère en se précipitant vers lui. J'ai eu tellement peur en voyant ce mot sur ton lit. Où étais-tu ?! 

Le mot. . . En effet, il avait oublié ce détail. Et puisque finalement tout s'était bien fini, il n'avait eu que pour utilité de faire s'inquiéter sa mère et son parrain. 

- Nous avons passé la journée à te chercher, dit d'ailleurs celui-ci, le front plissé par la crainte. 

Les cernes sous les yeux du maitres étaient potions étaient aussi grosses et noir qu'un chaudron, pensa le blond. Mais tout ceci allait bientôt disparaitre. 

- Je vais bien, navré de nous avoir inquiété. Maintenant asseyez-vous s'il vous plaît, j'ai une surprise. 

Les deux adultes le suivirent jusqu'au canapé, et alors qu'ils tournaient le dos à la porte, Harry en profita pour l'ouvrir et se glisser à l'intérieur. 

Severus quant à lui, ne pouvait s'empêcher de regarder le grand sourire sur le visage de son filleul, contrastant avec sa grande tristesse des jours précédents, et tout au fond de lui, un petit espoir naquit, un espoir que la joie n'ait pas totalement disparut de la surface de la Terre.