13. les grandes vacances (partie 2)

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- Nagini me dit qu'un moldus nous écoutes, intervint alors la voix terrifiante. Tournes moi Quedvert, que j'accueille notre invité.

Le dit Quedvert tourna donc le grand fauteuil, mais le moldus eu à peine le temps de voir une forme cadavérique, tel le squelette d'un bébé, qu'une lumière verte le percuta.

Et Harry se réveilla sur le sol, la cicatrice brûlante, hurlant de douleur

Les occupants de la chambre d'en face ne purent manquer les cris de douleurs qui résonnaient dans la maison.

Mais ils n'en furent pas inquiet, plutôt énervé.

D'ailleurs, l'oncle Vernon ne manqua pas de se lever - du mauvais pied - et se dirigea vers la chambre d'Harry, dont les cries s'étaient calmés.

En entrant dans la pièce, il trouva celui-ci en train de se rouler de douleur contre le sol, se mordant la lèvre pour ne pas crier trop fort alors que la douleur de sa cicatrice de faisait intolérable.

- Lève toi immédiatement Garçon !

Mais Harry en fut incapable. Alors Vernon le saisit par l'épaule, et le gifla.

La violence du coup fut comme un électrochoc pour Harry, alors que tout douleur autre que celle du coup qu'il venait de recevoir, s'envolait.

L'homme en surpoids poussa donc l'adolescent jusque sur son lit avec violence.

- Si tu fais encore un bruit, attends toi à pire !

Et il sortit, laissant je jeune Gryffondor souffrir en silence.

. . .

Le mois de juillet passa à une allure folle pour Harry qui continuait à faire ses corvées tout en ignorant les Dursley. Heureusement, il n'y aucun autre rêve du même style que le dernier, bien qu'il lui ait apporté par mal de questionnements. Pour Severus par contre, le temps fut interminablement long.

Comme chaque été, il passait ses journées à faire des potions ou à lire, mais d'habitude, il en profitait aussi pour dormir plus longtemps, chose très difficile en pleine période scolaire.

Mais voilà, le problème c'est qu'à force de prendre ses potions de sommeils sans rêves, non seulement il n'arrivait plus à dormir sans, mais au plus il en prenait, au plus son temps de sommeil était réduit.

S'était un cercle vicieux dans lequel il s'était empêtré, et n'arrivait plus à en sortir.

Il y avait aussi Lupin, resté tout comme lui au château, faute d'avoir un meilleur endroit où vivre, qui lui rendait visite régulièrement. Mais jamais encore Severus ne lui avait ouvert pour discuter.
Quelques jours avant la pleine lune bien-sûr, il lui avait ouvert la porte, lui avait tendu le gobelet de potion tue-loup, et l'avait refermé aussitôt, ne laissant au lycanthrope aucune chance de parler. Mais Remus n'en demordait pas :

- Severus, je ne compte pas abandonner, alors ouvre moi, déclara celui ci au matin du 31juillet.

- Non

- Ecoute au moins ce que j'ai à te dire alors !

- Non

- T'en pis, tu écouteras qu'en même.

- Gryffondor borné !

- Et fière de l'être. Bon, aujourd'hui c'est l'anniversaire d'Harry. Et je pense que tu devrais lui envoyer quelque chose. Au moins une carte !

-Non.

- Vous avez tous les deux la chance d'avoir une famille ! Bon ok, les circonstances ne sont pas des meilleurs, et Harry t'en veux. Mais je sais que toi aussi tu t'en veux. Si seulement tu nous expliquais ce qu'il s'est passé ! Je suis persuadé que tu es pardonnable.

La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant