Minerva observait son collègue et ami avec crainte, persuadé que son grand âge avait fini par avoir raison de lui.
Armé de la mythique épée de gryffondor, il pensait être encore assez fort pour réduire en miette une bague qu'il venait de sortir de la maison des Gunt.
- Albus soyez raisonnable, vous n'avez plus quatre-vingt dix ans !
- Laissez moi faire Minerva, j'ai peut-être de l'artrite mais je ne suis pas encore bon pour la maison de retraite.
Et sur ces mots, il leva l'épée au desssus de sa tête, fixant la petite bague avec la plus grande consentration, mais stoppa brusquement son geste.
- Je vous l'avez bien dit, laissez moi faire, intervint Minerva en s'approchant.
Pourtant, le directeur de Poudlard ne semblait pas l'avoir entendu, et continuait de fixer la bagues tout en s'en approchant. Soudian, il se laissa tomber à genou sur le sol et sans aucune précotion, se saisit du bijou.
- Albus ! Mais enfin que faites-vous ? C'est un horcruxe je vous rappelle, faites attention.
Mais le vieil homme n'entendit pas ces mots. Il ne voyait plus rien, n'entendait plus rien, plus rien n'existait ; rien, si ce n'est cette bague, cette pierre. Il n'osait pas croire à sa chance : il avait passé sa vie à en rêver, et voilà qu'elle apparaissait enfin devant lui, l'appelant par sa simple vue.
L'esprit embrumé, il approcha la bague de son doigt et sans prendre garde aux paroles de son amie, l'enfila. La suite ne fut plus que douleur et noirceur, comme si les ténèbres avaient pris possession de son corps, et il s'éffondra au sol sous les cris horrifiés de Minerva.
Paniquée, la professeur de métamorphose ne perdit pas de temps à se ressaisir avant de s'agenouiller près de son collègue. Elle commença par lui retirer la bague et la glissa dans sa poche pour agripper Dumbledore par l'épaule pour le faire transplaner.
Grace à son statue de directrice adjointe, ils purent atterrir directement dans son bureau, à Poudlard, sauf mais plus tout à fait sain.
- Albus comment vous sentez-vous ? s'enquit-t'elle en l'aidant à s'assoir sur son fauteuil.
Mais le vieil homme semblait proche de l'inconscient. Si la douleur s'était calmé, son esprit ne s'en était pas remis entièrement.
A défaut de pouvoir le faire parler, Minerva tenta donc d'observer la moindre séquelle visible et c'est ainsi qu'elle pu voir le bout de ses doigts fripés noircir petit à petit. Cela suintait de magie noir, elle pouvait le sentir d'ici, mais ce n'était pas son domaine, alors elle sortit sa baguette et invoqua un patronus.
Un chat argenté apparu devant elle, attandant ses ordres :
- Va chercher Severus, dit lui de venir de toute urgence.
Le chat ne perdit pas plus de temps et traversa les couloirs du châteaux jusqu'à atteindre les cachots où un homme et son fils discutaient calmement en ce dimanche matin.
En effet, Harry avait décidé de rendre visite à son père afin de lui souhaiter un bon anniversaire, il venait de lui offrir son cadeau quand le chat se plaça entre eux, les interrompant.
Inquiet par le message de sa collègue, le maître de potions ne perdit pas une seconde de plus et sauta dans sa cheminée afin d'atteindre le bureau de sa collègue le plus rapidement possible. Harry, inquiété également par la soudaine apparition, pris une pincée de poudre de cheminette après la disparition de son père, et le suivit.
La vision qu'il eu en arrivant dans le bureau de sa professeur lui glaça le sang. Le directeur semblait mal en point, avachit dans un siège.
Severus s'activait autour de lui, cherchant le mal qui l'avait frappé, sous le regard inquiet de Minerva, resté en retrait. Mais en voyant son élève arriver, elle se tourna vers lui :
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La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)
Fiksi PenggemarAlors que le monde s'effondre, il y a des choses qui ne changent pas. L'été avant sa troisième année, Harry doit ranger le grenier du 4, Privet Drive. Il tombe alors sur quelque chose d'innatendu : pourquoi y a t'il une photo de sa mère et de Snape...