La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

35. enfermés

Quand ils arrivèrent à l'infirmerie, Mme Pomfresh accouru vers eux, et commençait déjà à s'activer autour d'Harry.

Juste derrière, Hermione, les Weasley, Remus et le professeur McGonagall, restaient en retrait afin de la laisser travailler. Mais ils étaient tous encore choqués : Harry qui revenait, complétement défiguré, Severus et Sirius qui venaient de se faire arrêter, ce dernier annonçant le retour de Voldemort et sans oublier le corps de Cédric.

Quand Harry eu enfin avalé une potion calmante, il senti tous ses nerfs lâcher, et s'endormi enfin.

- Il se réveillera dans quelques heures, annonça Mme Pomfresh, c'est mieux pour lui.

- Est ce que . . . Est ce qu'il va s'en sortir ? Demanda Hermione alors que Molly Weasley la prenait dans ses bras pour la réconforter.

- Ne vous inquiétez pas, il est seulement épuisé. Il n'y a que ça cicatrise pour lequel je ne peux rien faire. Mais. . . Il a aussi reçu de nombreux doloris d'après mes rapides analyses.

Aucun ne pu s'imaginer l'horreur que l'adolescent avait alors vécu, mais ils restèrent au près de lui toute la nuit durant, veillant sur son sommeil à défaut d'avoir pu veiller sur sa sécurité.

Harry se réveilla quelques heures plus tard, comme annoncé par l'infirmière, et fondit immédiatement en larme.

Il ne fallu que quelques secondes pour que Madame Weasley ne le prene dans ses bras, le noyant dans une étreinte maternelle dont il avait tant manqué.

Il fini donc par se rendormir, sans avoir prononcé un mot de plus.

Voir leur meilleur ami comme cela avait énormément chamboulé Ron et Hermione, qui s'étaient tenu la main pour se donner du courage. D'habitude, Harry semblait si fort, si joyeux, encore plus depuis qu'il passait du temps avec Cédric. Maintenant, ils comprenaient mieux le rapprochement qu'il y avait eu entre les deux champions. Puis ils se rappelèrent qu'il n'en aurait plus jamais. . . Harry finirait-il par aller mieux ? Arriverait-il à surmonter tous ça ? Seul, peu être pas. Mais eux seraient là pour l'adolescent, et plus jamais ils ne le lacheraient comme ils l'avaient fait durant l'année.

C'est alors que les portes de l'infirmerie s'ouvrirent, laissant entrer le directeur et le ministre de la magie.

- Ne vous approchez pas ! s'écria Remus en s'interposant entre les deux hommes et le lits d'Harry. C'est vous qui l'avait forcé à participer à ce tournoi, c'est votre faute !

Si en apparence, le calme et doux Remus semblait simplement en colère, à l'interrieur s'était une véritable tempête qui bousculait toutes ses pensées. Son loup n'était pas en colère, il était fou de rage, il en aurait presque grogné si le lycantrope n'avait pas autant de controle sur lui même.

- Remus attendez. . .

- Vous n'avez rien à faire ici monsieur Lupin, intervient Fudge. Vous n'êtes ni professeurs, ni parents d'élèves. Je vous prierais donc de partir de cette école.

Monsieur Weasley vint alors rejoindre le lycanthrope pour le soutenir.

- Fudge, s'il vous plait, les circonstances. . .

- Non, laisse moi faire Arthur. Je suis bien d'accord avec vous sur un point monsieur le ministre : je ne suis plus professeur ici. Néanmoins, en l'absence du tuteur légal d'Harry, que vous avez vous même fait arrêter, il revient à son mari ou sa femme de prendre soin du petit.

- Monsieur Black n'est pas marié.

- Certes, il n'y a jamais eu de cérémonie sorcière. Mais je peut vous montrer notre contrat de mariage moldus. Et pour toute preuves, Remus leva sa main à hauteur de son visage, et montra une alliance doré, brillant sur sa peau parsemées de cicatrices.