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Le grisé, après s'être fait raccrocher au nez, fronça doucement ses beaux sourcils dessinés au fusain tandis que la légère braise de l'énervement commençait à briller dans ses yeux, leur incandescence donnant soudainement envie au jeune homme de ne pas être sage.

Ayant toujours le téléphone en main, il contacta l'un de ses amis proches, qu'il connaissait depuis l'enfance, un jeune homme qui savait toujours où et quand se passaient les soirées débauchées à Séoul. Le noiraud avait quelque chose de plus important que lui de prévu ? Alors lui aussi.

<<Hoseok ? Il y a une soirée ce soir ?

Hoseok s'étonna de ne pas être surpris par la requête simple du cendré, décidément habitué à ses appels similaires.

-Ouais, même une chez moi. Viens, si tu veux, les gens commencent à arriver. >>

Un sourire presque méchant se peint alors gracieusement sur les lippes roses de Taehyung qui se leva pour mettre des vêtements qu'il appréciait. Un pantalon noir, avec des fines rayures blanches verticales, son jean moulant favori, qui se resserait parfaitement autour de la finesse délicate de sa taille, ainsi qu'un simple haut noir, rentré dedans, pour mettre en valeur la magnificence de son fessier parfaitement bombé.

Il s'envoya de la manière la plus narcissique un baiser au travers du miroir de son entrée en se disant qu'il serait sûrement le plus beau à cette fête.

Lorsqu'il arriva, il fut agréablement surpris du monde qui s'y trouvait. Surtout sur la piste de danse. Lui qui adorait laisser son corps frêle se faire porter amoureusement par les notes suaves des chansons qui passaient, enlacer la musicalité passionnément, il allait tout de même pouvoir toucher de la pulpe du doigt l'allégresse que cette festivité pouvait procurer.

Sans plus de questionnements, et sans saluer personne, il se mit à se déhancher lascivement sur la piste, envoyant presque en dehors de son contrôle des messages lourds de lubricité alarmante dans tout son environnement, attirant une convoitise sans nom de la part de bien de personnes autour.

Vint un moment où son énième roulement de hanches indécent fut stoppé par la poigne virile d'une main posée sur sa hanche, puis d'un torse à la senteur puissamment musquée contre la surface devenue fiévreuse de son dos.

Une panique soudaine le prit et il cessa tout mouvement pour tenter de se détacher de ce corps divinement fort, jusqu'à ce qu'un murmure suave soit posé méticuleusement, dans un souffle brûlant, sous son oreille sensitive.

<<Calme-toi chaton, c'est juste moi.>>

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C'est la première fois qu'ils se voient

Le bébé-chapitre 51 est à marquer d'une pierre blanche

-𝐄𝐀𝐑𝐆𝐀𝐒𝐌 ᵏᵛ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant