EARGASM, KOOKV FIC [ OEUVRE EN PAUSE/TERMINÉE?]
Lorsque Jungkook se met à écouter pour se "détendre" les doux gémissements d'un artiste nommé vante; sa vie prend un tournant inédit auquel il n'aurait même jamais pu rêver.
Parce que mêmes les choses...
Taehyung n'avait jamais autant ressenti les vagues de stress avant un départ que cette fois ci. L'odeur de l'angoisse émanant de tous les futurs et anciens passagers, chargés de valises monumentales, de sacs à dos volumineux et autres bagages à main gigantesque, fourmillant tels des insectes dans le grand hall, lui arrivait en afflux impressionnant dans les narines, faisant tourner sa tête de manière désagréable.
Il ne savait pas encore ce qu'il allait faire, il hésitait encore grandement, la décision finale de ce choix monstrueux semblait ne pouvoir aboutir qu'après une délibération dont la fin ne pouvait qu'être le début d'une suivante. Encore et encore et encore.
Lorsqu'il arriva, habillé simplement, pour laisser le confort épouser les voûtes athlétiques de son torse et de ses cuisses, il sembla si beau au milieu de toute cette masse regorgeant d'appréhension que ce fut comme si le temps s'était lui même arrêté pour avoir la chance inouïe de connaître le plaisir délicat de le contempler.
Ce sourire de lapin au milieu de rien lui arracha violemment le verdict final.
Non, clairement il ne pouvait pas, plus à cet instant, le laisser disparaître de son existence. Ça semblait être trop tard. Il était trop tout. Trop différent des autres, trop parfait pour lui, trop tout ce dont il avait toujours eu besoin mais sans qu'il ne le sache.
On ne combat pas le mal avec le mal. Il ne lui fallait pas plus de reconnaissance, plus de compliments, plus de désir avide d'orgueil dans la vie. Il lui fallait pouvoir s'en détacher. Et il était le premier à lui offrir ce discours qui le flattait, mais à une différence près: tout ce qu'il disait était choisi mot à mot, méticuleusement, mathématiquement pour être authentique. Ça lui donnait envie de l'être, lui aussi.
Lorsque l'avion décolla et seulement au bout de quelques minutes, la touffe soyeuse en argent du plus petit s'échoua sur l'épaule masculine du noiraud pour y rester le temps d'un somme réparateur, empli de beaux rêves plus vrais que la réalité.
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