Eight

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Martina

— Oui bien sûr que je veux le savoir ! Je n'ai jamais compris son comportement jusque là. Dis-je tourmentée à ma meilleure amie.

Elle prit son temps avant de me répondre. Je perdis presque patience.

— Seul lui, dois te dire sa vérité, pas moi. Dit-elle en souriant comme une gamine. Même si j'ai quand même ma petite idée, ça peut ne pas être la réalité.

Je bouillais de l'intérieur de ne recevoir aucune réponse.

— Tu sais quoi ? Je m'en fiche enfaite ! J'en ai marre de faire des efforts et je n'essayerais plus de comprendre ce débile. J'en ai assez fait ! Dis-je en prenant mon portable et en répondant au texto que Sebastián m'avait envoyé.

— Oh mais tu sais je suis sûre qu'il a ses raisons... dit-elle en mettant une main sur mon épaule.

— Je n'en ai rien à faire de ses raisons à la noix, désormais je vais l'ignorer. A partir de maintenant c'est comme s'il n'existait plus. Déclarais-je en me mettant sous ma couverture, mettant fin à cette discussion.

— Mais il ne va jamais le supporter.. Son activité préféré c'est t'embêter. rigole t-elle avant de me regarder d'un air sérieux. T'es vraiment sérieuse. Mon dieu.

— Très. Je n'ai jamais été aussi sérieuse de toute ma vie. Dis-je en souriant satisfaite de mon plan avant de m'endormir.

Éclipse de la nuit. Je me leva de bonne humeur, prête à tout affronter. J'étais déterminée à l'ignorer. Je me brossa les dents puis alla prendre une douche avant de m'habiller pour la journée. Aujourd'hui aucun concert. Tout le monde pouvait donc faire ce qu'il veut. Je me rendis à la chambre de mon meilleur ami pour lui présenter mes excuses lorsque j'entendis des gémissements venir d'une chambre. Les battements à l'intérieur de mon cœur accélèrent soudainement.

— Stéphie fait moins de bruits putain. On va réveiller tout le monde. Fit une voix masculine avant que les gémissements se taisent.

Beurk. Jorge et Stéphie entrain de... Je préférais oublier tout ça le plus vite possible. Ça me répugnait franchement. Je frappa à la porte de Ruggerro beaucoup plus loin dans le couloir mais il ne répondait pas. Je soupirais avant d'abandonner à la 4ème fois. Je pris mon sac dans ma chambre et me rendis à la salle de sport de l'hôtel. J'adorais courir, ça me faisait penser à autre chose.

Je fronça directement les sourcils en apercevant Jorge entrain de frapper dans le sac de boxe. Putain mais il se trouverait partout où j'irais ce mec ? Et il n'était pas avec Stéphie il y a quelques minutes ?  C'était du rapide entre eux à ce que je remarquais. Je l'ignora royalement avant de retirer ma veste pour aller courir plus loin dans la salle sur un tapis de course.  Aujourd'hui, il pleuvait alors je ne voulait pas finir toute mouillée en allant courir dehors.

À mon deuxième kilomètre de course, je sentis qu'on me tira par la queue. Je serra les dents et écouta la musique dans mes écouteurs pour ne pas réagir et m'énerver contre ce débile. Je mis la vitesse encore plus forte. Il réitéra sa manœuvre quelques secondes plus tard en passant sa main sur ma taille cette fois. Je fis tout pour ne pas m'énerver mais quand il me prit dans ses bras pour me faire descendre du tapis sur lequel je me trouvais, je le frappa presque mais me retiens à la dernière minute. L'ignorer, Martina. Ne l'oublie pas. Il avait arraché mes écouteurs pour que je puisse l'entendre. Je sortis de ses bras aussi vite que possible et m'éloigna de lui sans rien dire.

— Putain mais qu'est-ce qu'il t'arrive la moche? Tu ne me frappe pas ? Demande t-il surpris en me regardant pour comprendre.

Voyant que j'ignorais la question, il continua à parler.

Relation interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant