Thirty six

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Martina

Je versais des larmes alors que Jorge termina l'homme qui s'en était pris à moi. Je craignais qu'il le tue réellement et qu'il se fasse arrêter après ça, alors je me redressa avant de toucher ses épaules pour essayer de l'arrêter. Il est dans un tel état de rage. Je l'avais rarement vu comme ça. Quand il sentit mes mains sur lui, il s'arrêta immédiatement de le cogner le laissant presque mort par terre puis se retourna vers moi en respirant irrégulièrement. Je lui sauta dans les bras malgré les paroles qu'il avait dites plus tôt. Je n'étais plus très fâché. J'avais eu si peur et je lui en était tellement reconnaissante d'être intervenu. Il me serra fort dans ses bras protecteur comme rassuré et soulagé et je me remis à pleurer comme une madeleine.

— Tu m'as fait si peur... j'ai eu peur de ne pas te retrouver...  J'aurais jamais du te laisser partir.. dit-il en enfouissant sa tête dans mon cou pour me respirer alors que je m'accrochais à lui en entourant sa taille de mes jambes pour ne plus le quitter.

— Moi aussi j'ai eu peur.. et c'est de ma faute... je ne t'ai pas trop fais mal avant de partir ? Dis-je en caressant ses cheveux doucement, aimant passer mes doigts dans ses longues mèches.

— Si.. je ne pourrais sans doute plus faire d'enfant avec toi maintenant... rigole t-il un peu avant de m'emmener plus loin vers une voiture qui nous attendait.

— N'importe quoi! Ne parle pas d'enfant... je ne suis pas prête d'en avoir moi non plus.. Riais-je en restant dans ses bras alors qu'il montait dans la voiture à l'arrière.

— Sauf que moi j'en veux avec toi, plus tard. Sourit-il en caressant ma joue puis en m'embrassant avec amour.

— Tu me fais sacrément peur quand tu dis des choses comme ça.. répondis-je à son baiser avec un sourire et empressement.

La voiture démarra et nous continuons à nous embrasser comme si plus rien d'autre ne comptait. Quand on se sépara, il fit un soupir de soulagement mais repris une forme sérieuse en me regardant.

— Tu ne comptes pas me quitter avec ce qu'il s'est passé ? Demande t-il finalement inquiet.

— Non.. mais je t'en veux toujours pour ce que tu as dit... dis-je en baissant les yeux, la pilule toujours pas passée.

— Mais je n'ai rien dit sur toi... j'ai critiqué Tini et pas toi. Pourquoi tu m'en veux alors ? Demande t-il dans l'incompréhension.

— Tini est quelqu'un que je respecte... Je l'aimais même bien et ça m'attriste que tu dises ça d'elle.. dis-je en faisant semblant d'être compatissante.

— Mais elle n'a aucune pitié pour toi tu sais et pas non plus pour les autres. Tu sais même moi quand j'étais son meilleur ami, elle m'a fait bien des choses... Elle cache bien son jeu. Dit-il en reprenant une forme énervé à chaque fois qu'on passe à mon sujet.

— Tu étais son meilleur ami ? Dis-je innocemment. Pourquoi vous êtes devenu ennemis ?

— J'ai découvert qu'elle a voulu me faire virer du casting. Avoue t-il enfin avec tristesse. Elle s'est bien fichu de moi.. et puis elle m'énervait avec tous ses garçons autour d'elle... comme si elle était irrésistible et irréprochable. C'est la que j'ai commencé à la détester. Elle m'a trahie moi son ancien meilleur ami alors qu'on avait une complicité hors du commun. Elle a bien de la chance que je n'ai pas essayé de faire comme elle. Je ne peux pas faire confiance à des filles comme...

— Quoi ? Le coupais-je choquée de ses confidences. Je.. Elle n'a jamais fait ça ! Dis-je avant de me reprendre. Enfin je n'y crois pas !

— Eh bien si. Ria t-il d'un mauvais rire. C'est comme ça, c'est pour ça que je ne fais plus confiance à personne à part à toi.. dit-il tendrement avec un sourire à mon égard. Toi tu ne me ferais jamais ça.

Relation interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant