Martina
J'étais très gênée au vu de la situation. Je me mit à rougir en m'écartant doucement de Jorge. Comment pouvait-on penser qu'on était ensemble? Et partager une chambre avec lui? Je ne saurais pas.
— On va la garder pour l'instant. Dit Jorge. On à pas d'autres choix pour le moment... Mais on va devoir chercher d'autres chambres dans un autre hôtel dès demain? Dit-il en me regardant.
— Ça va être difficile car tout les hôtels de la ville sont complets pour la semaine... intervient la dame gênée.
— Ah mince. Fit-il mal à l'aise. Je vais quand même essayer de...
— Je vais appeler mes collègues et je vais essayer de voir si je peux vous trouver quelque chose demain dans un autre hôtel. Dit la réceptionniste en étant pas sure. Je suis vraiment désolée..
— D'accord merci Madame. La remerciais-je avec un petit sourire. Ne vous tracassez pas, ça va quand même aller. Dis-je en ne voulant pas qu'elle s'en veuille. Bonne soirée.
Je pris la carte qui était posé sur le comptoir et alla rejoindre l'ascenseur avec ma valise, ne voulant pas qu'on me la monte. J'aimais faire les choses seule. Jorge, toujours aussi surpris, me rejoigna en me prenant la valise des mains. Il se tenait les ailes du nez en fronçant les sourcils tracassé. T'en fais pas chéri, moi non plus je n'ai aucune envie de me retrouver toute une semaine dans la même chambre que toi. En montant dans l'ascenseur personne ne parlait jusqu'à ce qu'on arrive devant notre suite.
— Tu ouvres ? Dit-il en me regardant.
— Oui. Fais-je stressée de l'avoir derrière moi en passant ma carte dans le boîtier.
J'entrais avant lui et je fus éblouie par la beauté de la chambre avec son grand lit au milieu. Il y avait des petites pétales de roses un peu partout sur le lit, une bouteille de champagne, des bougies et même du chocolat. Je me sentais un peu mal à l'aise dans une chambre destinée à un couple d'amoureux, surtout qu'elle me faisait penser à la chambre où on avait couché ensemble pour la première fois à la soirée masquée. La salle de bain était magnifique. Il y avait une douche italienne et une baignoire à pied sublime. J'adorais la décoration avec du marbre et des miroirs partout. Ça faisait vraiment très luxueux. Je n'avais jamais rien vu d'aussi beau. Je tombais littéralement amoureuse de la chambre du premier coup d'œil. Jorge fit un petit sourire en coin en admirant le décor sous ses yeux et il se jeta sur le lit pour constater du confort du lit. Hey, c'était mon idée. Je fis la même chose en sautant de l'autre côté du lit en souriant tout en essayant de ne pas l'écraser au passage.
— Copieuse. Dit-il allongé en me regardant avec un sourire.
— Je voulais le faire mais tu m'as devancé.. dis-je en soupirant d'extase, adorant le confort du lit.
— Bien sûr. J'adore la chambre. Dommage qu'on ne va pas rester longtemps ici. Dit-il en haussant les épaules.
— Oui moi aussi je l'aime bien, mais bon.. on ne va pas rester dans la même chambre pendant une semaine quand même.. Dis-je mal à l'aise en ne sachant pas comment m'exprimer.
— Carrément. Confirme t-il en soupirant exagérément. On ne pourra pas se supporter dans une seule chambre. J'espère qu'on va trouver quelque chose d'autre rapidement. Dit-il avec fermeté.
— Exactement, c'est pour ça que je vais déjà commencer à chercher autre chose. Dis-je en essayant de ne pas m'énerver.
— Moi aussi. Dit-il en regardant son téléphone, ne me regardant plus.
Je pris mon téléphone et sortit sur le balcon qui avait une vue magnifique, ne voulant plus adresser la parole à cette idiot. Je refermais derrière moi et appelais Sebastian pour lui dire que j'étais bien arrivée. J'hésitais à lui dire que j'étais dans la même chambre que Jorge pour un souci d'organisation. Mais il ne se passerait rien du tout donc il n'aurait pas du tout à s'inquiéter et puis le problème s'arrangerait sûrement demain. Je n'allais pas le tenir informé juste pour l'inquiéter pour rien. Sebastian me demanda si ma peur de l'avion n'avait pas été trop intense et je lui mentais en disant que je m'étais calmer toute seule.. alors que c'était grâce à l'aide de Jorge. C'était un petit mensonge alors ça passait. Je ne me sentais pas un coupable. C'était comme si un ami aidait une amie. Rien de plus. Mais nous n'étions pas amis, ni rien d'autre. Je raccrochais enfin après 30 minutes de conversation. J'étais gelée quand je retournais la chambre, je me frottais les bras en ne faisant pas attention à Jorge qui était dans la salle de bain et qui prenait sa douche. J'ouvris ma valise afin de trouver un pyjama qui me tiendrait chaud. Quelle surprise de voir que mon pyjama pilou pilou favoris n'était pas là et qu'il avait été remplacé par une petite nuisette en satin. Dans ma valise, il y avait aussi de nombreux sous vêtements que je qualifierais de très sexy et de jolies robes pour sortir ainsi que quelques vêtements que j'avais mit avant qu'elle n'arrive dans ma chambre. Je détestais ma meilleure amie. Elle l'avait fait exprès. J'aurais du m'occuper de ma valise seule. Ayant la rage, je pris un t-shirt noir qui me moulait un peu car j'avais encore un peu grossis de la poitrine ainsi qu'un petit short de nuit qui traînait dans ma valise puis les enfilait après m'être déshabillé complètement. Impossible que je mette sa nuisette sexy. Elle marchait sur la tête.
Ayant froid et n'ayant aucun gilet, j'allais me réfugier sous la grande couverture en me mettant jusqu'au bout d'un côté du lit. J'allais sûrement tomber dans la nuit mais je voulais le moins possible être proche de lui. Éteignant la lumière de la chambre, je tremblais littéralement de froid dans le lit. Pourtant le chauffage marchait. Je sentis une lumière derrière mon dos puis un poids ployer dans le lit me faisant un peu glisser de ma place. C'était lui, il s'allongea enfin en trouvant sa position. J'essayais de me remettre à ma précédente place car je m'étais déplacée presque au milieu du lit à cause de lui. J'essayais de calmer les battements de mon coeur mais ce n'était pas facile sachant qu'il était à proximité. Mes yeux étaient ouverts et je n'arrivais pas à m'endormir. Sa présence me rendait nerveuse et j'avais encore froid. Pas étonnant avec ce que j'avais sur le dos. Je n'aurais pas eu froid avec mon pyjama préféré. Merci Mechi.— Tu dors? Me demande t-il, en prenant une grande partie de la place dans le lit à cause de son corps bien bâtit et sa grandeur.
Il me parlait? Est-ce qu'il entendait les battements de mon coeur excessif ?
— Non.. répondais-je en tremblant de froid, me frottant les mains les unes contre les autres.
— Pourquoi tu trembles ? Me demande t-il en se retournant.
— Je ne tremble pas.. mentais-je mal à l'aise en arrêtant mes mouvements de main.
— Si tu trembles... je le sent. Ça fait bouger le lit. Dit-il sûr de lui. Tu as froid ?
— Non. Laisse moi dormir. Mentais-je en croisant les bras en mettant mes mains froides sous mon t-shirt pour les réchauffer.
— Menteuse... dit-il en posant sa main sur ma main sur mon bras froid.
J'avais la chair de poule, sa main était si chaude sur ma peau si froide. Je la repoussais gênée.
— Tu es gelé punaise. Dit-il choqué. Comment ça se fait ? Tu n'as pas de pull? Demande t-il en ayant constaté mon petit t-shirt avec mes bras nues.
— Non. Dis-je en pensant à Mechi. Occupe toi de tes affaires maintenant. Je m'en fiche, je n'ai pas vraiment froid.
— Tu veux tomber malade ? Parce que là c'est réussi. Dit-il en allumant la petite lumière de sa lampe de chevet, il me regarda à l'autre bout du lit frissonner puis se leva pour aller chercher quelque chose dans l'armoire.
Qu'est-ce qu'il faisait ? Pourquoi n'essayait-il pas simplement de dormir au lieu de m'embêter ? Il referma l'armoire après avoir trouvé ce qu'il voulait. Il revenait se mettre dans le lit puis me tendit l'étoffe qui était dans ses mains. Un pull bleu à lui. Je le reconnaissait. C'était celui qu'il mettait très souvent.
— Mets le et ne fais pas d'histoires c'est bon. Soupire t-il avec un sourire, sachant que j'allais redire quelque chose.
— Pourquoi? Demandais-je surprise en le prenant. Je ne t'ai rien demandé.
— Parce-que j'en avais envie. Bon arrête de m'empêcher de dormir tête de crapaud. Dit-il en se rallongeant avec un sourire.
Je souris discrètement avant de lui mettre un grand coup dans le torse pour ce surnom. Il savait que je ne voulais pas qu'il m'appelle comme ça mais il continuait. Je détestais ça. Ce dernier sourit comme un con et j'enfilais son pull car je commençais sérieusement à devenir un glaçon. Je remarquais qu'il m'observait discrètement le mettre au dessus de mon t-shirt.
— Il me va beaucoup mieux à moi mais bon... dit-il en m'observant étrangement dans son pull.
— Évidemment.. dis-je en soupirant, me rallongeant loin de lui.Tout va mieux à Monsieur sa majesté c'est ça hein?
— Ta tout compris. Et tu peux aussi m'appeler Dieu. Je préférerais. Continue t-II encore de parler.
— Roh tais toi.. soupirais-je excédée en créant un petite frontière au milieu du lit entre nous avec des coussins puis en éteignant ensuite la lumière.
— Mais non.. c'est toi qui devrais te taire. Moi je n'ai absolument rien dit et puis tu n'étais pas obligé, je ne m'approcherais pas de toi dans la nuit tu sais. Je n'ai pas envie de faire un cauchemar après t'avoir touché. Rétorque t-il après m'avoir regardé faire.
Je fermais les yeux avec un petit sourire sur les lèvres, évitant de répondre pour qu'il continue. Je commençais déjà un petit peu à me réchauffer avec son pull qui sentait son odeur mais j'avais encore froid aux jambes. Plus tard, je m'abandonnais complètement dans les bras de Morphée et dans le même lit de celui que j'aimais. Comment allons-nous cohabiter les prochains jours si nous devons rester dans la même chambre ? Surtout qu'il commençait déjà à me sortir par les yeux. J'espérais qu'on trouverait vite une solution...
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Relation interdite
FanfictionMartina: Jorge ?... Dit-elle en sentant une présence derrière elle. Le jeune homme qui se tenait à 1 mètre d'elle commençait à se rapprocher plus près, puis caressa sa joue d'un geste tendre ce qui n'était pas dans ses habitudes. Jorge: Tini.. Piqu...