Chapitre 83 : La faute à pas de chance

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- Parce que c'est de ma faute si tu es tomber dans le coma. Si j'avais pas fais ce mouvement brusque, tu ne serais pas tomber dans le coma et rater quasi 6 mois de la vie des enfants ; dit Billie. A chaque fois que j'ai l'impression de me rapprocher de toi, je sens que je vais faire quelque chose qui va encore t'éloigner de nous, de moi. Et ça, je ne le supporterais pas.

- Billie... Ce n'est pas de ta faute. Ce jour là, c'est moi qui étais sur toi et qui te chatouillais. Tu n'as fais que te défendre. Si je suis tomber et que je me suis cogné, c'est pas de nos fautes. C'est juste... La faute à pas de chance. J't'en supplie mon amour. Arrête de t'infliger tout ça. Arrête de te faire souffrir. Et arrête de me fuir. Parce que je ne vais pas le supporter très longtemps.

- Désolée...

Je pose mon pot de glace à côté de moi et me lève. Je pose mes mains sur les joues de Billie et viens l'embrasser. Lorsque nous n'avons plus d'oxygène, nos lèvres se séparent. Billie pose son front sur le mien.

- Je t'aime tellement ; soupire Billie.

- Moi aussi je t'aime mon amour.

La sonnette de la maison retenti.

- Ça doit être mes parents. Ma mère m'a envoyé un message ce matin pour me dire qu'ils passeraient ; dis je.

- J'y vais. Tu t'occupe des enfants ?

J'acquiesce en sortant de la pièce. Je vais m'occuper des enfants.

Point de vue de Billie

Je descends ouvrir aux parents de Clara. Je les fais entrer. Nous allons dans le salon.

- Installez vous. Euh... Je peux vous demandé un petit service ? dis je.

- Vas y ; me répond Victoire.

- Clara se souvient de moi. Et... J'aimerais bien passer la soirée et la nuit en tête à tête avec elle. Pour qu'on puisse se retrouver. Est ce que vous pouvez garder les enfants ?

- Bien sûre !

- Merci.

À ce moment, Clara et les enfants arrivent.

- J'ai un coup de fil à passer. Je reviens ; dis je.

Point de vue de Clara

Billie m'embrasse tendrement avant de sortir du salon. Les triplés courent dans les bras de mes parents.

17 heures 15

Mes parents sont toujours là. Nous discutons tous ensemble. Mais à un moment, Billie se penche sur moi.

- Faudrait que t'ailles te préparer et que tu prépare tes affaires pour la nuit et pour demain ; m'annonce ma femme.

Je fronce les sourcils.

- Je t'emmène passer une fin de journée, une soirée et une nuit en tête à tête avec moi même. Et c'est pas tout près. Donc faudrait qu'on y aille d'ici max 30 minutes.

- D'accord... Je peux au moins savoir ce que je dois emmener ?

- Une belle robe pour ce soir et une tenue relax pour demain.

- Okay.

Je me lève, pose un chaste baiser sur les lèvres de Billie et vais dans la salle de bain. Je me lave avant de me préparer et de préparer mes affaires. Quand je redescends, je pose mon sac dans l'entrée et retourne dans le salon. Billie reste bouche bée. Je m'approche de Billie et viens l'embrasser. Ma femme sourit contre mes lèvres.

- On peut y aller ; dis je, en lâchant ses lèvres.

- Alors c'est parti.

Nous disons au revoir aux enfants et à mes parents. Puis nous allons dans la voiture. Billie démarre. Je regarde le paysage défilé sous mes yeux.

- Tu m'emmène où ? finis je par demandé.

- The Westin Long Beach pour cette nuit. Et... À L'opera Italian Restaurant pour le dîner.

- Sérieusement ?

- Oui.

- Mais c'est hyper cher là bas.

- J'm'en fou. J'ai les moyens et je veux te faire plaisir. Je sais que L'opera Italien Restaurant est l'un des restaurants où tu voulais absolument aller.

- Oui mais pas que tu paye tout.

- On fait demi tour alors ?

- Non non non !

- C'est bien ce qui me semblait. On va d'abord à l'hôtel pour déposé nos affaires et on ira au restaurant après. Cela vous convient il mademoiselle ?

- Oui madame.

Au bout de 30 minutes, Billie se gare sur le parking de l'hôtel.

Your Ocean Eyes [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant