Your Ocean Eyes [Tome 2]

Chapitre 9 : Premiers jours à la maison

Sasha, Elliott, Céleste et moi sommes de retour à la maison depuis 3 jours. Même si on s'était fait un planning pour s'organiser avec les petits, Billie et moi avons un peu de mal à le respecter. Après, on est tout les 5 à la maison que depuis 3 jours. Ça a encore le temps de changer. Mais c'est un peu mal parti. Billie a un peu de mal avec les biberons et les couches en pleine nuit.

Des pleurs se font entendre dans le babyphone. A côté de moi, Billie râle.

- Vas t'en occupé babe. Moi je suis trop crevée ; dit elle.

- La prochaine fois c'est toi qui y vas.

- Mmm Mmm... Laisse moi dormir...

Je soupire et me lève. Je vais dans la chambre des enfants. J'allume la lampe de chevet et m'approche de chaque petit lit.

- Chut babylove. On va aller manger ; dis je en berçant Céleste.

J'éteins la lampe et descends. Je prépare un biberon et vais dans le canapé. Je donne le biberon à Céleste. Celle - ci s'endort en le buvant. Mais dès que j'essaie de lui enlevé la tétine de la bouche, elle se remet à boire. Quand le biberon est vide, je le pose sur la table basse. Des pleurs retentissent. Au moment où je me lève, les pleurs cessent. Du coup, je me rassois. Billie arrive dans le salon quelques instants plus tard. Je pose Céleste dans son transat, l'attache et libère Billie d'Elliott. Je profite d'être penchée sur ma petite amie pour l'embrasser. Je finis par aller préparer les deux derniers biberons. Lorsque je reviens, Billie s'endort à moitié.

- Tiens mon amour. Le bib' de Sasha ; dis je en lui tendant un biberon.

Billie le prend. Elle teste la chaleur et met la tétine dans la bouche de Sasha. Je fais pareille avec Elliott. Billie soupire.

- Tu crois qu'ils vont vite faire leurs nuits ? me demande ma petite amie.

- J'en sais rien. Pourquoi ?

- Je sais pas. Ca me fait drôle de me lever dans la nuit pour les biberons.

- Y'a beaucoup de choses, je pense, qui vont nous faire drôles. Comme quand ils vont faire leurs premières dents, leurs premiers pas ou qu'ils vont dire leurs premiers mots. Mais ce qui va nous faire drôle aussi, c'est tout les jours qu'on va passer à l'hôpital pour Céleste.

- C'est vrai.

- Il faudra qu'on fasse attention à certaines choses.

- A quoi ?

- A ne pas délaisser l'un des trois enfants ou à ne pas délaisser notre couple.

- Je suis d'accord avec toi babe.

Billie et moi nous regardons. Un large sourire se dessine sur les lèvres de Billie.

- C'est Sasha qui va gagner ; m'annonce ma petite amie.

- Qui va gagner quoi ?

- La course de Je finis mon biberon le premier.

- Dans ce cas, c'est Elliott qui va gagner.

- Comment tu peux en être sûre ?

- Parce que son biberon est vide. Et que Sasha préfère dormir plutôt que de terminer son bib'. Si tu t'étais levée les nuits précédentes, tu l'aurais su. Sasha n'a encore jamais finit ses biberons de nuit.

Je me lève, récupère le biberon vide de Céleste et vais dans la cuisine. Je mets les deux biberons dans l'évier et retourne dans le salon. Céleste gigote dans son transat. Je pose Sasha dans son transat, l'attache et prends Céleste dans mes bras. Je vais lui changer sa couche. Une fois sa couche changée, son biberon régurgité et sa bouche nettoyer, je berce Céleste jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Je la mets au lit. Puisque Billie s'est endormie dans le canapé, je m'occupe également des garçons. Je retourne dans le salon. Je me penche sur Billie et viens l'embrasser tendrement. Celle-ci ouvre les yeux. Elle fronce les sourcils.

- T'es chiante à me réveiller. Fous moi la paix ; râle Billie.

- J'te réveillais pour que tu vienne dormir avec moi au lit. Mais t'sais quoi. Dors ici.

Je me lève et pars dans la chambre. Billie me rattrape rapidement. Avant que je m'allonge, Billie attrape mes hanches. Elle me tire contre elle.

- Madame est réveillée à ce que je vois.

- Excuse moi pour tout à l'heure. J'aurais jamais dû te parler comme ça.

- Ne me parles plus jamais comme ça. C'est clair ? demande je en me retournant.

- Oui babe.

J'attrape le col de pyjama de Billie et pose mes lèvres sur les siennes. Je pousse doucement ma petite amie sur le lit. Lorsque nous sommes allongées, je lâche ses lèvres et me blottie dans ses bras.

- Je t'aime ; souffle je.

- Je t'aime aussi.