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Cette femme est vraiment faite pour moi. Je la regarde se dandiner, assise près de moi, tout en me foudroyant du regard. Qu'est-ce que j'aimerais la monter à l'étage et lui faire revivre ce petit moment de liberté sexuelle, d'il y a déjà plus de deux heures maintenant, que le temps passe vite, mais cela serait déplacée. Surtout que je soupçonne, malheureusement, la gouvernante de mes parents, d'avoir révélé à ma mère, ce qu'elle m'a vu faire à ma dulcinée là-haut. Car après le passage express de ma génitrice en cuisine, elle ne fait que regarder tous mes faits et gestes. Ça en devient presque comique.

Mais qu'elle se rassure, ma belle n'est pas très enthousiaste à un éventuel rapprochement de ma part. Elle est plus orientée, en cet instant, à trouver un moyen de se venger, voire de m'arracher les yeux, si elle le pouvait, ou pire encore à me castrer sur place, pour ce que je lui ai fait vivre à table et en ce moment même. Alors, elle peut profiter de la discussion, au lieu, de passer son temps à me reluquer et répondre complètement à côté aux questions qu'on lui pose.

J'accepte sans broncher le petit éloignement que m'impose Paloma. Je ne veux pas plus l'énerver qu'elle ne l'est déjà. Son mécontentement n'a pas cessé de croître depuis une bonne heure, dès qu'elle s'est aperçue de ma petite surprise dans son minou. Présent, que j'ai mis à fonctionner alors qu'on était en plein milieu du dessert.

A partir de là, je n'ai droit qu'à des regards menaçant de sa part, voire par moment des petites tapes dans les côtes lorsque nous étions à table, mais elle a fini de m'en octroyer dès que nous sommes passés au salon. Dommage ! Je trouvais cela plus marrant que ses yeux furibonds qu'elle me jette à présent.

Apparemment, elle n'a pas apprécié mon cadeau, c'était de le prévoir, elle est bien trop pudique pour assumer son fort désir ouvertement. Je suis persuadée que la donne aurait été différente si je lui avais fourré à la maison hors de tous ces regards indiscrets. Mais, moi, en revanche, je n'aurais pas pris mon pied. Et je dois dire, que je suis très content de moi. La voir totalement désarçonnée entre son envie de me hurler dessus et de me faire payer ce que je suis en train de lui faire vivre, et celui de prendre beaucoup de plaisir en se laissant aller aux nouvelles sensations que ce joujou peut lui procurer, m'occasionnent une euphorie que je ne peux dissimuler.

— Tout va bien, chéri ? s'inquiète ma mère de m'entendre rire tout seul dans mon coin.

— Oui, parfaitement bien ! Je suis très content que l'on soit tous réuni cette année, je tente comme je peux de ne pas éveiller les soupçons sur mon enchantement.

Mais mon passe-passe a du mal à fonctionner. Et avec Paloma qui ne cesse de gesticuler avec son derrière, et qui se met, à ce moment précis, à gémir de plaisir, cela n'arrange pas mes affaires. Tout le monde se met à nous regarder avec curiosité.

— Excusez moi, je ne me sens pas très bien, annonce ma belle avant de s'éclipser d'une manière pas très orthodoxe du salon, tout en se dandinant jusqu'à l'entrée, m'empêchant ainsi de la voir jouir de plaisir.

Oui, je suis un vrai sadique, je l'avoue. Quand j'ai imaginé ce petit stratagème, je ne le voyais pas ainsi. Je pensais naïvement que je serais le seul à profiter de ce spectacle, pensant qu'il serait invisible vis-à-vis des autres. Mais j'avais oublié que mon ange n'est pas habitué à contenir son plaisir. Elle est plus accoutumée à se laisser envahir et à exprimer fortement ses émotions.

Je me suis mis dans une galère monstre sans le vouloir. Comment je vais pouvoir m'échapper d'ici, sans que la foudre ne s'abatte sur moi ?

— Tu devrais aller la rejoindre ? me recommande Luna.

— Oui, elle a peut-être besoin d'un cachet ou d'une couverture, confirme ma mère, les dires de ma belle sœur, mais pas sans me prévenir. N'en profite pas pour faire tes petits jeux stupides dans les couloirs.

Ce qui me certifie qu'elle sait pour ma petite excursion de toute à l'heure dans la chatte de ma belle, mais qu'elle ignore tout, de celui que je viens de faire vivre à ma dulcinée. Je me rends compte à présent que ce n'était pas une bonne idée, de fourrer une boule de plaisir dans le sexe de ma délicieuse partenaire.

C'est avec la peur au ventre que je me dirige vers les toilettes du rez-de-chaussée, où elle ne se trouve plus. J'en profite pour faire ma petite vidange, toute en réfléchissant à la meilleure des manières d'aborder mon petit trésor qui m'a bien fait rire ses deux dernières heures, et aussi bien souffrir. J'ai encore les stigmates de ses coups sur les côtes.




Publié le samedi 7 août 2021

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Et on tourne la page pour découvrir la suite, 

Bonne lecture !

L'initiation à L'amour Désir et Amour Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant