PDV d'Izuku.
Je suis embarqué par la police dans une de leur voiture. En même temps ils n'allaient pas m'emmener dans un autre véhicule qu'un véhicule de la police.
Je n'ose même pas imaginer à quel point cela serait ridicule si les gens étaient emmenés par la police dans un camion glace.
Déjà que les policiers présents ne ressemblent pas aux policiers que l'on voit dans les séries américaines. Ils sont plus proche de l'agent 212 que des policiers américains. L'inspecteur Gadget ne ferait pas tâche au milieu d'eux.
Je vois ma mère qui est en sang, elle a été blessée quand les policiers sont rentrés. Ils ont dû la pousser violement et elle s'est blessée en tombant. Ils croiraient quoi ? Que j'allais pouvoir m'enfuir ? Je ne sais pas voler que je sache.
Le silence est mon seul compagnon pendant le trajet. Les policiers ne me parlent pas. Ils sont plus silencieux qu'une tombe.
Je rentre dans le poste de police, menotte aux poignets. Tout le monde me surveille, je ne suis pas si dangereux que ça quand même. A la limite avec mon équipement ok je pourrais faire quelque chose mais sans, je ne vois pas trop ce que je pourrais leurs faire dans cette situation en plus avec les mains liés.
Je suis amené dans une salle interrogatoire. Je sais très bien qu'ils vont tout faire pour me faire craquer quitte à utiliser des techniques interdites par Amnesty International, ils n'ont pas tant changé leurs méthodes depuis les années 2000. La garde à vue est littéralement plus dure que l'emprisonnement.
On me fait poireauter pendant des heures.
Cela me laisse le temps de réfléchir à leurs raisons de faire ce petit manège.
Je suis déjà foutu bien avant qu'ils ne viennent me chercher, je ne vois pas l'intérêt de me foutre encore plus la pression. A moins qu'ils pensent que j'ai des infos qui pourraient les aidés. Je ne dois pas flancher.
La porte s'ouvre. L'interrogatoire va commencer.