Chapitre 32

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PDV de Kuhatsu.

On me fait rentrer dans la salle d'interrogatoire. On me fait attendre. On dirait qu'ils pensent que je suis coupable de quelque chose.

Mais cette chose n'est pas du tout une raison de m'en vouloir. Cependant j'ai osé toucher au sacré pour eux, c'est juste les alter, je veux savoir comment manipuler le gène des alter. Enfin bon pour moi c'est déjà foutu. Mes expériences ont prédéterminé quel alter je vais garder pour toute ma vie.

Mais eux ne peuvent pas imaginer que quelqu'un irait prendre des risques pour faire cela. Le risque de perdre son propre alter.

Je l'ai fait mais le monde n'est pas encore prêt à recevoir toutes ses connaissances.

Je ne fais que bailler devant la vitre teintée.

Je ne sais pas trop ce qu'il se passe derrière mais je leur fais comprendre que leurs petits trucs ne marcheront pas contre moi.

J'entends des bruits sourds derrière la vitre teinté.

Je vois Endeavor qui entre dans la pièce.

Cela n'aurait pas été mon premier choix. Même si ce dernier reste intimidant.

Il me fait signe de m'asseoir.

-Endeavor : Alors comme cela ton alter a disparu. Pourtant tu as encore l'air d'être suffisamment sûr de toi pour venir me faire des reproches.

-Kuhatsu : C'est une question de courage et d'intégrité pas d'alter.

Je le vois hausser un sourcil.

-Endeavor : Comment as-tu perdu ton alter ?

-Kuhatsu : Même moi je l'ignore tout ce que je sais c'est que je n'arrive plus à produire mes sphères pour le combat. C'est tout ce que je sais.

Attend-il y a All For One qui est censé toujours être en vie. En plus il n'y a que lui pour faire des nomu.

-Kuhatsu : Tout ce que je sais qu'un jour je me suis endormi à un endroit de mon atelier et que je me suis réveillé je n'étais plus au même endroit que là où je me suis endormi.

Je mens avec autant d'aplomb qu'un homme politique.

-Endeavor : Je vois.

Vu qu'il y a une part de vérité dans ce que j'ai déjà dit cela devrait aller.

-Endeavor : Ok tu es libre. Je ne suis pas content de ce que tu m'as dit mais je ne vais pas laisser mes émotions interférer avec mon travail.

Je peux partir libre du commico. Ils risquent de me surveiller, ils peuvent le faire autant de fois qu'ils le veulent, ils ne pourront jamais vraiment me surveiller. 

Izuku TodorokiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant