01| L'heroine endurcie

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⚠️Tw: harcèlement scolaire⚠️

Nami: 14 ans

Après la disparition de mon père j'ai décidé de me mettre à la recherche de quelconques informations sur Keigo. Mais aucun article ne semble concerné un jeune homme avec des ailes et sa mère ayant été retrouvé après l'arrestation d'un criminel. Je ne suis même pas sûr qu'ils soient tous les deux en vie.
Mais je ne perds pas espoir.

A l'école certaines personnes s'amusent à m'embêter parce que selon eux je n'ai pas d'alter. Il est vrai que je ne l'ai jamais utilisé à l'école même lors des entraînements. Ils me parlent avec des mots incompréhensibles, sans doute inventés, afin de m'obliger à les faire répéter et qu'ils puissent me rappeler que je ne parle pas extrêmement bien le japonais.

Après ils me bousculent dans les couloirs m'attrapent par le col de mon uniforme et m'attache à un porte manteau afin que je sois obligé de les supplier car je suis trop petite pour descendre toute seul. Ils m'insultent, me frappent et me menacent enfin bref la total quoi. Quand c'est pas mon père c'est eux...

Bon la j'ai cours d'anglais donc je dois y aller. Malheureusement je suis dans la même classe que l'un des emmerdeurs.

Je marche dans le couloir en direction de ma salle:
« Oups pardon je t'avais pas vu ! A bah non en faite je te voie toujours pas ! T'es où sale cure dent ? j'aurais besoin qu'on m'enlève le résidu de mon repas tu pourrais le faire étant donné que tu ne l'as toi même pas pris ! ricane un jeune homme correspondant à la personne dont j'ai parlé un peu plus haut.
- Ce n'est pas le moment... nous avons cours d'anglais... soufflai je.
- Pas grave on sèche vient par là ! Sur ces mots il m'attrape par le col et je bascule en arrière me faisant étrangler au passage.
- Lâche moi !!!»

Il m'a trainé comme ça dans toute l'école jusqu'à arriver à un endroit que je connais bien malheureusement.

Il m'a fait passer devant lui avant de me plaquer contre le mur de béton. Le choc me fit craquer les os et j'ai eu une petite plaie au niveau de la main (que l'eau me guéri très vite).

Il avance son visage de plus en plus jusqu'à que je ne puisse plus détourner la tête sans le touchée.

« Tu sais tu as beau être fine comme un cure dent, ça ne t'empêche pas d'être belle »

Je compris vite ce qui aller se passer si je ne me dépêcher pas d'agir. Alors qu'il me met une main dans l'uniforme afin de le défaire. Je m'approche de lui pour poser mes lèvre sur les siennes afin d'avoir le plus d'humidité possible à ma disposition. Je me suis décomposé au même moment où il réussissait à me défaire les boutons de ma chemise.

Je me suis recomposée plus loin sans regarder derrière moi.

Mais peu de temps après. A quelques pas de ma salle de cours. Je m'évanouis sans doute car cela va faire plus de trois jours que je n'ai pas mangé ni dormi... mais alors que je tombais au sol je le vis, au loin volant dans la cours avec ses belles ailes rouges.

Après m'être endormie je ne pouvais plus l'admirer...je ne sais pas si cela était un rêve ou la réalité mais j'étais certaine maintenant qu'il était en vie, comme un pressentiment.

Je me réveille dans un espace exiguë avec un masque à oxygène sur le nez et la bouche.

J'étais dans un ambulance. Une infirmière me demande:
-   Tu n'as pas mangé depuis combien de jours ?
- Je ne sais pas... lui répondis je avec une voix roque.
-   En vue de son état je dirais au moins 6. Dis un homme derrière elle entrain de préparer une perfusion.
- C'est beaucoup... et je penses que tu n'as pas dormi aussi ? Ajouta l'infirmière
J'acquiesse sans me justifier. Avant de retomber dans le sommeil.

Toujours le même cauchemar défilé dans la tête à chaque fois que je fermé les yeux : Keigo qui disait à mon père d'arrêter de me frapper se mettant entre nous puis se faisant jeter sur le côté. Keigo qui saigner de l'arcade et moi qui le soignais. Lui et moi nous promettions de devenir des héros afin de sauver les personnes victimes du même calvaire. Avant d'être séparé l'un de l'autre par les flammes de Touya nous éloignons un peu plus à chaque fois qu'on se débattait.

Je me réveille en sursaut à l'hôpital. Cherchant désespérément des yeux une figure apaisante: Keigo ou Touya. Mais aucun des deux ne pouvait être là. C'est alors que je sens quelque chose sous mon oreiller.

Je le soulève et j'y trouve en dessous: une plume rouge comme le sang aussi belle que la pluie qui ricoche sur le béton. Je murmure :
-  Keigo...



Et voilà c'est la fin de ce chapitre j'espère qu'il vous aura plus ! Il est un peu plus court que le précédent car beaucoup moins de choses à raconter ! Merci pour votre lecture et à bientôt !

La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant