15| Obstacle

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Nami : 15 ans

J'avais l'impression que la chute était interminable, pourtant je savais que je n'étais tombée que quelques secondes. Quand je m'attendais à entrer en contact avec le sol j'atterris sur un filet qui était tendu de part et d'autre des façades. Après m'être battu pour en sortir, je remarquai une toute petite caméra sur un mur, ce qui signifiait sans doute que ce n'était pas fini pour moi.

Alors j'analysai, et je m'étais aperçu que les façades étaient anormalement bien creusées. Il y avait de forte chance que je puisse les escalader, sachant que la faille s'étendait à plus de 100 mètre, je me mis à courir pour atteindre sa limite, je ne voulais pas donner la réponse aux autres concurrents.

Une fois arrivé au bout, je commençais à escalader le plus vite possible, et au bout de cinq minutes j'étais arrivée. Bien entendu j'avais un peu galéré, car non seulement mon corp n'était pas très bien préparé mais en plus j'étais blessé.

Ma blessure a l'épaule me démangeait et elle s'était remise à saigner. Mais sans perdre de temps je me dirigeai le plus vite possible à la prochaine épreuve. Quel fut ma surprise d'y découvrir du sable mouvant, plus d'une vingtaine de personnes y était coincé et les premier candidats sortaient à peine de cet horreur.

Je réfléchissais. Je savais que UA n'aurait pas mis une telle épreuve en sachant qu'elle éliminerait beaucoup trop de personnes. Alors il y avait forcément des endroits fait d'une autre matière.

J'observai chaque recoin dans l'attente d'une réponse. Et c'est là que j'ai remarqué la différence de couleur minime d'une partie de la zone. En effet, sur la gauche, le sable était plus claire et semblait moins mouillé, personne n'avait essayé d'y passer car il n'y avait pas de trace de pas. Je me suis approché et ai mis un pied pour vérifier mon hypothèse.

Personne n'était derrière moi, donc si je traversais normalement, seul les participants ensevelis me verraient, et ça m'étonnerais qu'ils donneraient la solution aux prochains.

Alors, seul les plus attentifs pourront emprunter le même passage que moi. Je me suis mise à courir le plus vite possible sur le sable et, par chance mon analyse était la bonne.

Je suis arrivée au bout de cette épreuve plus vite que la première. Le troisième obstacle se situait à au moins 2 km du précédent, du fait, j'étais épuisé quand je suis arrivée. J'ai failli sauter de joie en voyant que l'obstacle était comme qui dirait... aquatique. Un bassin s'étendait sur une longueur d'environ 200 mètres, il devait y avoir des choses dans l'eau, car il n'était pas rare de voir l'un des candidats se faire aspirer dans l'eau et réapparaître juste devant le départ.

J'allais pouvoir me réhydrater, ce qui allait me permettre de me redécomposer si j'en avais besoin. Je fis un pas dans l'eau et sa fraîcheur soulagea instantanément ma douleur à l'épaule. Je plongeai et je pus voir ce qu'il y avait sous l'eau : des tourbillons qui partaient d'un peu partout dans le bassin mais menaient tous au départ.

J'ai manqué de peu un candidat qui me fonçait droit dessus. Il s'agissait d'Ito. Je ne l'avais pas vu réussir la première épreuve.... Deux secondes plus tard un poisson arriva de la même manière, il s'agissait de ma camarade du début. J'avais un avantage car je pouvais rester beaucoup plus longtemps sous l'eau qu'eux, mon record étant 20 minutes. En effet, mes poumons utilisent le peu d'oxygène présent dans l'eau pour se limiter au strict minimum dont j'avais besoin pour respirer.

Pour faire clair, je pouvais un peu respirer dans l'eau. J'ai évité très facilement les tourbillons en passant en dessous d'eux. Je fus la première candidate à sortir de là. Enfin c'est ce que je pensais, quel fut mon étonnement de voir une sensu coller à mon mollet, c'était répugnant. Hori était redoutable et prête à tout. Tant mieux, j'allais la laisser être première afin que ce ne soit pas moi la candidate désavantagée au prochain tour.

Elle reprit sa forme humaine et je lui ai adressé quelques mots:
« On t'as déjà dit que ton alter était fascinant mais parfois répugnant !
- Désolé ! » me répondît elle en essayant de retenir un rire.

C'était l'une des seules de ma classe ne me méprisant pas. Nous courûmes le plus vite possible vers le dernier obstacle, même si elle allait plus vite car elle s'était métamorphosée en chat.

Une fois arrivé, elle ne perdit pas de temps à analyser et fonça dans la jungle de ronces se dressant devant nous. Elle se faufila sous la forme d'un serpent même si elle n'allait pas aussi vite qu'on pourrait le penser. Moi, je réfléchissais (encore).

Aucune faille ne pouvait être détecté, alors j'ai opté pour la solution d'essayer de les décomposer, même si je n'arrivais presque pas à la faire et que ça m'obliger de le faire une par une.

Plusieurs fois je me suis coupée et même assez profondément, mais c'était largement supportable par rapport à d'autres blessures que j'avais déjà eu a endurer. Je suis ressorti de là les jambes en sang et l'uniforme bleu était devenu rouge. Je me ruais vers l'arrivée que je voyais à quelque mètre. Mais, alors que j'allais arriver au tunnel, un trou apparu juste sous mes pieds. Et Ito en sorti m'attrapant les jambes en me plaquant au sol. Je me suis défendu, au point de nous immobiliser tous les deux. Mais, au dernier moment, je vis sa main se glisser dans sa poche et en ressortir armée d'une lame en métal...





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La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant