36| Émotion

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⚠️ TW: Crise d'angoisse, vomissement et allusion aux ts ⚠️

Nami : 15 ans

Comme mon uniforme était trempé et que je n'en avais pas un de rechange, je suis rentré chez moi pour le reste de la journée avec des travaux de japonais. Hawks n'était pas là car il était en pleine formation héroïque et il n'allait pas rentrer avant demain. J'étais donc seule, dans une maison de plus 100 mètres carrés. Étonnamment, rien ne m'arriva, ni crise de je ne sais quelle maladie ni incident tel qu'un feu de casserole. Bon, il est vrai que je n'ai pas vraiment très bien dormi...

***

Une semaine s'était écoulée depuis l'incident avec Hori et j'avais l'impression que ma dépression était encore plus forte qu'avant... J'avais sans arrêt des idées noires parfois sans aucune raison... J'étais actuellement entrain d'observer la lame de mon taille crayon un peu dans la lune.

Mon professeur d'anglais me tira de ma contemplation par une question assez... compliqué pour moi ?: « Dis moi Yunami, comme nous sommes sur le sujet du futur, comment te vois tu dans 10 ans ? »

Je jetai un coup d'œil à mes camarades pour voir leur réaction et ils avaient l'air si peu intéressés par ma réponse que je ne pus m'empêcher de répondre :

« Tout le monde a l'air de s'extasier sur cette question donc je passe mon tour... si vous n'y voyez pas d'inconvénient...
- Euh... baffouilla le héros.
- Moi je me vois numéro 1 des héros !!! coupa Kawasaki.
- Et moi je serai numéro 2 !!! s'exclama un autre. »

Toute la classe se battu pour savoir qui sera le numéro 2 car personne n'osait contrarier Akura comme d'habitude. Presentmic eut beaucoup de mal à ramener le calme, quand ce fus le cas, Kawasaki ricanait encore :

« Et toi Hisuki, tu te vois combientièmes !!? 652e ?!!! » Tout le monde ria sur cette remarque.
« Dis nous, alors tu te vois où ?!  cette question venait d'Hori alors spécialement pour elle j'allais répondre.
- ... si vous tenez tant à savoir...
-Aller accouche !!! ricana Tensei.
- Dans dix ans je serai sans doute morte... »

Un blanc s'en suivit avant que ma classe explosa de rire. Je sentais la crise d'angoisse monter alors je me levai et essayai de sortir la salle. Mon professeur m'attrapa le bras mais je me défis de sa poigne facilement en
décomposant mon membre. Je courais vers les toilettes.

Une fois arrivé, je me penchais devant un évier et vomis tout ce que j'avais ingéré dans la journée. J'éclatais en sanglots, extériorisant toutes les émotions intenses que j'avais gardé pour moi ces dernières semaines. Pour la première fois depuis mon entrée à UA, je remettais en cause mon rêve de devenir héroïne. Après tout, si je n'arrive pas à encaisser ces moqueries alors comment pourrais je le faire avec des familles endeuillées ou bien des conflits... Dans ce genre de moment, mon cerveau réfléchis tellement que j'ai l'impression qu'il va exploser. Ma douleur était telle que je m'arrachais les cheveux et hurlais en tapant les parois de la cabine où je m'étais réfugiée. J'avais fait en sorte que mes cries ne soient pas audible en humidifiant l'air de la pièce ce qui avait pour effet d'enfouir le son comme si j'étais sous l'eau. Je tremblais et je savais que ma tension était montée mais pas de quoi déclencher une crise de tachycardie. Trop de phrases que j'avais prononcé à un moment de mon existence circulaient dans ma tête :

« TOUYA !!!....... LACHE MOI !!!.... PAPA ARRÊTE... ARRÊTE...ARRÊTE... Arrête...arr... »

Je me relevais pour revomir et ce fus ainsi pendant un temps que je ne pouvais déterminer : je pleurais suite à la douleur et aux souvenirs qui devenaient de plus en plus nets. Puis vomissait de la bile...

Lorsque je parvins enfin à me calmer un minimum, je me levai et ouvris un robinet. J'attendis que la vasque se remplit et une fois cela fait, immerger ma tête dans l'eau froide. Cela me permit de retrouver complètement mes moyens. Je regardais l'heure et vis que j'étais là depuis à présent 30 minutes, ce qui signifiait que c'était la pause et que mes cours de la matinée étaient finis. Je respirais un bon coup avant de levai les yeux vers mon reflets. J'étais encore plus pâle que d'habitude comme si ma peau était translucide et mes yeux étaient cernés comme si cela faisait une semaine que je n'avais pas dormi (ce qui pour une fois, n'était pas là cas). Je ne pouvais définitivement pas sortir comme ça et de toute façon, je n'allais pas manger maintenant car les vomissements m'avaient coupé l'appétit. Je me suis donc recoiffer de sorte à me dégager le visage et ai ajusté mon uniforme. Je ne pouvais estimer le poids que j'avais perdu mais je savais déjà que tous mes efforts pour en reprendre avaient été détruits en une journée.

10 minutes plus tard, je me décidais à sortir pour prendre l'air mais au moment d'ouvrir la porte, quelqu'un entra... un...homme.

Je l'avais déjà croisé dans les couloirs mais il ne m'avait jamais adressé la parole et ce n'était pas moi qui allait le faire. Je le voyais souvent parler avec Kawasaki ce qui était la principale raison du pourquoi je ne lui avais jamais parler. Cependant, il n'avait rien à faire ici car c'était les toilettes des femmes et lorsque je voulut lui dire qu'il s'était trompé il me répondît : « Je ne crois pas m'être trompé non... » Il avait un sourire malicieux. Le jeune homme me poussa puis entra.

Je ne m'attendais pas à voir derrière lui, trois autres garçons tout aussi baraqués que lui...



Coucou, je tenais à faire un avertissement à propos des chapitres à venir. Ils comporteront des sujets sensibles tel que ceux dans les TW de celui ci mais également autre. Je ne compte pas mâché mes mots donc si vous savez que vous êtes sensible aux sujets que je mettrai en Trigger Warning, je vous invite à sauter ces chapitres.
Merci de votre lecture !!!

La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant