La vague du tsunami

88| TsuNami

Nami : 18 ans

Lorsque nous fûmes rentrés, j'avais immédiatement intimé à Keigo d'aller prendre un bain pour que je puisse refermer sa plaie.

Après avoir enfiler des sous vêtements de sport, je le rejoignais dans l'eau.

Instantanément, celle-ci vint me réhydrater, remontant tout le long de mon corps.

Je m'assis derrière mon copain et commençai à lui mouiller la plaie qui était encore bandée.

Une fois sûre que je n'allais pas lui faire mal en lui retirant le pansement, je le déroulai délicatement.

Je commençai ainsi la transvasions jusqu'à mon corps. Tandis que Keigo se mit à parler :

« Je suis tellement fier de toi Yuyu...
- Chut... j'essaie de me concentrer... »

Il commença à rire et je le forçai à arrêter tout de suite.

Lorsque sa peau était redevenue lisse, je caressais son dos. Il ne put retenir un soupir.

Je me déplaçais de sorte à être face à lui et lui souris. Puis, il me demanda :

« Quand as-tu appris à perfectionner tes illusions ?... »

Je me rapprochai et, tandis que je détaillai chacun des traits de son visage, je répondis :

« Durant ces derniers mois au lycée, mes professeurs nous ont aidé à parfaire nos techniques. Tu devais être à Kyushu toutes les semaines c'est pour cela que tu n'as pas pu le remarquer... »

Il rigola avant de m'embrasser le front et de se lever.

J'affichai une mine boudeuse, insatisfaite de ce bref contact.

Mais soudain, alors que je voulais sortir à mon tour, il m'attrapa la taille et me plaqua contre lui.

Ne touchant pas le sol, il me soutenait avec ses bras face à lui.

Je lui caressai les ailes et il ne put retenir un grognement qu'il vint étouffé en collant sa bouche contre la mienne.

Le baisai était moins doux que d'habitude, celui-ci était plutôt avare de plaisir.

Arrivés à son bureau ( pour quelle raison cette pièce, je n'en avais aucune idée...) il m'assit sur la table.

Face à moi, toujours torse nu, il était animé d'une étincelle de malice qui m'inquiétait un peu.

Puis, sans aucune raison, il repartit de la pièce quelque instant.

Avant de revenir armé d'un élastique pour cheveux et il m'attacha ces derniers en un chignon haut. Ce n'était pas parfait mais cela permettait de laisser à découvert mon cou.

J'avais pris l'habitude de ne plus cacher mes cicatrices quand j'étais à la maison. Mes brûlures étaient donc parfaitement visibles, et la plus grosse n'était plus à présent caché par ma chevelure.

Il commença à faire son contour du bout de ses doigts avant d'y plonger sa tête.

Sous la surprise, je ne pus retenir une petite plainte et de me cambrer.

Il saisit l'occasion et plaça ses bras sur mon dos, me maintenant ainsi, bien droite.

Ses baisais n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais déjà reçu contre mon gré, lui, faisait attention à ne pas me faire mal, et veillait à ce que le plaisir soit partagé des deux côtés.

Je me raccrochai à ses cheveux, les tirant.

Puis, après s'être assuré de m'avoir laissé un beau suçon, il descendit le long de mon torse, restant sur mon ventre pour y déposer des baisais encore plus doux que le précédent...