37| Exigences

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⚠️ TW: Attouchements et vomissements⚠️

Nami : 15 ans

Je pouvais reconnaître les garçons venant d'entrer sans difficulté. C'était bien eux qui me bloquer en début d'année pour jouer à « qui embrassait le mieux une fille ? ».

Rien qu'en me remémorant ces souvenirs, je sentis mon corps frissonner.

Il était inutile de préciser que j'avais très peur, sachant qu'en plus, grâce à l'alter de l'un d'eux, ils pouvaient m'empêcher de m'enfuir en me décomposant.

En effet, un de ces élèves de première avait la capacité de manier et modifier les éléments composant l'air, ce qui fait qu'il pouvait très bien le réduire à moins de 10% d'humidité. Je savais que c'était déjà le cas car je sentais que ma respiration était assez laborieuse étant donné la baisse soudaine de l'eau circulant dans mes poumons.

Ils me poussèrent tous un à un vers le fond de la pièce. Le garçon le plus musclé qui semblait avoir un alter augmentant sa force me plaqua contre un mur si violemment que j'en eu le souffle coupé.

« Tu vas te laisser faire et tout va bien se passer, tu verras... »

Je ne pouvais pas répondre...comme si mes cordes vocales étaient bloqué par quelque chose.

« Elle ne  peut pas te répondre, oublie pas que je lui bloque sa voix...! soupira un des élèves en s'adressant à la personne n'étant plus qu'à quelques centimètres de moi.
- La ferme... j'avais pas oublié, contente toi de faire ce que je t'ai demandé... »

Il poussa un juron avant de s'éloigner vers le mur opposé. Il s'y adossa et s'esclaffa : « T'as intérêt à ce que ça soit intéressant cette fois- ci.

Cela voulait dire que je n'étais pas leur première « victime »...

- Ne t'inquiète pas, de ce que m'a décrit Akura et à ce que je vois, ça risque d'être très... épuisant mais divertissant. »

Je me mis à me débattre pour me sortir de son étreinte avant que cela ne dégénère.

Quand j'y parvins, je me ruai vers la porte de sortie mais malheureusement pour moi elle était verrouillé.

Un des hommes m'attrapa les deux bras et me les contorsionna afin que je sois immobilisé face à la personne précédente.

Ils se rapprocha de plus en plus me détaillant de haut en bas de ces yeux pervertis par un désir cruel.

Une fois assez proche, il posa une main sur ma joue droite, la descendit le long de ma nuque passant par ma poitrine.

Je me débattais le plus possible mais...à part me faire mal je ne parvenais à rien faire. Il remontait sa main dans mes cheveux et approchait son visage du mien en me murmurant : « Pourquoi tordre un si jolie minois par cette expression ?... »

J'avais peur, extrêmement peur... Qu'aller t il me faire ?

« C'est dommage, c'est toujours les plus jolies filles que les autres détestent... »

Non... pitié tout mais pas ça.... Pas encore une fois...

« Tu as de si beau yeux alors pourquoi les dénués d'émotion comme ça ? »

Il avait posé son autre main sur mon cou et faisait des vas et viens, caressant mes lèvres au passage.

« Je pense que tu peux y aller Toma...»

Ce dernier qui était resté à l'écart jusqu'à maintenant se rapprocha, il posa ses main sur mes vêtements et commençai à me les retirer.

Je donnais des coups de pieds et m'agitais le plus possible mais en vain... Ne pouvant pas crier, les joues striées de larmes, j'étais face à 4 hommes, en sous vêtements, impuissante...

Je regardais celui qui me caressait toujours les cheveux et remarquait qu'il détaillait chaque forme de mon corps et souriait en même temps...

« Tu es maigres... mais ça me plaît ! »

Il approcha ses lèvres écœurantes et les posa violemment sur les miennes. Il me mordait sans même se soucier de la douleur et, je le sentais bien, prenait un malin plaisir à me soumettre à ses exigences.

Je scrutais la pièce en espérant trouver quelqu'un ou quelque chose pouvant m'aider, mais rien ni personne ne le pouvais.

Alors je restait là, soumise aux intentions de 3 gros pervers ayant apparemment besoin de s'exercer sur une cible...moi.

Les baisais n'étaient rien comparé à ce qui suivait... je n'oublierai jamais la sensation de toutes leurs mains circulant sur tout mon être, y compris sur mes seins ou sur mes fesses...

Lorsqu'ils voulurent glisser leurs membres un peu plus bas, c'était comme si mon alter s'était débloqué.

Je faisais exploser une bulle d'eau étant au niveau d'un point d'accus-pression, ce  qui les assomma.

J'étais seul avec l'homme me coupant de ma voix. Je le regardais avec panique, et lui observait ses camarades au sol.

« Je me demandais quand allais tu enfin intervenir, et le moins qu'on puisse dire c'est que tu n'y a pas été de main morte... » dit il un sourire sournois ornant son visage.

Je sentais que je pouvais parler mais trop choquée, je ne répondis pas et me rhabillai le plus rapidement possible.

Lorsque je sortis de là, ma chemise était à moitié boutonnée et mes cheveux étaient décoiffés.

Personne ne circulait dans les couloirs, je courais vers un endroit étant le plus loin possible des toilettes. Ma vue se troublait et je sentais mon manque de nourriture pesait dans mes forces physiques.

Je me rendis compte que je perdais connaissance que lorsque je me retrouvais au sol à chaque clignement d'yeux. Lorsque je revoulus me relevé pour la 10e fois, mon corps m'en dissuada et je m'évanouis....

Je me réveillai au près de Midnight, me caressant les cheveux comme l'aurait fait une mère avec son enfant malade.

« Dieux merci, tu te réveilles enfin !!! »

Je me redressais d'un coup et sentis de la bile remontait le long de ma trachée. Recoverygirl accourut une bassine à la main. Je la pris et vomissait tout ce que je pouvais.

« Ta tension est redescendu et ton rythme cardiaque est stable... constata t elle
- Nous avons eu très peur en te voyant allongée par terre inconsciente... j'ai crûs... que... » elle ne terminerait jamais cette phrase et sa voix s'était brisée à la fin. La suite était facilement envisageable; elle pensait que j'étais morte. Ça aurait été mieux pour moi.

Je regardais le plafond tentant de me remémorer la raison pour laquelle j'étais présente ici.

Lorsque cela me revint, je vomissais de plus belle. Ma vue se brouilla de larmes que je laissais couler, en silence.

« Était ce à cause de personnes dans ta classe ? »demanda ma professeure.

Je secouais la tête en signe de négation.

« D'autres élèves alors ? »

Je n'allais pas lui avouer donc je répondis à nouveau non.

« Mais qu'elle était la cause alors ?! »

J'allais parler pour la première fois depuis le drame : « Ma... ma boulimie... » ce n'était pas entièrement faux mais pas entièrement vrai non plus...

Je passais le plus clair de mon temps à mentir, et c'était ce qui allait causer ma perte...






Merci de votre lecture.

La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant