57| À bientôt

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⚠️Tw: allusion aux ts ⚠️

Nami : 17 ans

Les deux semaines étaient vraiment passées extrêmement vites. Au point que nous étions déjà le week-end précédant le départ de Keigo. Par ailleurs, mon ami avait insisté pour prévenir mes professeurs sur le fait que j'allais être toute seule durant les semaines qui allait suivre, afin qu'en cas d'accident, je puisse les appeler ( même si je pensais que cela n'allait pas servir à grand chose).

J'aidai Hawks dans ses préparations du mieux que je le pouvais car, j'avais beau le nier, il n'était pas faux que le fait que mon ami parte aussi loin me laissant ici toute seule m'angoissait au plus au point. Alors pour me calmer, en tant qu'hyperactive, je devais bouger : il manque quelque chose ? Compte sur moi pour aller l'acheter de ce pas. Tu as perdu un objet ? Je vais tout faire pour te le retrouver à temps.

De plus, je savais que les nuits allaient être très longue durant son absence, car, même si nous ne dormions pas dans la même chambre, savoir qu'il était dans la maison me permettait d'apaiser mon sommeil. C'était donc sans remords ou inquiétude que je lui avais demandé de m'accompagner acheter une boîte de somnifères.

Bien sûr, il était au début assez septique de me donner à disposition une boîte de médicaments avec lesquels j'avais déjà essayé de me retirer la vie. Cependant, il a réussi à obtenir un accord avec ma professeure, Midnight, pour qu'elle vienne chaque fin de matinée vérifier que tout allait bien. Il avait vraiment tout prévu pour éviter que je rechute ne serait-ce que dans un de mes troubles. Au point où il avait même caché les lames les plus tranchantes de la maison me laissant seulement des couteaux pour enfants pour me nourrir. Je sentais que les vacances allaient être très longues.

J'étais entrain d'essayer d'attraper une boîte posée tout en haut d'une armoire faisant plus de 2 mètre de haut. Sur une chaise perchée sur la pointe des pieds. Bien sûr que je sentais la chute arriver.
Je poussais donc un cris de stupeur lorsque mon ami entra dans la pièce en me demandant :
« Yuyu mais qu'est ce que tu fais ?!! »

Je basculais en arrière sous la surprise. Mon ami cria avant de se ruait vers moi pour me rattraper. Malheureusement pour lui, il s'était trop avancé et sous l'élan, il tomba m'entraînant avec lui au sol. Je me retrouvai allongée sur lui, la tête sur son torse. Je rougissais sous le contact de ses muscles et me redressais au plus vite. Puis il me lança :
« Et bah dis donc tu me sautes dessus maintenant, je savais que j'allais te manquer mais pas à ce point. »

Et je rougissais de plus belle. Même si il était vrai que ce contact n'avait pas été si désagréable. Il se releva à son tour avant de me dire :
« D'ailleurs, j'étais entrain de réfléchir à ce que je ferais si, par hasard, je me faisais trop remarquer...
Je le coupai:
- Dis comme ça on dirait que tu as un ego surdimensionner.
Je lui lançais un regard dépourvût de sens tout en souriant.
- En même temps vu mon physique je ne pourrais que comprendre !

J'avais beau savoir que c'était pour me faire réagir qu'il disait ça, je m'empêchais de le contredire car, il est vrai, que je ne le trouvais pas déplaisant. Il profita de l'opportunité :
- Ah mais c'est que tu ne me contredis pas !!!J'en déduis que tu le pense aussi !
- Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit !
- Bref, revenons en au fait, je n'aurais qu'à dire que ce n'est que le début de ma carrière et que je leur réserve plein de surprise !!!
- T'insinue que je suis une de ces surprise ?!!
Bien sûr, nous restions dans de la taquinerie.
- Nan, toi tu es bien plus... Nan mais imagine un peu ! Un duo de héros, beaux gosses qui plus est et pas plus vieux que 19 ans intègrent le classement en moins d'un an de pratique ça en jette pas un peu !!!
Je le suivais dans son délire :
- Si bien sûr...
- Oh arrête avec ce sourire, on dirait que tu ne nous en crois pas capable et que tu prends ça pour de la rigolade !!!
- Oh mais j'ai jamais dis le contraire !!! On dirait un gamin devant un nouveau jouet qui vient de sortir ! T'as l'air impatient de devoir me supporter encore plus à longueur de journée !
- Bah bien sûr que j'ai hâte !!! Un peu de joie dans cet avenir prédéfini ! Mais ce qui m'enchante le plus est que je vais pouvoir t'embêter encore plus !!! »
Sur ces mots il me piqua la boîte que je venais de ramasser. Je le coursais tandis qu'il partait en fou rire tout en se précipitant dans le reste du lieu.

Le jour du départ était arrivé plus vite que prévu, trop vite...
Nous étions entrain de peaufiner les derniers détails lorsque quelque toqua à la porte. J'allais ouvrir tandis que Hawks fermait sa valise.
Je tombais nez à nez avec un homme en costards noir que je reconnaissait facilement, c'était celui qui accompagnait mon ami le jour de l'arrestation de mon père. Il me salua :
« Bonjour mademoiselle Hisuki, je suppose que vous vous doutez de la raison de ma venue. »

J'hochais la tête pour me tournais vers Keigo qui enfiler avec peine une veste qui semblait lui aller un peu trop petite. J'avais prévu de lui en offrir une nouvelle pour son anniversaire mais la CSPH avait envoyé un message prévenant qu'ils allaient venir un jour plus tôt. J'aurais voulu aller lui acheter ce matin mais finalement j'allais lui offrir à son retour ce qui me laissait largement le temps d'anticipés mon achat.

Mon ami alla poser ses affaires devant la voiture puis revins vers moi. L'homme se retira pour nous laisser un peu d'intimité. Keigo n'hésita pas à me prendre dans ces bras en me disant :
« Je reviens vite et surtout...fait attention.
- Oui ne t'inquiète pas pour moi mais plutôt pour toi... »
Il m'éloigna un instant me tenant toujours par les épaules et hésita un instant avant de déposer un baisai sur mon front et de me lancer :
« A bientôt Yunami Hisuki !!!... »
J'aurais jurer qu'il avait rajouter quelque chose après comme un : je t'aime.... Mais impossible de savoir si cela était vrai. Je le regardais entrer dans le véhicule et s'éloigner avant que je ne puisse plus du tout le voir.
Je restai 5 minutes a regarder la route en espérant qu'il revienne. Puis je me tournait vers la maison en murmurant :
« Me voici de nouveau livrée à moi même... »

Merci de votre lecture !!!
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La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant