⚠️TW: contenu pouvant choquer sur l'automutilation et allusion au viol⚠️
Nami : 18 ans
L'appartement que Keigo avait acheté dans Kyushu n'était pas aussi grand que notre maison mais cela me convenait mieux. Je trouvai que ça apportait un petit plus à celui-ci.
Il n'y avait qu'une seule chambre mais ça ne me dérangeait pas de partager un lit avec mon ami.
Lorsque nous étions rentrés, je m'étais empressé d'aller sous la douche afin de décompresser un bon coup.
En sortant de la cabine, je remarquai que Keigo n'avait pas eu le temps de ranger tous ses produits de beauté. Je me rapprochai, amusée a l'idée de voir tout ce qu'il utilisait pour entretenir son apparence.
Parmi les ustensiles posés, un rasoir, la lame était un peu déboîtée. Cette chose qui pourrait paraître anodine pour d'autre ne l'était pas pour moi. C'était avec elle que je me taillai la peau de plus en plus profondément au fur et a mesure que les années défilaient, répugnée de mon alter qui cicatrisait les plaies les plus profondes en a peine une minute...
Et un jour, je ne me souviens pas de mon âge même si je sais que c'était quelque mois avant ma rencontre avec Toya, alors que je vivais encore avec mon père, j'avais été un peu trop loin.
Yunami Hisuki : ? ans
Je courais...
Je courais le plus loin possible de cet homme qu'avait réussi à trouver mon père.
Je saignais... je saignais beaucoup trop...J'avais mal...plus mal que d'habitude. J'entendis la porte derrière moi se réouvrir, et l'homme en question encore nu était sorti criant le nom de mon père.
J'arrivais à la salle que nous pouvions appeler la salle d'eau puisque c'était la que nous nous lavions. Je n'avais jamais ete complètement seule dans cette salle, puisque mon père me surveillait constamment. Ça lui arrivait même de... de me laver de lui même. Les seules fois où je me retrouvai toute seule étaient quand je devais me brosser les cheveux et autre trucs dans ce genre puisque mon paternel trouvait ça inintéressant.
Je claquai la porte et mis une chaise en dessous de la poignée de sorte que personne ne puisse entrer.
J'allais sans doute le payait cher plus tard mais peu m'importait.
Un miroir brisé mais encore en place était fixé au mur. A bout de souffle je relevai le regard. J'étais encore dans une sorte de robe blanche à la base mais elle avait déteint au gris maronner. Du sang coulé le long de mes jambe. Je tremblais tellement que je tombai au sol.
J'avais tout fait pour arrêter le saignement partant de mon entre jambe mais rien n'y faisait.
Abandonnant, je m'étais relevé en m'empêchant au mieux de laisser échapper un crie de douleur.
Je marchai jusqu'à l'armoire dans laquelle j'avais caché une lame de rasoir. Du sang avait séché sur celle-ci... mon sang...
Je l'a prenais doucement entre mes doigts et, en l'observant... j'éclatais en sanglots.
J'hurlai de douleur autant physique que psychologique.
Pourquoi est ce que je n'arrivais pas à gardait une plaie ouverte et celle-ci oui ?
Dans un dernier élan de tristesse, je plantais de toutes mes forces l'arme dans ma cuisse gauche. On voyait à peine un bout métallique dépassé.
En la retirant, la douleur était présente... mais la satisfaction aussi. Ce jour la, je n'avais pas arrêté de récidiver jusqu'à ce que je tombe dans les pommes.
En me réveillant le lendemain, le saignement de mon entrejambe n'avait pas cessé. Concernant les autres, j'étais rempli de sang, mais ma peau avait cicatrisé. Cependant, j'en gardait des marques. A chaque endroit que j'avais touché avec la lame, régnait une cicatrice blanche.
Nami : 18 ans
Je ne l'ai su que bien après, mais ce jour là, alors que je m'échappais d'un des clients de mon père, mes premières menstruations avaient fait leur apparition. Je ne savais pas ce que c'était et je ne le su qu'après avoir posé la question à la femme d'une de mes familles d'accueil.
J'attrapais le rasoir et le fis tournait pour l'observer. Puis, je relevai ma manche, et enlevait ma couverture d'eau. Une petite marque plus clair que le reste de ma peau était visible. Comment une si petite chose pouvait causer une cicatrice aussi horrible que celle-ci ? L'idée de récidiver me répugnait.
Puis soudain, Hawks toqua à la porte de la salle de bain demandant si tout allait bien. J'eu un mouvement de surprise et me coupai la main avec le rasoir. Paniquée à l'idée que Keigo voie ça, j'ouvris le conduit d'eau et plongeais ma main, sous le jet. Celle-ci cicatrisa presqu'instantané. Cependant, du sang avait eu le temps de couler par terre.
Tandis que je me hâtais de nettoyer tout ça, je répondis à mon ami :
« Oui oui ne t'inquiète pas ! J'arrive dans 5 minutes !
- Yunami, tu es sûr que tout va bien ?! Tu as l'air paniqué !
- Oui oui ne t'inquiète pas, je me suis juste un peu coupé avec...
- Quoi ?! Yunami je vais entrer !
- Non ne t'inquiète pas ! Je.. MERDE !!! »
Je venais de faire tomber toutes mes affaires.La lame était tombée aussi et j'étais tombé dessus, me coupant encore plus.
Hawks entra précipitamment dans la pièce et eut un hoquet de surprise lorsqu'il vit le carnage.
A ce moment là, je n'avais pas vu Keigo, je l'avais vu lui.
J'étais tétanisée... que faisait il ici ? N'était il pas en prison ?
Un sanglot m'échappa et je me recroquevillai par terre. Je balbutiai des supplices...
Il y avait trop de sang et il allait m'engueuler. Puis, il allait m'attraper et m'enfermer dans une pièce le temps que le saignement cesse. J'étais resté dedans 5 jours...
Je fus ramené à la réalité par quelque chose qui me piqua le bras. Je reprenais conscience et pourtant je ne voyais rien. Je mis du temps à remarquer que j'étais dans les bras de Keigo qui me berçait en murmurant doucement :
« Tout va bien... il n'est plus là... tout va bien Yuyu.. »Je devais déjà pleurer mais à ce moment là, tout comme dans celui de mon passé, je me fichais de me faire passer pour une idiote ou de me faire réprimander. J'éclatais en sanglots. Mais, pour une première fois dans ma vie, je sentais que cela était nécessaire.
Je baissai le regard et remarquai que le teeshirt blanc d'Hawks était imbibé de sang. Mon sang.
Je commençai a parler :
« Je.. je t'ai taché...
- Ce n'est rien... ce n'est pas grave... »Je re baissai le regard et vis une seringue vide posée par terre. J'en connaissais beaucoup de produits à injecter de la sorte pour calmer mes crises mais pas celui ci. Keigo sembla s'en rendre compte et, en gardant la même intonation, il m'expliqua :
« C'est Kohana qui me l'a donné car elle craignait que le fait de refaire surgir de mauvais souvenirs risquait d'engendrer ce genre d'hallucinations. C'est un calment. »Hawks m'avait ensuite portée jusqu'à notre lit, bordée , puis il s'était allongé à mes côtés. Il me serrait fort dans ses bras ce qui me rassurer énormément. Ses ailes lovées autour de mon corps, ma tête enfuie dans son torse a présent nu. Je pus laisser le médicament faire effet tranquillement.
Plus tard, je l'entendis de lever et se diriger vers la salle de bain... il avait sans doute été ranger et nettoyer toutes mes bêtises.
Entre le stresse accumulé lors de la réanimation de la journée et l'objet triggering dans la salle de bain, mon cerveau avait était mis à ébullition. Pas étonnant que j'en ai perdu la tête.
Merci de votre lecture !!!
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La vague du tsunami
FanfictionFanfiction mha se déroulant avant le manga !!! Yunami Hisuki est une jeune adolescente n'ayant pas eu la vie facile. Se faisant persécuter par son père et ses camarades, elle n'a pas vraiment d'amis. Quand elle va vouloir intégrer UA rien ne va se...