La vague du tsunami

11| Rapprochement

⚠️Tw:mutilation et persécution⚠️

Nami : 15 ans

Cela fait maintenant 2 semaine que je suis au lycée et une chose a dire, personne ne semble m'apprécier dans ma classe ou même dans l'établissement tout court.

M.Aizawa est le seul à me soutenir mais je le vois surveiller mes bras et ça ne sent pas bon pour moi.

J'ai intérêt à bien cacher le fait que j'ai recommencé à me mutiler. J'ai déjà du mal à le cacher à Hawks...

Aujourd'hui nous allons faire une sorti tous les deux ! Je pense que nous allons nous promener au parc. Je me suis donc habillé chaudement et me suis rendu au point de rdv. Il arriva peut de temps après moi :

- Alors prête à te changer les idées. s'exclama t-il.

Il neigeait et je savais que c'était quelque chose qui le rendait plus qu'heureux.

- Oui...!

Il m'attrapa par le bras et me traîna jusqu'à un banc où nous nous installâmes. Cela faisait 10 jours que l'on ne s'était pas vu. Alors il engagea la discussion par :

- Alors UA, c'est comme tu te l'imaginais.
- Ouais... je... je ne me fais plus embêter !

Je mentais pour ne pas l'inquiéter. C'est sûr que ce n'était pas comme au collège vu que c'était pire.

Les garçons de ma classe s'amusaient à me bloquer contre les murs et à me donner des coups de pieds. Puis lorsqu'ils avaient finit, ils appelaient des élèves d'autres classes et d'autres filières. À leur tour ils se réjouissaient de pouvoir faire un concours du meilleur baiser... j'étais bien entendu leur mannequin.

Une fois ils se sont fait prendre, mais ce n'était que par un terminal en filière héroïque qui m'a juste aidé à me relever et m'a accompagner à l'infirmerie. En plus de cela, le midi je vais seulement m'identifier au surveillant (qui est souvent un prof) et je repars directement.

C'est pas très bon signe tout ça. Comme je l'ai dit plus tôt j'ai recommencé les scarifications... et je n'arrive pas a savoir si j'ai coupé trop profond... car je vois mon muscle mais je ne ressens presque aucune douleur. L'eau râle pendant mon sommeil et ça m'ai arrivé plusieurs fois de me réveiller avec plus aucune cicatrice, pour montrer que je ne suis pas d'accord je coupe plus que je l'avais fait la veille.

Cela en devient un rituel quotidien : je me lève, je ne mange pas,je vais au lycée je me fait torturer, je ne mange toujours pas, le soir je ne mange pas et enfin je me fais du mal avant de me shooter aux somnifères et aux antidépresseurs.

- Je ne te crois pas... soupira mon ami... si tu allais vraiment bien tu ne maigrirais pas... d'ailleurs tu me montreras tes bras...

J'avais prévu cette éventualité, donc je ne m'étais coupé seulement au niveau des cuisses et du buste. Alors je lui ai montré mes membres et il a eu l'air étonné.

- J'espère pour toi que tu ne t'es pas coupé autre part mais bon...je te fais confiance...

Je frissonnais en remettant mes manche. Puis il se rapprocha de moi. Très très très près. Et, il m'attrapa les mains avant de les porter à sa bouche pour les réchauffer. Par réflexe j'ai retiré mes mains le plus vite possible. Et il me regarda d'un air gêné. Alors j'ai essayé de me rattraper:

- Désolé ! Je voulais pas... seulement...
-Oui je sais... ça t'as rappelé un mauvais souvenir, ne t'inquiète pas mon père faisait pareil.

Lorsque l'on était petits, nos pères testés la résistance de nos mains en les prenant et en versant de l'eau bouillante dessus...

Il se rapprocha de moi et me fis un câlin, avant de se lever brusquement et de faire une boule de neige. Il me l'a lancé en pleine figure. Je me suis vengé et c'est ainsi que l'après-midi vira en bataille de boules de neiges .

Quand nous fîmes rentrez chez lui, il me proposa quelque chose dont je n'étais absolument pas prête:

- Dis, ça fait 1 semaine que je réfléchis et ma mère est d'accord... voudrais tu venir habiter chez moi durant ta scolarité à UA, c'est plus près et...
- cela nous permettrait de nous voir plus souvent...complètai-je
- exactement ! Alors t'en penses quoi...?
- Bien sûr que j'accepte !!!

Il cria de joie avant de prendre mon visage entre ses mains et de le rapprocher de lui très proche. J'ai eu un mouvement de recule... et il s'écarta fort gêné. Je murmurai :

-Je...je vais faire mes affaires... à tout de suite...
Je n'avais rien contre Keigo mais... après tous ce que j'ai vécu... je ne suis définitivement pas prête a avoir une relation... j'avais remarqué qu'il cherchait à se rapprocher depuis assez longtemps mais jusqu'à maintenant je faisais comme si je ne voyais rien...

Arrivée chez moi je pris un papier où j'y écrivis :

« je déménage chez un ami afin que ce soit plus pratique pour mes études, je ne sais pas si je reviendrai. Nami. »

Je pris dans une valise, mes uniforme, des vêtements, mes médocs, mes livres et des photos de moi et ma mère quand j'étais petite.
En même temps je n'avais pas beaucoup d'affaires à moi dans cette appartement.

Quand j'étais sur le point de partir, je m'exclamai:
- Le violon de Maman !!!

Je courue le plus vite possible jusque dans le grenier et redescendit l'instrument à la main.
Hawks vint me chercher.
Et voilà comment j'ai (encore) changer de domicile.

C'est la fin de ce chapitre un peu plus centré sur la vie hors lycée de Nami, j'espère qu'il vous aura plus.
Merci de votre lecture !!!