12| Intervention

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⚠️Tw: violence, ts et mutilation⚠️

Nami: 15 ans

Tout d'abord, Ikeda et Huri sont revenus. M.Aizawa nous a dit que c'était juste pour qu'ils soient plus dans l'esprit de UA qu'ils avaient été renvoyé provisoirement.

Après mon cours d'art moderne, Midnight m'a demandé de rester dans la salle pour discuter...
Elle voulait savoir plusieurs choses à propos de mon état de santé mentale et physique. Je lui ai dit que j'allais plutôt bien et que tout allait mieux depuis que j'étais au lycée. Je ne sais pas si elle m'a cru mais en tout cas elle m'a laissé tranquille.

En sortant... Ito m'attendais, il m'a d'abord demandé ce que notre professeur me voulait, ce à quoi j'ai répondu que cela ne le regardait pas puis je suis passée à côté de lui. Alors que je m'éloignais, Kawasaki m'attrapa par l'épaule droite. Je me suis figée et j'ai attendu qu'elle me dise ce qu'elle voulait:

- Tu vas lui répondre gentiment si tu veux pas finir en steak cramé.
- Elle...elle voulait savoir si je m'étais bien intégrée au lycée...
- Ce à quoi tu lui as répondu oui, n'est-ce pas ? poursuiva le jeune homme.
-...bien sûr...

Il jeta un regard d'approbation à la jeune femme qui me tenait toujours. En deux secondes je sentis mon épaule s'enflammer.

Cela me rappela un souvenir que j'aimerais oublier mais malheureusement, cela était impossible :

« - Vient on joue aux héros ! Mais pour que ce soit plus réaliste on va dire que tu es un vilain et moi un super héros ! s'exclama Toya
-D'accord !
Je me mis à faire comme si je détruisais tout et Toya intervint comme un vrai héros puis il m'attrapa par le bras. Je pensais qu'il allait se contenté de faire ça mais il ajouta son alter, me brûlant au 3e degrés. J'ai hurlé et sa mère est arrivée:
-Touya pourquoi as tu utilisé ton alter sur elle ?!!
- J'ai fait comme papa l'aurais fait !!! Terrasser les vilains !!! répondis son fils avec assurance.
J'avais les larmes au yeux tellement la douleur était forte. »

Je savais qu'il n'y avait plus personne pour me sauver maintenant alors j'ai tenté de retenir un hurlement mais en vain. Plusieurs personnes de ma classe ont rappliqué mais comme d'habitude n'ont fait qu'assister à la scène.

J'ai regardé mon épaule : mon uniforme était foutu et j'avais la chair à vif. J'avais été habitué aux violences mais pas à un tel niveau. Je me suis effondrée sur place me tenant l'épaule et, tandis que j'étais à terre mes deux agresseurs en profitèrent pour appeler des renforts et me tabasser.

Je n'étais plus consciente de ce que je vivais, c'était comme si j'assistais à la scène comme mes camarades. Je n'avais pas perdue connaissance mais je n'avais pas assez de force pour activer mon alter afin de me guérir un minimum.

Je vis Kawasaki se faire entourer de rubans juste avant qu'elle ne m'assigne un coup de pied dans la mâchoire. Peu de temps après, tous mes camarades s'effondrèrent et s'endormirent sur place. Je voyais de la fumée rose dans l'air.

La première pensée qui me vînt à l'esprit fut que j'allais enfin mourir après toutes ces années de torture. Je me sentis soulever et je me suis dit que j'allais au paradis. Mais une phrase me ramena à la réalité elle était dite par mon professeur principal, cela devait être lui qui me transporter:

« La stupidité des jeune me répugne de plus en plus... ».

Il avait dû s'apercevoir que j'étais réveillé parce qu'il pris un voix plus douce pour dire :

« Ça va aller tiens bon, c'est fini maintenant. »

Ces mots me mirent les larmes aux yeux. Cette phrase... j'aurais dû l'entendre de la part de ma "figure paternelle "...  c'était comme si mon professeur était la personne rassurante dont j'avais tant besoin. Ce fut donc sur ces paroles que je m'endormis.

Pendant mon sommeil, je fis un cauchemar que je n'avait pas fait depuis longtemps.

« J'étais entouré de flammes appelant désespérément Toya en espérant qu'il revienne. Les flammes m'engloutissaient et je ne pouvais ni hurler ni respirer »

C'est une sensation de vide qui me ramena à moi. La première chose que je vis c'était M.Aizawa utilisant son alter sur moi. Il arrêta instantanément après qu'il ait remarqué ma reprise de conscience.

« T'es une sacrée menteuse toi dis donc... dit il sur le ton de reproche, Et tu fais de l'apnée du sommeil...
- Et tu ose dire que tu t'es bien intégré ! continua midnight qui n'était pas très loin mais je ne pouvais pas la voir.
- Nous ne pouvons pas renvoyer les personnes t'ayant agressé mais nous pouvons les punir très sévèrement... m'expliqua le principal qui était sorti de l'écharpe d'eraser.
- Dire que s'ils t'avaient trouvé quelques secondes après tu aurais pu y passé... soupira recoverygirl.

C'est là que je m'exclamai ou du moins essayai :

- Il y a combien d'adultes dans cette pièce ?!
- 5 adultes à ta portée ! me répondît présent mic dans sa langue d'enseignement ce qui me permettait de comprendre plus vite
- Est ce qu'il y a des élèves ? lui demandai je toujours en anglais.
- Seulement toi ! s'incrustât le proviseur.
Je soupirai et enfouie ma tête sous la couverture. C'est là que je remarquai qu'ils m'avait changé... ce qui signifiait qu'ils avaient dû voir mes cicatrices, ainsi que mes blessures de ce  matin....
- D'ailleurs nous sommes tous là pour que tu nous explique une chose... Tes blessures... est ce que c'est toi qui te les ai faites oui ou non ?!!! persista mon professeur principal.
- Ça ne vous regarde pas vraiment... marmonnai je.
- Oh que si ça nous regarde surtout à moi. Tu es mon élève et je me dois de te protéger !...

Les larmes montèrent et j'essayai de les cacher avant d'abandonner et de me tourner vers lui.

« Vraiment... parce qu'on dirait pas... et puis... j'en ai pas besoin j'en ai jamais... eu besoin... »

Midnight et recoverygirl soufflèrent de surprise.

- Je vous l'ai dit en début d'année... vous pouvez venir me parler quand vous avez besoin... continua Eraser
- Ça... c'est le discours de tous les profs en début d'année... pour qu'au final, quand on demande de l'aide, on te dise que c'est la vie et qu'il faut subir pour s'endurcir...
Pas de réponse alors j'ai continué.
- Et vous faites tous ce que vous pouvez pour vous débarrasser des élèves comme moi... à troubles psychologiques... sauf que vous contribuer à leur développement en faisant ça... je n'ai...

J'explosais en sanglots avant de poursuivre.

-Je n'ai jamais pu me confier à une personne adulte... à chaque fois ils mettaient ça sur le dos de l'adolescence... et il faut qu'ils assiste à une tentative de s*icide pour qu'ils prennent conscience que ça va vraiment mal... mais au lieu d'aider par eux même ils t'envoient en psychiatrie... une première année marche mais pas cinq ans. À force tu commences à connaître des astuces...
- Ce n'est pas le cas ici à UA... me dit le proviseur en me posant une patte sur ma main ce qui devait être un geste assez rassurant à priori mais je me suis crispée.

Il la retira tout de suite. Avant de continuer son discours:
- Ici les professeurs ont été choisis avec soin afin d'être sûr qu'ils fournissent le meilleur pour leurs élèves. La devise de UA est plus ultra qui signifie aller au delà de ses limites... alors nous te promettons tous... d'aller au delà de nos limites pour que tu te sente le mieux possible ici...

Je pleurais tellement que je n'arrivais plus a parler. Ce n'était pas très héroïque. Je parvins a marmonner en anglais :

- Dire que je veux devenir heroïne alors que je n'arrive même pas à encaisser des coups...
- Personnes n'y arriverait ! me rassura mon professeur d'anglais.
- Mes collègues vont faire leur cours comme prévu ! Aizawa tâchez de bien résonner vos élèves ! annonça la souris.
- Je vais rester avec toi comme je n'ai pas cours...! m'annonça midnight.
- Moi aussi bien entendu ! répliqua l'infirmière.

Tout le monde était parti et c'est ainsi que je me suis rapprochée de mes professeurs.






C'est la fin de ce chapitre, un peu plus déprimant mais j'espère qu'il vous aura plus !
Merci de votre lecture !

La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant