Nami : 17 ansNous étions dans un taxi, sur le chemin du retour. J'essayais de contenir ma déception et mon dégoût à mon égard. Son plan n'avait donc jamais pris fin, ni cette nuit là lorsque j'ai été placé, ni ce matin où Keigo l'a mis en état d'arrestation. Son plan avait même débuté avant que je naisse. Et, cette femme, cette même femme que je prenais pour mon héroïne maternelle, elle y avait contribué...
Je n'avais pas osé regarder Hawks dans les yeux depuis. J'avais trop peur qu'il soit dégouté, répugné de ce que je suis... Il n'avait pas cherché à me parler après tout.... Les médecins m'avaient prescrit de quoi calmer le développement de mon alter et donc m'assurer une bonne longévité de vie. Une pilule par jour, pas plus, ni moins. Cela venait se rajouter à tous mes autres remèdes...
Une fois rentrés, je m'étais précipité sous la douche. Je comprenais maintenant, je comprenais pourquoi je me sentais si...libre lorsque j'étais immergé. Dans ce genre de moment, je me sens pure et vierge de blessure. Comme si...tout cela n'avait été qu'un rêve. Comme si, j'allais naître d'une minute à l'autre dans une famille aimante. Et si c'était le cas ? Et si, depuis le début, je m'invente une vie miséreuse ? Et si, tous mes troubles n'avait été que le fruit de mon imagination ?
J'avais dû prononcer ces mots à voix haute puisque la voix de mon ami s'éleva à travers la porte :
« Ça m'a l'air d'être un début du syndrome de l'imposteur. Mais tu sais, tu es la personne la plus forte que je connaisse. J'ai vu à quel point les événements d'aujourd'hui t'ont impacté, alors, je t'en supplie, écoute moi. Je ne puis m'imaginer une vie sans toi a mes côté. Tu es, comme une raison pour moi de tenir bon, de positiver. Tu sais, je me fiche si un jour les médecins déclarent que tu es une modification scientifique de tes parents ou si... tu es atteinte d'une maladie hyper rare. Ils pourront même te déclarer comme fugitive de la société que je te soutiendrais toujours dans ce que tu entreprend et que... je t'aimerais toujours... »Ok, ça m'avait tout l'air d'une déclaration. Allai-je vraiment faire comme si de rien était... J'enfilais un t-shirt trop grand et sortais dans le couloir. J'y trouvai Keigo adossé au mur, les trait tendus. Je rigolai : « Ouaw, on dirait que tu ne peux même plus respirer normalement.
- Peut être parce que c'est le cas. Alors, Yuyu je t'en supplie je n'en peux plus d'attendre ta véritable réponse !
- Tu viens de manger non ?
- Yunami !
- Nan parce qu'il t'en reste un peu au coin de la bouche.
-...
Je sortais un mouchoir propre d'un placard et le portai a mes lèvre. J'y laissais un baisai avant de le porter au coin de sa bouche. Je murmurais au passage :
- Crois moi, si je ne t'aimais pas, je te l'aurais fait comprendre depuis longtemps. Je te promets qu'un jour on sera heureux comme tu le souhaites, mais laisse moi du temps, je veux faire mon deuil concernant tout mes traumatismes sur « l'amour ». Je ne t'ai jamais repoussé comme tu le comprends. Et j'aurais pu le faire ce jour là également, lors de mon 16e anniversaire... »Il rougit, je faisais bien sûr allusion à ce bisous qu'il m'avait offert alors que j'étais sur le point de sortir de mon coma. J'avais mis du temps à comprendre ce que je ressentais vis à vis de lui. Plus que lui en tout cas.
Je suis sûre que dans quelques mois, nous seront ensemble. Comme un véritable couple aimant. Mais je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'il se passerait en cas d'incident de travail un jour. Car, il faut se le dire, le métier d'héros est l'un des plus dangereux.
Après avoir dîné dans un silence de mort, j'étais parti me coucher. Mais, après m'être retourné pendant plus de deux heures. Je m'étais relevé en direction de la chambre de mon ami. J'avais toqué avant d'entrée et, il s'était immédiatement redresser à ma vu. Il était torse nu. Trop épuisée pour avoir honte, je marmonnai : « Je...je n'arrive pas à dormir avec tous ces événements, je peux... »
Je voulais clairement dormir avec lui. Lorsqu'il le comprit, il s'exclama tout en se décalant : « oh... oui bien sûr viens !!! »Au contact de son torse nu et chaud, je frissonnai. Il enroula ses ailes autour de ma taille et nous nous endormîmes presque immédiatement après.
***
Je marchai dans les couloirs quand Osaki fut appelé dans le bureau du proviseur. Je ne savais pas qu'il était quelques mètres devant moi mais, tout le monde s'arrêta pour s'écarter et le laisser passer. Lorsqu'il passa à côté de moi, il marmonna : « Pourquoi est ce que je suis sûr que tu y es pour quelque chose. »
Je levais les yeux au ciel et poursuivais ma route. Quelques minutes plus tard, la voix d'Eraser cette fois ci, s'éleva dans tout l'établissement : « Hisuki Yunami est demandé au bureau du proviseur Nezu tout de suite »Guère étonnée, je me retournai pour faire marche arrière et me diriger vers les escaliers. En chemin, je croisai Midnight qui se dirigeait vers une salle de cours, toujours dans son accoutrement d'héroïne. Elle me fit un regard plein de mise en garde. Cela ne m'inquiéta pas plus que ça, je n'avais rien à me reprocher. C'est la que je remarquai mon évolution; la Yunami de seconde n'aurait jamais eu cette réaction, elle serait sûrement entrain de paniquer recherchant tout ce qui aurait pu se produire dans sa tête.
Lorsque j'arrivai, et entrai, Kaïto était assis sur une chaise à part.
Une fois bien installé, le proviseur ordonna au jeune homme d'expliquer la situation chose qu'il fit:
« Il se peut que... malencontreusement, mes parents aient publié un article disant que UA aurait eu un élève suicidaire en filière héroïque. »
Tous, guettaient ma réaction. Je répliquais donc :
« Et alors ?
- Et bien il se peut que dans cette article, ils dénonceraient l'irresponsabilité de notre établissement et la dangerosité que cet élève causerait à la population... répondit Nezu.
- Et on se demande bien de qui tiennent ces informations tes parents Osaki...! soufflai-je.
Il se racla la gorge en signe de mal à l'être.
- C'est bien ce que nous avons tous compris. poursuiva Aizawa. Tu seras donc exclu temporairement de cet établissement Kaïto Osaki, pour tentative de nuire à l'une de tes camarades. Tu aurais pu t'en tirer avec une punition plus sympathique si tu n'avais pas déjà eu des problèmes dernièrement. »Voilà donc, comme Osaki Kaïto s'était retrouvé numéro un dans la liste des personnes de ma scolarité que je détestais le plus. Mais ça, je ne le savais pas encore. Et, malheureusement pour moi, ce maudit article me suivra jusqu'à bien plus loin que l'on peut le penser. Cela détériorera également la vision des gens quant à l'école prestigieuse de UA où avait fait ses études le grand All Might. Et c'est ainsi que je vais ponctué la description de ma première. Quant à ma terminale, mon année scolaire s'était plutôt bien passé, c'est pour cela que je ne vais pas trop m'y attarder ou du moins, pas du point scolaire, car, comme on peut s'en doutez, ma vie ne risquai pas de se calmer après de si grosses découvertes à mon égard.
Nami : 17 ans (début terminale)
Étant donné que je suis en vacances, je vais essayer de republier deux chapitres par semaine (mercredi et dimanche) mais je ne garantis pas que celui du mercredi soit systématique. Mis à part cela;
Merci de votre lecture !!!
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La vague du tsunami
FanfictionFanfiction mha se déroulant avant le manga !!! Yunami Hisuki est une jeune adolescente n'ayant pas eu la vie facile. Se faisant persécuter par son père et ses camarades, elle n'a pas vraiment d'amis. Quand elle va vouloir intégrer UA rien ne va se...