87| Réel ?

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Dans la salle d'observation :

Les murmures faisaient rages. Personne ne s'attendait à ce que Yunami se retrouve face à son coéquipier.

Quelque seconde suivant la découverte, Emi Miyake dit à voix haute :
« Elle ne va jamais y arriver... il la connais par coeur...
- Tu serais surprise de voir à quelle point elle, elle le connaît. Elle a toujours eu un sens de l'observation développé. Et crois moi, elle saura se débrouiller. Contentez vous d'observer ce spectacle et admirez le résultat... »

C'était Akura Kawasaki qui venait de parler...

Nami : 18 ans

Je comprenais à présent ce qu'il me cachait depuis si longtemps. J'ignorais si mes camarades avaient été mis au courant mais une chose était sûr, ce combat s'annonçait compliqué.

En effet, je connaissais et pouvais prévoir les gestes de Keigo très facilement... mais lui aussi.

Il me fallait donc réfléchir à un plan qui ne me ressemblait pas...

Et donc, un plan qui ne serait pas trop élaboré et très offensif.

Je ne me rendis compte que trop tard qu'Hawks avait disparu de mon champ de vision.

En toute logique, il aurait fait ça pour préparer un coup surprise.

Mais, lors d'un affrontement, il ne pouvait s'empêcher de passer par quelque chose..;

La provocation

Je compris bien assez vite à quoi il jouer lors de son deuxième assaut.

Il cherchait à m'impatienter.

En temps normal, j'aurais essayé de gagner du temps; en fuyant par exemple.

Je créai une illusion afin de le laisser paraître. Mais, mon petit ami ria et rétorqua :

« Nami, cela va faire presque 3 ans que l'on s'entraîne ensemble, et tu crois vraiment que tes illusions passeraient inaperçues à mes yeux ?! »

Je me doutais de sa réplique.

« Qui a parler de la faire passer inaperçue ? »

Je venais d'apparaître derrière lui. Cherchant à frapper son point sensible entre ses deux ailes.

Mais sa vitesse étant beaucoup trop élevée, il m'attrapa le bras et me fit basculer (façon prise de catch) devant lui. Me faisant heurter le sol de plein fouet à m'en couper le souffle.

Je réagis à un quart de tour et m'empressai de viser son foie. Mon coup aboutit et il me relâcha.

Je reculai avant de m'évaporer dans l'air.

Nous avions tous les deux un point faible en commun. Nous n'étions pas patients.

Il fallait donc, ne rien faire pendant un certain temps, histoire de l'impatienter.

Je saurais quand agir. Je saurais quand le déclic se fera.

Je l'observais dans l'air tandis qu'il détaillait chaque mouvement suspect.

Puis, alors que je sentais sa conscience dérivée, j'apparaissais à quelque mètre de lui, devant un immense chêne.

Il me remarqua tout de suite et se mit a m'envoyer des plumes.

La vague du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant