La vague du tsunami

81| Chaleur

Nami : 18 ans

Mon corps était encore trop endolori pour faire attention à ce qui s'était passé après. Je sais juste que Keigo ne m'avait pas lâché de ses bras et qu'il nous avait allongé sur le lit. Me serrant fort contre lui, il me carraissait le dos toute la nuit. M'indiquant donc, qu'il n'avait pas refermé l'œil tout comme moi.

J'avais eu très froid tout le long de cette horrible nuit. Donc, à 6 heures du matin, alors que Keigo se levai en pensant que je dormais, je tremblotais encore plus lorsqu'il retira ses ailes. Lorsqu'il vit ça, il me porta dans ses bras. Me serra contre lui en prenant bien soin de me recouvrir de tous ses vêtements et se dirigea vers la salle de bain.

Il y fit couler un bain et m'y déposa encore toute habillée.

Le contact face a l'eau chaude m'avait immédiatement apaisée. Je la sentis remonter le long de mon cou et se nichait dans ma bouche.

Keigo me déplaça une mèche de cheveux me bouchant la vue. J'ouvris enfin les yeux et constatai qu'il n'avait pas allumé la lumière principale, seulement celle du miroir.

Le jeune homme me souriait tristement, puis, il se pencha pour déposer un baisai sur mon front avant de murmurer :
« J'ai dit a toute l'équipe que nous n'allions pas pouvoir venir aujourd'hui... tu vas pouvoir te reposer... »

Sa voix était fatiguée mais il essayait de la camoufler avec sa douceur.

Je ne remarquai que maintenant qu'il était torse nu étant donné que j'avais son pull sur moi. Sans aucune gêne, je détaillai chacun de ses muscles bien dessinés. En même temps, je remarquai qu'il frissonnait également.

Je me tournait et remarquai qu'il y avait largement la place dans la baignoire pour lui, je me décalai sur le côté et murmurais aussi bien que je le pouvais :
« Viens... »

Il hésita une seconde avant de rentrer à son tour dans l'eau chaude.

Je me blotti contre lui d'un air mal assuré et posai ma tête sur son épaule.

Au bout de quelques minutes, mon hyper activité pris le dessus. Je me décalai et me mis face à Keigo.

Il m'observait d'un air malicieux et curieux. Mais quelque chose m'interpella sur son torse; une cicatrice...
J'entrepris de la suivre du bout de mes doigts, mais la manche trop longue de son pull me gênait. Je n'avais plus froid, donc je l'enlevai. Me retrouvant en brassière face à lui. J'ôtai également mon illusion sur mon corps.

Mes doigts pianotèrent le long de son torse meurtri et je m'arrêtai à son cou. Il me souriait. Je ne savais pas de quoi j'avais l'air, sans doute d' une gamine..

Il ne paraissait pas a l'aise du tout dans sa position, je l'invitai donc a s'installait comme il le souhaitait, il hésita une seconde, avant de m'attraper les hanches et de me plaçai à califourchon sur lui.

Je rapprochai ma tête de la sienne et lui souris, puis, je parlai enfin :
« Merci... merci beaucoup pour hier soir... et désolé... désolé de t'avoir causé du soucie... j'ai... juste fait un cauchemar... »

Il plaça un doigt sur sa bouche délicatement me faisant signe que ce n'était pas grave. Puis, il ajouta :
« Tant que tu es avec moi maintenant... plus rien ne m'importe... »

Je rapprochai encore plus nos visage et collai mon front au sien. Il murmura :
« Tu savais que tes yeux luisent encore plus que d'habitude lorsque tu es en contact avec l'eau ? »

Je secouais la tête en signe de négation. Il rit d'un rire mignon qui me convint de rompre la distance entre nos deux bouches.

Keigo se cambra d'un coup alors que notre baisai se prolonger. Il rapprocha ses ailes signe qu'il aimait ça. J'aimais savoir que c'était moi qui lui donnait toutes ces sensations. Lorsque j'effleurais ses plumes d'un rouge éclatant, celui-ci laissa échapper un soupire de plaisir à travers mes lèvres. Satisfaite de mon geste, je réitérais plusieurs fois. Mais, sans que je m'y attende, il descendit le long de mon cou et commença à sucer la peau qui s'y trouvait. Je laissais échapper un petit gémissement de surprise, vite suivi par un de plaisir.