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Après avoir emménagé à Kyoto et coupé les ponts avec les anciens membres du Tokyo Manjikai de qui elle était très proche, elle a enfin tourné la page sur les histoires du passé.
Mais sans le vouloir, elle se retrouve au cœur d'une guerre de gang...
Quand je me réveille, Ran n'est plus avec moi. C'est seulement la légère douleur au niveau de mon intimité qui me prouve que hier soir ce n'était pas un rêve. Ça y est, j'ai dépassé la limite avec lui. Je ne sais pas comment ça va se passer maintenant mais c'était tellement bien que je ne ressens aucune culpabilité. Je n'ai pas envie de me casser la tête, de toute façon ça ne changera rien. Surtout que bizarrement je me suis super bien. Puis je ne suis pas du genre à regretter quelque chose que j'ai fait, encore moins si j'en avais envie. Aujourd'hui je ne vais rien faire, juste réviser. Je n'ai pas envie d'accumuler plus de retard puis ça me permet de ne penser à rien d'autre qu'à mes cours.
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Mardi 27 septembre 2011
Lorsque je sors de mon école, je vois Rindou debout devant sa voiture qui m'attend. J'hallucine quand je reconnais que c'est une Lamborghini Aventador noire matte. Impossible de passer inaperçu avec ça. Sale riche. Je m'approche de lui et comme la dernière fois avec son frère, j'entends des filles glousser et le complimenter. Évidement qu'il est beau aussi ce gars. Je lève de nouveau les yeux au ciel. Aujourd'hui il n'a pas de costume. Il porte un jean clair remonté, un t-shirt blanc, une petite veste noir et des baskets blanches Versace Jeans Couture. Et il a même une casquette blanche ! Ça fait bizarre de le voir habillé comme ça, il fait plus jeune homme normal là.
— Si tu n'avais pas la voiture là, on pourrait presque croire que t'es un jeune homme normal. Je lui souris.
— Ça m'arrive des fois. Il sourit en retour. Par contre toi, à force que quelqu'un vienne te chercher, ils vont vite comprendre que tu n'es pas normale non plus.
— Surtout que c'est tous les jours un autre.
Il pouffe un petit rire. Il m'ouvre la portière et je m'assois dans cet avion de chasse. Ça fait deux fois en peu de temps que je monte dans une voiture où les portes s'ouvrent par le haut ! Je ne m'y ferai jamais je crois.
— Que me vaut ta venue aujourd'hui ?
— T'as dit à mon frère samedi que tu voulais aller faire du shopping avec ce que tu as gagné au casino non ? Je n'ai rien à faire aujourd'hui du coup je viens t'accompagner, j'ai envie de passer un peu de temps avec toi.
— Enfin une activité normale !
— Puis demain tu nous accompagnes Waka et moi à une réception.
— Quoi comme ?
— Waka t'expliquera après.
— Ça roule ! Par contre je te préviens je suis un peu relou quand je fais les magasins.
— Pourquoi ça ? Il arque un sourcil.
— On m'appelle la Ninja. Si tu me perds du regard une seconde, tu galères à me retrouver après. Je m'éparpille partout et je ne tiens pas en place.
