𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍

𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟹 𝟿

 

(je suis amoureuse de mes médias et celui-là m'a encore inspiré)

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C'est déjà la troisième fois que Sanzu m'interrompt, entre la première fois avec Rindou quand on s'était embrassé sauvagement dans le couloir tout au début, encore une fois avec lui au chalet et là maintenant avec Kaku. Il doit avoir un radar ce n'est pas possible sinon. Ce mec est une vraie plaie parfois.

Après plus d'une demi heure, je suis toujours dans le même état, je n'arrive pas à me calmer malgré le fait que j'ai pris une douche froide. Je me sens tellement frustrée. Depuis le temps que j'attendais ce moment. Surtout qu'après une soirée comme celle-ci et la future semaine qui m'attend, j'aurai bien besoin et je mérite de me détendre.

« Me détendre.

C'est tout ce que je veux.

Et avec Kakucho. »

Je regarde un peu la télé pour me concentrer sur autre chose, mais comme une grosse perverse, je ne pense qu'à ça. J'ai encore l'impression qu'il me regarde avec ses beaux yeux vairons et qu'il me touche avec ses grandes mains.

Pourquoi depuis que je suis ici, je ressens tout bien plus intensément qu'avant ? Je ne me mettais jamais dans des états comme ça avant d'être dans le gang. Et surtout je n'aurai jamais penser faire une bonne partie de ce que j'ai fait depuis que je suis ici, sexuellement parlant, bien que j'avais mes fantasmes aussi. Là, pour le coup ils sont en bonne partie tous réalisé et ce, sur tout les plans par contre. Et j'aurai pu encore en réalisé un que j'ai depuis peu, coucher avec Kakucho. Mais non. Sanzu a tout gâché, j'espère que c'était pour une bonne raison.

« Putain de merde. »

Je mets ma tête en arrière et je soupire bruyamment.

— Qui est présent ce soir ? Je parle pour moi même.

Je réfléchis quelques secondes et je me rappelle que Ran avait juste un rendez-vous dans la soirée et qu'il m'avait dit que ça ne durerait pas longtemps. Avec un peu de chance il est là.

Je rebaisse ma tête, me penche un peu et récupère mon téléphone sur la table basse. Je le cherche dans mon répertoire. Je vais l'appeler directement. Au bout de deux sonneries il me répond déjà.

— Il y a de la musique en bruit de fond. Coucou ma beauté. Même sans le voir, je sais qu'il a un rictus sur ses lèvres.

— T'es où ? Je lui demande sans attendre.

— Je suis occupé là. Me dit-il avec un ton taquin.

— Ça ne répond pas à ma question.

— C'est qu'elle fait la curieuse aujourd'hui. Je l'entends rire et je lève les yeux au ciel. Je suis au bar du bas. Il me répond tout de même suite à mon silence.

— Parfait, rejoins moi dans ma chambre. Tout de suite si possible.

— Oh, on dirait que la mademoiselle est frustrée. Il glousse encore une fois. Comment ça se fait ?

— Ne poses pas de question et occupes toi de moi.

— Réponds d'abord à ma question. Il me parle plus sérieusement.

— Tais toi Ran et viens tout de suite sinon je demande à quelqu'un d'autre de me baiser.

— Il n'y pas personne d'autre ici à part moi. Il a de nouveau son ton espiègle.