𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍

𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟺 𝟷

 

— Attends Alice. Je tourne ma tête vers lui. Je ne t'ai pas parlé du plan.

— Un plan ? C'est rare d'entendre ses mots ici. Je lâche un petit rire.

— J'avoue. Il m'accompagne tout en haussant les épaules avant de reprendre son sérieux. Alors, moi je rentre dans le tas par la grande entrée et toi tu passes par l'arrière. Il y a deux petites fenêtres, celle de gauche est le bureau du chef du gang. Chope le sans le tuer si possible et attache le. Il rajoute. Pas besoin de venir m'aider.

— Comment tu connais les lieux ?

— J'ai envoyé deux personnes en reconnaissance cette après midi. Il met quelque chose dans sa veste, pose ses armes sur le haut de la voiture, ferme le coffre et récupère ses pistolets.

Nous nous mettons en marche direction le lieu de l'attaque.

— C'est derrière ce mur. Il me le montre avec son pouce. Viens, je vais t'aider à le passer. Il sert ses doigts ensemble et sépare ses mains tout en se baissant un peu, de façon à me faire une marche.

— Je peux y arriver seule. Puis je suis trop lourde. Je me prépare à le faire par mes propres moyens, même si il est bien plus haut que moi.

— Arrêtes un peu. Il lève les yeux au ciel et met sa main sur ma tête. Je ne te laisse pas trop le choix.

Il se remet dans la même position que précédemment et me regarde avec insistance. Je soupire et roule des yeux avant de m'appuyer sur sa tête et de mettre mon pied dans ses mains. Il donne une petite impulsion et avec mes doigts, je m'agrippe en haut du mur. Il se redresse, enlève les mains de sous mon pied et les place sous mes fesses pour m'aider et me pousser.

— N'en profites pas pour les toucher volontairement. Je baisse ma tête vers lui et lui fais un clin d'œil.

— Comme si ça te dérangeait. Il lève ses yeux pour croiser les miens et un rictus se forme sur sa bouche quand il ressert légèrement sa poigne avec ses doigts sur mon legging.

— Je n'ai jamais dit le contraire. Je mords ma lèvre et la libère dans un sourire.

Grâce à son aide, j'atterris rapidement et facilement sur le haut du mur qui n'est pas très large. Je m'assois à califourchon dessus et me baisse vers Kaku pour lui tendre ma main afin de l'aider à mon tour. Il l'attrape et donne une grande impulsion sur ses jambes tout en s'aidant de son autre main pour s'agripper. Grâce à la force de ses bras, il se retrouve très vite à côté de moi.

— En fait, tu n'avais pas besoin de mon aide, si je ne me trompe pas. J'arque un sourcil.

— Non mais c'était mignon de ta part alors je l'ai accepté.

Je roule des yeux et pouffe un petit rire puis nous descendons du mur en même temps. Nous marchons encore quelques pas et arrivons entre les deux entrées du bâtiment. Je chambre déjà mon arme et enlève la sûreté, sait-on jamais ce qu'il peut se passer.

— J'allais oublier de préciser qu'une fois commencer, on va devoir faire vite avant que la police se ramène à cause des coups de feu.

— On va devoir vider le hangar du coup ? J'arque un sourcil.

— Pas nous. J'ai une camionnette avec plusieurs gars qui sont prêt à débarquer dès que je leur donne l'ordre.

— Ça ira pour toi ?

— Oui oui, ne t'en fais pas. J'ai ce qu'il faut. Il touche ses poches.

— Si tu le dis, je te fais confiance. Je lui souris.