𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟼 𝟿

2.8K 113 93
                                    






Jeudi 08 décembre 2011

En arrivant dans le couloir de l'étage de ma chambre après avoir terminé ma journée de stage, j'aperçois de suite en sortant de l'ascenseur Sanzu, le dos contre le mur à côté de ma porte tout comme son talon gauche. Dès que mes yeux croisent les siens, un petit sourire amusé se dessine directement sur ses lèvres, déformant ses si belles cicatrices. Et inconsciemment, je fais la même chose que lui.

Haru, je lui dis lentement en m'avançant vers lui.

Mon ange, répond-t-il en suivant avec attention mes mouvements.

Je frôle volontairement son corps en passant à côté du sien et pose ma carte de sécurité contre le boîtier afin d'ouvrir ma porte.

Que me vaut ta visite ? Avant d'enclencher la poignée, je pivote de manière enjôleuse ma tête vers lui.

Il se redresse très lentement et pose sa main sur la mienne de façon aguicheuse afin de m'empêcher d'ouvrir ma porte et j'arque juste un sourcil tout en ne quittant pas mon regard du bleu du sien qui brille de malice. Il zieute furtivement ma bouche tout en s'en approchant dangereusement et, avant de sceller ses lèvres au miennes, faisant louper un battement à mon cœur, il décale les siennes pour venir susurrer à mon oreille.

Nous avons une petite surprise toi, il s'éloigne lentement de mon corps tout en agrandissant son sourire, alors suis moi, le chef nous attend.

Un soupire d'exaspération m'échappe involontairement tant mon envie de lui a grimper en flèche brusquement, tout comme les battements de mon cœur. Et il le sait puisque je l'entends glousser de manière taquine en commençant à marcher devant moi pour se diriger vers notre ascenseur privatif. Mais il sait également que je sais très bien qu'il aurait aimé, lui aussi, me plaquer contre cette putain de porte pour me baiser sur le champ.

« Ce sera pour plus tard. »

Je le suis silencieusement et durant le peu de temps d'attente de la cabine en métal, mon rythme cardiaque ne se calme toujours pas.

Et encore moins quand nous nous retrouvons seuls à l'intérieur de cet espace clos.

Foutu libido.

À ma grande surprise, nous ne nous arrêtons pas à l'étage du bureau de Mikey ou celui de Takeomi mais nous descendons bien plus bas, soit, au sous-sol. Ce qui me donne directement une idée quant à la nature de ma petite surprise.

Et c'est avec un sourire complément dément que je suis gentiment Sanzu jusqu'à la dernière petite pièce du sous-sol que je ne connais pas encore.

« Mais qui deviendra sûrement notre salle préférée ! »

C'est sur et certain même, je lâche un petit rire.

En voyant le petit regard éberlué du rose en regardant furtivement vers moi et en l'entendant ensuite ricaner à son tour, je me rends compte que j'ai répondu à voix haute à Aly-san. Je baisse le coin de mes lèvres et hausse nonchalamment mes épaules tout en pensant brièvement que ce n'est pas un problème. Il faut qu'ils s'y habituent tous puisque ça va arriver plus souvent que prévu.

Lorsque nous arrivons dans la pièce après avoir traverser deux petits couloirs et plusieurs portes, dont j'ai parfaitement retenu le chemin et l'ordre, je vois tous les neuf garçons du gang debout avec deux autres hommes à genoux, les mains liées dans le dos.

𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant