𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟼 𝟼

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Nous sommes le samedi 17 septembre !!
Étant donné que c'est l'anniversaire d'Alice, et donc du mien également (sans oublier du goat de Yami de Black Clover), aujourd'hui, voilà un petit chapitre surprise !!

Je vous préviens de suite, il y aura beaucoup
de dialogues et beaucoup d'informations !
Si ça vous intéresse et si vous voulez avoir des explications complémentaires, je vous invite à aller voir mon Rantbook, j'expliquerai tout avec plus de détails très rapidement (surtout que j'y rajouterai une autre surprise que vous découvrirez vers la fin de ce chapitre hahaha) !

Cœur sur vous
❤️❤️


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« Elle est revenue c'est ça ? »

Elle n'est jamais totalement partie surtout. Elle a toujours été là. Sauf qu'elle a été amoindrie et enfermée pendant longtemps à cause des médicaments !

« Comme si ça pouvait fonctionner. »

Rien ni personne ne pourra enlever cette part de moi, c'est une fatalité.

Brusquement et sans grand étonnement ma tension refait un pique lorsqu'une multitude de souvenirs de mon enfance avec ma famille, proche comme lointaine, refait surface dans ma tête.

Me jugeant comme si j'étais un démon !

Comme si tout ceci était ma faute !

Comme si c'était moi qui avais voulu tout ça !

Alors que je n'ai jamais rien voulu de tel ! Moi aussi j'aurai aimé savoir ce que ça fait de réellement aimer. J'aurai aimé savoir ce que ça fait d'avoir peur, d'avoir mal. D'être triste aussi. Et j'aurai aimé avoir de l'empathie pour les gens également. Pouvoir faire la part des choses entre le bien et le mal.

J'aurai surtout tellement aimé savoir comment serait ma vie si j'avais été normale.

Mais je ne sais rien de tout ça, et on remet toute la faute sur moi en me disant « tu es l'élue » ou « l'enfant du diable » tout ça parce que j'ai soit disant tuer ma petite sœur dans le ventre de ma mère alors que je n'étais encore même pas née. Parce que j'ai une putain de voix qui parle dans ma tête qu'ils considèrent tous comme diabolique tout ça seulement à cause de mon arrière-grand-père qui avait fait son putain de pacte avec le diable et qui avait sourit à ma naissance contrairement aux autres membres de ma famille, me prenant même comme sa petite protégée par la suite. Parce que je ne suis pas comme eux, comme le moule de la société qu'ils auraient aimé que je sois et que je ne suis pas, que je ne serais jamais. Et parce que je suis une putain de malade mentale.

« Et fois deux en plus ! »

Deux maladies mentales qui font que je n'ai aucune vraie émotion, même les plus banales.

Pourtant, ils ne savent pas qu'il n'y a rien de plus frustrant que de perdre quelqu'un qu'on aime à notre manière et ne pas être réellement triste pour sa perte. Et ça personne ne peut le comprendre tant qu'on ne le vit pas.

Mais d'un côté c'est bien aussi puisque rien ne peut réellement m'atteindre, ça fait une sorte de bouclier.

Enfin si ça m'atteint, mais à ma manière.

𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant