𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟼 𝟷

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Durant le chemin de retour, dont c'est Rindou le conducteur cette fois, nous en profitons pour appeler Mikey et lui raconter le déroulement de la mission ainsi que lui transmettre les nouvelles informations concernant les Hebi que j'ai récolté.

Et durant le peu de temps de l'appel, les mains de Sanzu, qui s'est installé sur le siège du milieu juste à côté de moi, n'ont cessé de se balader sur mon corps afin de me déconcentrer. Ce qui ne fonctionne pas exactement comme il l'aurait souhaité puisque, pour commencer, j'ai les jambes croisées et, ensuite, je lutte avec moi-même de toute mon âme pour ne rien laisser transparaître et ne pas laisser la moindre exaltation se faire apercevoir sur mon visage et, surtout, dans ma voix.

C'est uniquement lorsque nous coupons enfin court à l'appel que je lâche prise.

Mmh, ses douces lèvres embrassent mon cou et me font frissonner, tu fais des progrès mon ange.

« Valait mieux cette fois. »

Mikey était accompagné de Kakucho, Kokonoï et Wakasa.

Pas le choix des fois. Je souffle de bien-être.

— Il prend mon visage en tenaille et plonge ses beaux yeux bleus dans les miens. Dommage pour eux, ils ne pourront pas entendre ta jolie voix.

Il détache ma ceinture et son sourire s'agrandit légèrement le temps d'une micro seconde, me coupant du monde tant j'aime ses cicatrices qui se déforment surtout quand il arbore ce genre d'expression totalement sybarite.

Quand je reviens à moi, je me retrouve à califourchon sur ses cuisses, son regard perçant toujours encré dans le mien et son sourire en coin toujours bien présent également. Je le regarde d'un air incrédule même si je sais très bien quelles sont ses intentions pour le moins évidentes.

— Il fait un signe de tête vers les deux frères sans me quitter des yeux et cale ses mains sur mes hanches, ils t'ont tous les deux baisers aujourd'hui et seuls, Ran cette nuit et Rindou juste avant, il bascule sa tête sur le côté, je suis jaloux tu sais ?

— J'écarquille mes yeux très rapidement puisque je ne m'attendais pas réellement à ça et je lâche un petit rire tout en tirant sur sa cravate pour l'approcher de moi après l'avoir enroulé entour de la main. Dans ce cas, c'est à ton tour maintenant.

— Son sourire libidineux s'agrandît une nouvelle fois. C'est ce que je voulais entendre.

Il plaque directement sa bouche sur la mienne sans aucune agressivité et fait danser nos langues ardemment mais sensuellement ensemble sans perdre de temps puisque ce dernier est compté avant d'arriver à l'hôtel tout en caressant mes côtes avec ses phalanges intermédiaires.

Sans éloigner son visage du mien pour ne pas gâcher notre danse langoureuse, il descend légèrement son pantalon et son boxer pour libérer son excitation grandissante puis enfile un préservatif sur son membre dur d'un geste habile sans même regarder une seule fois ce qu'il fait.

« On voit l'habitué. »

Juste cette pensée suffit à m'agacer.

Il repose ses mains sur mes hanches pour venir les baisser d'abord lentement sur lui après avoir dirigé son érection à mon entrée, avant de me les descendre d'un mouvement rapide et brutal pour qu'il puisse s'enfoncer profondément en moi. Un cris de surprise s'échappe du fin fond de ma gorge sous l'effet de surprise et se transforme rapidement en petits gémissements luxurieux lorsqu'il se met à faire des va-et-vient puissant en jouant avec mon corps comme si je n'étais qu'une simple poupée de chiffon. Et même si je voulais bouger de moi-même, il ne m'en laisse pas le temps alors je le laisse gérer la situation dont il est un maître. La seule chose que je peux faire est de m'accrocher à ses épaules et d'arquer mon dos pour en profiter pleinement pendant qu'il me pilonne sans aucun ménagement.

𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant