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Après avoir emménagé à Kyoto et coupé les ponts avec les anciens membres du Tokyo Manjikai de qui elle était très proche, elle a enfin tourné la page sur les histoires du passé.
Mais sans le vouloir, elle se retrouve au cœur d'une guerre de gang...
— Je dérange, on dirait, sonne une voix remplit d'envie meurtrière dans mon dos.
Sans même me retourner, je reconnais celle de Sanzu.
« Encore lui ?? »
Je suis obligée de sourire, entre le sourire amusé par le simple fait de le savoir vert de jalousie et le rictus psychotique par son interruption, encore une fois.
— C'est dans tes habitudes de gâcher tous mes plans, je me retourne lentement pour lui faire face, on dirait.
Il s'approche dangereusement de moi. Si bien que je me retrouve très rapidement encerclé par les deux hommes. Hanma dans mon dos et Sanzu devant mon corps.
— On peut les changer si tu veux, mon ange, il plonge ses beaux yeux bleus dans les miens.
Et en voyant à quel point il est sérieux, forcément lorsqu'il est jaloux il est prêt à faire tout ce qu'il lui passe par la tête, mon cœur se met à tambouriner tellement fort que je l'entends. Même lorsque je déglutis. D'autant plus que le spécimen dans mon dos n'a pas l'air contre l'idée.
L'atmosphère se détend uniquement lorsqu'une autre porte s'ouvre, affichant la bouille encore à moitié endormi de Rindou qui cille plusieurs fois en nous voyant. Surtout en voyant Hanma dans le plus simple appareil, je suppose.
Les deux hommes qui me contournent se décalent de moi tout en gloussant d'une façon cynique.
— J'ai bientôt terminé avec la salle de bain. À moins que tu veuilles venir avec moi, me dit-il avec un clin d'œil.
Je roule des yeux et lui tourne le dos afin d'aller dans la seconde pièce d'eau. Je respire enfin convenablement lorsque j'entends le bruit de la porte qui se claque et de celui de Sanzu qui descend les marches.
En revanche, l'image du corps entièrement nu ne me quitte pas.
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Samedi 7 janvier 2012
Le fameux jour de la soirée spéciale dans le club préféré de Hanma est enfin arrivé. Et c'est ce soir que Sanzu va utiliser son cadeau.
Enfin, le cadeau qu'il est censé utiliser.
Bien évidement, puisque je suis égoïste et que je n'aime pas partager, je ne vais pas le laisser faire. Et j'ai, malheureusement pour lui, encore ma botte secrète dont il a certainement oublié l'existence.
Pour l'occasion, j'ai enfilé une robe courte et près du corps de couleur noir, au dos nu dont les bretelles toutes en strass se relient du côté inverse, et échancrée sur une hanche dont plusieurs ficelles brillantes pendent tout le long de l'ouverture, ainsi qu'une paire d'escarpin argenté dont les lanières remontent un peu sur mes chevilles. Sans oublier un collier ras du coup qui va parfaitement avec l'ensemble.
