𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍

𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟹 𝟻

 

(J'ai changé quelques médias, notamment celui des chapitres 1, 3 et 17 et du préambule alors allez checker ses merveilles)

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Dimanche 16 octobre 2011

Au final, nous avons encore regardé le seigneur des anneaux 2 mais je me suis endormie devant, après même pas un quart d'heure de film. Je me suis affalée sur Koko et sur Kaku, les pauvres ne devaient plus être à l'aise mais ils ne m'ont rien dit et n'ont pas bougé d'un poil non plus. C'est Sanzu qui m'a déposé dans mon lit et les deux autres garçons ont ramené mes chats. Du coup je ne me souviens pas trop du reste de la soirée.

Quand j'ouvre les yeux, je prends mon téléphone et regarde l'heure. Il est bientôt 13h. Je le repose et m'étire de tout mon long. Mais mon bras frappe quelque chose à côté de moi. Je tourne mon regard en sa direction et je vois une petite tête blanche et deux pupilles noires.

— Mikey ? Je sursaute, me réveillant correctement pour le coup.

— Il est déjà en train de m'observer. Coucou Alice. Il sourit gentiment.

— Ça va devenir une habitude. Je pouffe un petit rire.

— C'est le but. Il ferme ses yeux en souriant.

J'écarquille légèrement les yeux et je me sens rougir puis je me lève d'un bond pour ne pas qu'il le remarque. Il se redresse et s'assoit en tailleur.

Heureusement que Sanzu ne m'a pas déshabillé hier soir sinon j'aurai été à moitié nue devant lui. Bon, il m'a déjà vu en maillot de bain, ça n'est pas grave en soit, mais avec ce qu'il y a faillit se passer le week-end dernier au chalet, disons que la situation change un peu. Du moins, mon ressenti.

Sur le moment, je me demande pourquoi il est là mais je me rappelle que nous sommes dimanche. Et on s'était dit que tous les dimanches on mangerait ensemble. Je suis contente de voir qu'il ne l'a pas oublié.

— Je me retourne face à lui. On va manger ? Je lui souris de toutes mes dents.

— J'attendais que tu me le proposes. Un léger sourire apparaît sur ses lèvres.

— Laisses moi juste dix minutes le temps de me préparer.

— Ne t'en fais pas, nous avons notre temps. Il plie une jambe et pose son avant-bras sur son genou.

Nous nous sourions et je file dans mon dressing prendre des vêtements. Comme ils n'ont pas prévu froid aujourd'hui, j'opte pour un pantalon noir, une chemise blanche et mon sweat bleu/vert Nike sans capuche.

Je vais dans la salle de bain, attache mes cheveux d'une queue de cheval très haute et me maquille très rapidement. Je me brosse les dents, mets mes baskets blanches et je suis prête.

— C'est bon ! Je lui dis d'un ton joyeux.

— Je ne me lasserai jamais de la façon que t'as de courir partout alors que tu viens à peine de te réveiller. Il se lève du lit tout en souriant.

— J'ai toujours de l'énergie à revendre. Je lâche un petit rire.

— Ça ne changera jamais ça, et tant mieux. Il s'arrête devant moi et met mon col de ma chemise correctement.

Quand il a finit, il place ses mains sur mes frêles épaules et plonge son regard dans le mien. Nous avons tout les deux exactement la même taille. Nous restons comme ça quelques secondes qui m'ont paru une éternité mais rien à la fois.