𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍

𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟽 𝟶

 

/!\ CE CHAPITRE EST TRÈS VIOLENT /!\
Même si, à force, vous avez l'habitude de ce genre de chose avec moi, celui-ci est encore plus violent que les autres et est très psychologique !

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Vendredi 09 décembre 2011

Durant ma journée de stage que j'ai passé au bureau à faire des croquis, j'ai eu miraculeusement le temps à certains moments de regarder la Redroom sur le Darkweb, grâce au raccourci que Takeomi a créé sur ma tablette. Et comme convenu la veille, aucun de mes acolytes ne les ont touché durant mon absence.

La seule chose qui a été faite est : verser un seau d'eau gelé sur le blond, ou l'asperger d'eau avec le tuyau d'arrosage, dès que ce dernier commençait à somnoler. Et comme dans la pièce il ne fait pas spécialement chaud, je pouvais le voir grelotter de froid pendant un long laps de temps.

Bien évidement ça ne l'amusait pas trop, forcément c'était plus drôle de le faire sur Irina lorsqu'elle s'évanouissait sous la douleur de ses tortures.

Surtout qu'il a une magnifique vue sur son ami qui, lui, roupille comme un loir.

Concernant ce dernier, grâce au lavage au jet d'eau, glacé, de hier soir, on peut voir et entendre ses jérémiades, même à travers l'écran, qu'il est déjà dans un sale état en vu de tous les endroits où sa peau est à vif.

Et afin qu'on puisse s'amuser plus longtemps avec lui, je le laisse dormir pour que son corps puisse récupérer des forces.

« Surtout en sachant tout ce qui l'attend après. »

Ce ne serait pas drôle sinon.

Et sur notre groupe Messenger avec les garçons, j'ai pu mettre en place l'ordre du jour suivant la liste de demande que l'on a reçu durant la journée, toujours sous leurs conseils avisés. Et autant dire qu'il ne va pas passer un très bon moment..

« Ou peut-être que si ! »

Qui sait ?

Après avoir prit un petit goûter en rentrant en compagnie de mes beaux frères Haitani, nous nous dirigeons tous les trois vers la petite salle de torture de l'organisation. Et comme je m'en doutais, sans leur aide, je mène parfaitement la route et nous arrivons à destination.

En ouvrant la porte de la pièce, les deux hommes sursautent légèrement et nous regardent de suite avec des yeux assassins, le genre de regard que j'aime voir. Surtout quand il est trahit par des tremblements d'effrois comme c'est le cas là. Ce qui me vaut un petit rictus amusé et un poil malsain que d'un coin.

Et pendant que j'enfile la perruque et le masque de Wakasa, Hanma et Sanzu nous rejoignent avec également des sourires mauvais dessinés sur leurs goûteuses lèvres.

— Tu as trouvé l'objet que je t'ai demandé Hanma ? Je lui demande en plongeant mon regard brun dans le doré du sien.

— Évidement ma puce, me répond-t-il avec, lui aussi, un petit rictus malsain.

— Je savais que je pouvais compter sur toi, je lui affiche un sourire aimant avant de me retourner pour faire face aux deux hommes. Dans ce cas, on peut relancer la Redroom, dis-je soudainement de façon bien plus froide.