𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍

𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟸 𝟻

 

[ ce chapitre contient une scène violente qui peut choquer les âmes sensibles, je préviendrai le début et la fin ]

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— Arrêtes Sanzu, il me fait des baisers dans mon cou, les autres nous attendent. Je mets ma main sur son torse pour l'arrêter.

— Ils peuvent attendre encore un peu. Il veut enlever mon haut que je viens de mettre.

— On aura tout notre temps plus tard. Je l'esquive en voulant prendre mon pantalon. Attends moi dans mon salon.

— Très bien. Il m'embrasse et sort du dressing.

Je l'entends souffler tout le long qu'il marche jusqu'à mon canapé. Ce n'est pas l'envie qui me manque, loin de là, mais les autres nous attendent pour aller attaquer le repère des Yakuzas, où Masao se cache. Suite à la réunion Mikey a sollicité l'aide des gangs qui travaillent pour nous et en qui il a confiance. Ça a vite porté ses fruits puisqu'en même pas deux heures il a été retrouvé. Par chance, c'est dans Tokyo même. Il n'a pas eu le temps de partir plus loin. En tout cas, le fait qu'il se trouve là bas confirme que je ne me suis pas trompée.

Je me suis habillée d'un simple jean clair, un pull col roulé noir avec une veste en cuir noire également, dont j'ai mis mon arme dans une poche, et j'ai enfilé ma paire de rangers. Une fois prête, Sanzu et moi sortant de ma suite pour aller en direction du parking. J'ai un haut le cœur en me disant que je dois de nouveau rouler avec lui. Je préfère qu'il m'envoie au ciel comme il l'a fait avant plutôt qu'il m'envoie au ciel comme ça. Mais la situation me fait rire malgré tout.

Une fois arrivé devant sa voiture, il m'ouvre la portière côté passager.

— Mademoiselle. Il se penche et fait un signe de main, m'invitant à m'assoir.

— Toi tu veux quelque chose. J'arque un sourcil et je m'installe.

— Mais non, c'est sans aucune arrière pensée pour une fois. Il ferme la porte avec un sourire en coin.

Son rictus prouve qu'il ment. Je lève les yeux au ciel et je lâche un petit rire. Un fois installé, il se met en route sans attendre. Pendant le trajet, dès qu'il n'a pas besoin de mettre sa main sur le levier pour changer les vitesses, il la place sur ma cuisse et la caresse, parfois en remontant proche de mon intimité. Il sent que ça me fait de l'effet et ça l'amuse. La saleté.

Au final, il a roulé tout le trajet relativement tranquillement comparé à la dernière fois, ce qui m'a presque embêté. Je suis assez contradictoire des fois. Nous arrivons devant le grand mur qui clôture le parking du bâtiment, lieu du rendez-vous. Nous sortons de la voiture et nous nous dirigeons vers les autres. Wakasa se retrouve juste un peu avant eux et s'avance vers nous.

— Ça va, je ne vous ai pas réveillé ? Me dit-il avec un clin d'œil.

— Non il n'y avait de risque. Répond Sanzu avec un rire taquin.

— Waka passe son bras autour de mes épaules et me gratte la tête avec son poing. Ta queue de cheval n'est plus à ça près.

Merde, j'ai oublié de regarder ma tête avant de partir. Je tourne mon regard vers lui et je le vois du coin des yeux en train de mâcher tranquillement sur cure dent avec un sourire amusé sur son visage. Je ne sais pas si je dois en rire ou pas.

— Je rigole, roh. Il parle tout en riant.

Il laisse son bras autour de moi et me guide vers les autres membres. Comme nous ne savons pas combien ils sont, Mikey a fait venir tous les membres officiels pour le coup. Il est assit en tailleur sur une voiture. Ses yeux sont sombres.