𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟻 𝟺

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Après un bon repas dans un restaurant haut de gamme, nous sommes allés un peu nous promener dans un parc pour mieux digérer comme l'air était doux. Et c'est seulement après notre petit tour que nous rentrons.

Nous marchons le long du couloir qui mène à nos suites tout en discutant et en riant comme nous l'avons fait durant toute la soirée qui fût très agréable. Je m'arrête et me tourne face à lui lorsque nous arrivons devant ma porte. Je me pose contre celle-ci après avoir mis mes bras dans mon dos et mes mains sur mes fesses.

Merci pour la soirée Ran. Ça m'a fait du bien de sortir de façon calme. Je lui fais un beau sourire, montrant toutes mes dents, le plus sincère possible qui me force à fermer mes yeux.

Merci à toi de m'avoir tenu compagnie. Il me fait un petit sourire en coin qui se vaut chaleureux.

Pendant qu'il remet correctement sa veste sur ses épaules, je m'approche de lui pour lui faire un bisou sur sa joue en me mettant sur la pointe des pieds vu sa grande taille. Mais juste quand j'arrive à destination, il tourne sa tête et ma bouche s'aplatît sur la sienne. J'écarquille mes yeux et je le vois que les siens ont une petite lueur taquine mais étrangement sans aucune arrière pensée. Finalement, c'est ce que je voulais faire à la base pour finir la soirée en beauté mais je n'avais pas envie de rajouter de l'huile sur le feu à la tension qui règne déjà entre nous depuis quelques jours. Mais comme il a prit les devant, j'ai juste à profiter de ce moment. Je ferme donc les miens et je réponds à son baiser.

« Si déjà j'y suis, autant y rester. »

Je mets une main sur son torse et l'autre dans sa nuque alors qu'un de ses bras vient passer autour de ma taille pour me serrer contre lui et son autre main tient encore sa veste. Je me remets sur le plat de mes pieds et cette fois c'est lui qui se baisse pendant que nous continuons de nous embrasser gentiment mais passionnément, presque comme un couple, sans vraiment utiliser nos langues comme nous le faisons si bien d'habitude.

Contre toute attente, avant que cela ne dégénère, il décale ses lèvres des miennes, pose son autre main dans mon dos et me sert un peu plus entre ses bras musclés et son torse gainé pour me faire un câlin, m'étouffant presque. Son parfum vient directement titiller mes narines et me retourne inexorablement le cerveau.

« Son odeur... »

C'est avec difficulté que je dégage ma main qui est sur lui pour pouvoir la mettre dans son dos et que j'arrive à glisser l'autre sous son aisselle pour qu'elle puisse rejoindre sa jumelle derrière afin d'enfin pouvoir resserrer son étreinte. Durant tout le long, il ricanait, ça l'amusait de me voir suer avec mes bras et me compliquait même la tâche en jouant avec quelques longues mèches de mes cheveux.

Te moque pas ! Je lui dis en rouspétant alors que ma joue est comprimée contre son pectoral et lui donne une tapette sur le dos. C'est ta faute aussi, tu ne m'aides pas !

C'est mignon de te voir galérer juste pour pouvoir me rendre mon câlin. Il me parle d'une façon suave près de mon oreille dans un petit gloussement amusé.

Je dois avouer que tu le mérites bien.

Je le sers encore un peu plus fort entre mes bras fins. Je sens qu'il se contracte légèrement suite à mes propos et à mon action mais il fait de même et cale sa tête sur mon épaule et son nez contre ma nuque. En y pensant, ce n'est pas la première fois que lui et moi partageons un petit moment de tendresse comme celui-ci. Ce genre de moment qui me fait beaucoup de bien et réchauffe complètement mon être.

Après un court laps de temps qui m'a paru une éternité et une seconde à la fois, il me lâche complètement, prend ma main droite dans la sienne et vient poser dans la plus grande délicatesse ses lèvres sur ma paupière gauche pour y déposer un doux baiser. Je le regarde faire d'un œil et souris bêtement devant ce geste rempli d'affection.

𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant