𝙲 𝚑 𝚊 𝚙 𝚒 𝚝 𝚛 𝚎⠀ 𝟹 𝟹

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Voilà un 'petit' chapitre bien bien spicy de 5979 mots, j'ai été très inspiré hehe
(ce fanart me donne tellement chaud, je vous le partage)


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Juste avant de partir, Rindou donne ses directives à ses hommes présents dans le casino afin de faire disparaître le corps. Puis nous nous dirigeons vers un restaurant, pratiquement en face. Lorsque nous entrons, je vois qu'il s'agit de plats typiquement japonais.

Je n'aime pas les sushis. Je dis à Rindou qui nous a emmené ici.

Je sais mais ne t'inquiètes pas, ils font des Gyozas et des Tempuras. Il tire sur une chaise pour que je puisse prendre place.

Je vois que tu me connais bien. Je lui souris et touche sa joue avec ma phalange avant de m'assoir.

Ils s'installent tout les deux en face de moi. Comme mon ventre ne cesse de gargouiller et qu'il se fait tard, nous commandons sans attendre un peu de tout ainsi qu'une bouteille de vin. Je pose mes deux coudes sur la table et je les observe chacun leur tour.

Dites, les deux portent leurs regards vers le mien, vous faites quoi des corps après les avoir tué ?

On s'en débarrasse. Répond Sanzu en haussant les épaules.

Non sérieux ? Je ne m'en étais pas doutée. Je lève les yeux au ciel et secoue légèrement ma tête.

En général, on les fait bruler dans un four crématoire. Précise Rindou en s'affalant sur sa chaise et en croisant ses bras.

Mais ils ne sont pas chercher par la famille ? Ou par la police ?

Si bien sûr mais « pas de corps, pas de mort ». Sanzu affiche un rictus malicieux et prend la même position que le violet.

Ils classent ça comme un règlement de compte entre gang et ça ne donne rien par la suite.

Je pouffe un petit rire. Je me décale au moment où le serveur arrive avec les différents plats.

Le temps de manger, ils m'expliquent qu'en général ils les font cramer mais que des fois, ils laissent les corps exprès à vu de leurs ennemis. Comme la fois où Ran a tué le chauffeur qui devait me conduire à mon anniversaire et l'a laissé dans un endroit où les membres des Yakuza le verraient, pour bien leurs faire comprendre que c'est le Bonten qui est responsable.

Étrangement pendant tout le repas, aucun ne m'a touché sous la table, même pas avec une jambe ou un pied. Je dois avouer que ça m'a presque, non, ça m'a frustrée. Ma frustration doit se ressentir puisque je vois les deux devant moi sourire de la même manière en me détaillant, de ma petite poitrine moulée par mon pull à mes yeux qui les regarde à tour de rôle. De ce que je sais depuis que je les fréquente, leurs sourires en coin me prouvent qu'ils ont des certaines pensées perverses à mon sujet. Et ça me fait sourire à mon tour.

Et pour ma récompense ? Je prends mon verre en main et bois une gorgée en fixant intensément Rindou puis Sanzu.

Ta récompense ? Le rose pose ses coudes sur la table et entremêle ses doigts ensemble toujours avec le même rictus. C'est nous deux.

— Sur le coup, je manque de m'étouffer à cause de la bouffée de chaleur qui m'envahit. J'essuie le vin qui a légèrement coulé sous ma bouche avec le revers de ma main, le tout en un sourire enjoué. Je pensais que les plans à trois ne t'intéressaient pas. Je sais que Wakasa m'a dit le contraire mais j'ai envie de l'entendre me le dire.

𝐁𝐎𝐍𝐓𝐄𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant