🍋🔞Chapitre 13-(2/2)🍋

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Attention, ce chapitre n'est pas tout public. Ambiance caliente.

Tu peux le passer et reprendre au chapitre 14, l'histoire gardera tout son sens.

Ou tu peux le lire et donner ton avis.

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Raphaël

Elle déposa son verre. Je frémis anticipant une mauvaise réaction. Elle se leva lentement. Allait-elle s'enfuir ou nous raisonner ? Ni l'un, ni l'autre. Elle s'approcha et me retira ma coupe. Elle la déposa à côté de la sienne. Posant une main sur ma nuque, elle approcha dangereusement ses lèvres d'ensorceleuse. Tout contre moi, son corps me frôlait et s'emboîtait merveilleusement au mien.

- Il semblerait que nous ayons le même problème, me susurra-t-elle en embrassant mon lobe d'oreille, envoyant une décharge dans tout mon corps jusqu'à ma bite qui se dressait fièrement contre elle, heureuse d'être enfin entendue.

Putain de femme ! Pourtant, dès l'instant où j'avais voulu l'inviter à me rejoindre, je savais que je pactisais avec le diable. Elle frôla délicatement ma joue du bout des doigts.

- Avec toi, j'ai envie de tout oublier, continua-t-elle dans un anglais parfait. Tu es dangereux.

- Avec toi, j'ai envie de m'enfuir, de laisser tout derrière moi. Tu es mon péché, avouai-je.

- Pour une nuit, avant que la vie ne nous reprenne ce cadeau.

- Jamais je ne pourrais ne t'avoir qu'une nuit. Ton corps contre le sien...

- N'a rien avoir avec mon corps contre le tien, me coupa-t-elle sèchement. Tu le sais. Tu le sens. Tu le vois. Ici et maintenant, je suis là. Je ne peux pas t'en donner plus.

Cet aveu sembla lui coûter. Elle avait descendu ses doigts sur mon épaule, suivant les lignes de mes tatouages en ouvrant ma chemise. Je ne réagis pas, encore tiraillé par ma fidélité fraternelle. M'interrogeant du regard, elle cessa, se recula et alla reprendre sa coupe comme si rien ne s'était passé. Mais un sourire se dessina sur son visage d'amazone lorsque son regard descendit et que ma condition d'homme ne pouvait plus rien cacher de mes pensées. Je la voulais et cela devenait douloureux.

- Je ne sais pas cuisiner et j'ai une faim de louve, dit-elle sans quitter des yeux la fermeture de mon pantalon.

Son regard langoureux remonta sur mon torse nu. Je vidai ma coupe d'un trait et m'affairai par des gestes mécaniques pour nous préparer notre repas. Pendant que je surveillais l'omelette se former, je sentis, dans mon dos, deux bras m'entourer. L'odeur envoûtante de ma française remontait jusqu'à mes narines, odeur bien plus alléchante que des œufs dans une poêle. Mais elle avait faim et c'était mon invitée. Je devais être capable de contrôler mes pulsions et la nourrir.

- Tu devrais garder tes distances, lui ordonnai-je à l'étroit dans mon boxer.

Elle me déposa un baiser appuyé dans le dos. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale.

- Je n'irai pas à cette soirée, Raphaël.

Ses doigts conquérants longèrent mes pectoraux.

- Tu n'iras pas non plus, m'informa-t-elle en faisant glisser ses mains jusqu'à la ceinture de mon jean.

Avec le peu de force qui me restait, j'arrêtai son geste et me retournai pour mieux lire en elle, la comprendre. Toute la journée, elle m'avait à la fois rejeté et attiré à elle. À quoi jouait-elle ? À quoi jouions-nous ? Devant ses yeux obscurcis par son désir reflet du mien, je la soulevai du sol. Elle s'arrima à moi. Je la soutenais en empoignant ses sublimes fesses musclées. J'avais une vue plongeante sur la naissance de ses seins ronds et fermes. Violent poison, dangereux diable, je la voulais. Elle ne m'offrait qu'une nuit. C'était insuffisant mais ce soir, je prenais sans le moindre remord. Trahissant mon frère, ma famille, mes amis, je me jetai, tête baissée dans cette luxure au goût d'interdit. Ma diablesse m'avait tenté et je ne pouvais plus lui résister. Je n'étais qu'un homme devant la plus belle femme du monde. Devant ce corps parfait, je déposai les armes.

ObsessionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant