Chapitre 12

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— Chéri, regarde ce qu'elle m'a fait. La robe que tu m'as offert est fichue ! pleurniche-t-elle. Elle a jeté du jus sur ma robe, elle l'a fait exprès !

— Mentir te rend encore plus laide. Tu étais derrière moi et...

— Arrête de mentir, sale folle. Je voulais tout simplement discuter avec toi mais d'un coup, tu as balancé tout le contenu de ton verre sur moi. Chéri, pourquoi tu as ramené cette folle ?

Non mais j'hallucine ! Non seulement elle est laid mais en plus elle ment ! À quoi servirait-elle de mentir devant ce Satan ?

Le stress m'empare et je m'apprête à quitter la pièce avant que cette voix m'électrise.

— Tu n'assumes plus, donc tu préfères de fuir.

Je me retourne lentement pour l'affronter avec crainte.

— Elle ment. On s'est simplement bousculées et...

— Et tu continues de nier...

— Je dis la vérité, connard ! À vrai dire, je m'en fiche que tu veuilles me croire ou non. Ton avis ne m'intéresse pas ! je m'emporte, agacée de la situation.

Il esquisse un sourire effrayant avant d'aborder une mine bien sombre, bien satanique. Je sens que ma proche est fin. Et moi qui voulais l'éviter le plus longtemps possible... c'est une mission impossible puisque je vis sous son toit !

— Veilles à ton langage gamine, je suis pas ton pote. Ne t'avise plus à toucher à mes proches sinon crois-moi, tu ne seras plus dans ce monde.

— Je n'avais pas l'intention toucher cette chose, je souffle en désignant vulgairement la pute éphémère.

— La robe que je lui ai offert a plus de valeur que ta misérable vie, gamine. Tu crois vraiment t'en tirer aussi facilement ? raille-t-il en s'approche dangereusement de moi, les main derrière le dos.

Sans me rendre compte, je recule mais il s'approche encore et encore de moi. Le stress fait battre plus vite mon coeur.

— J'ai promis à ton frère de te protéger mais il ne m'a pas demandé de t'accorder un meilleur traitement de faveur. Tu devras payer pour ton erreur...

Sans que je m'y attende, je sens un liquide couler le long de mon crâne avant de couvrir mon visage. Je m'en rends compte qu'il verse toute la carafe du jus sur moi. L'information prend du temps à monter jusqu'à ma mon cerveau et aucun membres bougent tellement je refuse de réaliser de ce qu'il vient de se passer.

Mais pourtant son satané sourire diabolique me force à accepter la réalité. Il a vraiment versé du jus sur moi...

La honte mêlée à la colère me submergent et putain, je ne sais pas quoi faire !

La pute éphémère éclate de rire tandis que le diable me lance un dernier regard amusé avant qu'ils s'en aillent.

Lentement, je bouge chaque membres, chaque orteils, chaque articulations et reprends lentement ma respiration qui menace de me lâcher.

Je me sens pas bien du tout, j'ai la tête qui tourne et j'ai la vue qui est flou.

Rapidement, je m'enferme dans ma chambre et me réfugie dans la douche où je me frotte la peau frénétiquement. J'ai toujours cette impression que son regard est posé sur moi et fait chier, ça me donne des démangeaisons !

Ce gars n'a aucune once de pitié, aucune humanité.

Qu'est-ce que je lui ai fait pour qu'il me fasse des sales coups pareils ?

Je me sens humiliée, il m'a humilié ! En plus devant cette pute et à cause de cette pute !

Rageusement, je cogne mon poing contre le carrelage mais un gémissement franchit entre mes lèvres et remarque que mes phalanges sont égratignés mais surtout je sens une vive douleur dans les os.

Enchaînée au diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant