Chapitre 38

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Simon

Installés sur la terrasse du toit, tout le monde aspire au calme, ils ont une grosse rencontre ce soir, sans arme donc il ne devrait pas y avoir de problème, ils partent quasiment tous.

Les prés' de Los Angeles et de Richfield rentreront chez eux demain normalement, ils ne devaient rester qu'une semaine, c'était sans compter l'urgence d'Elise, la rencontre a été repoussée.

Nous buvons une bière quand le tintement d'un objet qui tombe nous interpelle.

Dimitri semble capter tout de suite l'origine du petit bruit, car il nous dit de nous taire.

— Lève-toi et viens avec moi, mais ne fais pas de bruit, me sollicite-t-il.

Neymar monte les escaliers au même moment, tous les frangins patientent sans savoir ce que nous attendons.

Un deuxième objet arrive et je comprends.

— Mais elle se fout du monde? chuchoté-je.

— Tu vas voir la tête qu'elle va faire, ce sera mémorable. Je savais qu'elle ferait ça depuis le premier jour.

Il sort son téléphone, Elise apparaît en forçant sur ses bras. Elle lève les yeux, et son visage se décompose.

— Merde.

— Oui, tu peux le dire merde, qu'est-ce que tu fabriques? l'interroge Dimitri en s'approchant d'elle pour l'aider.

Il glisse son portable dans sa poche arrière avant de placer ses mains sur les côtes d'Elise et de la soulever pour qu'elle retrouve la terre ferme. Les frangins sont morts de rire, son père arrive, lui ne trouve pas que ça soit drôle.

— Qu'est-ce que tu fais là? Une cheville opérée ne te suffit pas, tu veux la deuxième?

— Je t'y verrais toi à ne rien faire pendant trois semaines dans ton lit, c'est horrible j'en ai marre.

— Il t'en reste encore trois, donc tu vas prendre sur toi et attendre dans ton lit.

— Non, j'en ai marre, ça me saoule !

Elle se penche pour attraper ses béquilles et passe devant nous pour s'installer dans un des fauteuils.

— Ton pied, mets-le en hauteur, c'est le minimum, s'agace son père.

Tom monte les escaliers, et l'étonnement se lit dans son regard.

— Tu sors toi maintenant?

— Non, elle s'évade, rigole Dimitri.

— Elle vient de s'échapper de sa chambre par l'arbre de sa fenêtre, se marre Samuel.

— Au moins, on ne peut pas lui reprocher de ne pas essayer, ajoute le VP de Richfield.

— Allez-y, continuez de l'encourager pendant que vous y êtes.

— Mais ça va, Papa regarde, je suis entière.

Ça amuse les gars.

Nous restons sur la terrasse un moment, à discuter de tout et de rien.



C'est l'heure de leur départ pour la rencontre. Ils ne rentreront pas avant le milieu de la nuit.

Elise descend les marches avec ses béquilles, dans la maison c'est dangereux car l'escalier est étroit, dehors, il est en pierre et vraiment large. En y allant doucement, elle ne risque rien.



By-Cœurs 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant