Chapitre 36

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Elise

J'ouvre les yeux et constate ne pas être dans ma chambre.

En tournant la tête, j'aperçois Simon endormi sur un fauteuil à côté de moi. En observant les murs et mon lit, je comprends que je me trouve dans une chambre d'hôpital. Je ne sais pas pourquoi je suis là.

Lorsque j'essaye de me redresser, une douleur atroce se lance dans ma cheville, au même moment quelqu'un toque à la porte, un infirmier entre. Le souvenir d'Itchy m'écrasant la cheville me revient de plein fouet.

— Ah non, non, ne vous levez pas. Vous devez rester allongée.

Simon remu avant d'ouvrir les yeux.

— Et pour aller aux toilettes?

— Je dois vous apporter des béquilles, mais je ne crois pas que nous en ayons, normalement les patients emmènent les leurs avant d'être opérés. Votre père doit aller prendre les vôtres en pharmacie avant de venir vous chercher.

— Je peux la porter sinon? propose Simon.

— Ça vous va, Mademoiselle?

Euh, oui.

— Je vous apporte un plateau de petit-déjeuner, et le médecin passe dans deux heures environ.

Il sort de la pièce. Je n'ai absolument pas faim. Ça va être difficile de manger je crois.

— Ça va? Comment te sens-tu?

— J'ai très mal, mais ça va.

  Je passe mes bras autour de son torse et il me fait un câlin. C'est encore le brouillard dans ma tête, j'ai un peu de mal à émerger.

— Tu te souviens de la salle de réveil ? Que t'as été opérée et de Itchy qui t'a marché dessus ?

— Itchy oui, pas la salle de réveil.

— Tu me dis si la douleur augmente, OK ?

— Oui.

Il glisse un bras sous mes genoux et l'autre dans mon dos avant de me soulever, sans difficulté.

Je grimace, ma jambe étant pliée, le sang afflux dans ma cheville.

— Ça va? Tu veux que je te repose?

— Non, c'est bon.

Il m'emmène dans la salle de bains et me pose sur mon pied gauche.

J'en profite pour me débarbouiller.

Il m'aide ensuite à revenir dans mon lit. Je remets ma jambe en hauteur et tout de suite la douleur diminue grandement.

— Tu imagines si ça avait été ma cheville gauche, mon tatouage serait détruit.

Il rigole.

— Maintenant, ils peuvent recouvrir des cicatrices.

Ça toque de nouveau à la porte, c'est une infirmière avec mon plateau, elle le pose sur une tablette roulante et me la rapproche du lit.

— Merci.

— Vous devez manger lentement, c'est préférable suite à une anesthésie générale.

By-Cœurs 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant