Chapitre 63

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Simon

   Une petite main sur mon visage me fait ouvrir un œil. Ma sirène est bien réveillée.

    — Ça va mi Corazón?

    — Oui et toi?

    — Oui, ta cheville ne te fait pas trop mal?

    — Non, tu m'as fait une injection?

    — Ouais, vers quatre heures.

    — D'accord, il est 7 h 10.

    Antho arrive vers nous avec un thé et des cafés. Il s'assoit face à nous et nous discutons des sorties que nous pourrions faire pendant le mois d'août avant que les cours ne reprennent.

    Aaron et Tom se joignent à nous en cours de conversation.

    Antho voudrait organiser des cours à distances pour passer plus de temps avec nous au club. Comme il ne lui reste qu'une année et que les années précédentes ses résultats scolaires étaient plus que corrects, ça semble faisable d'après le vice-proviseur.

    Max dort toujours alors Tom le réveille.

    Elise prend une inspiration et :

    — SALUT MAX TU VAS BIEN?

    On explose de rire, sauf mon jumeau bien évidemment.

    — SI TU AS BESOIN IL Y A DE L'IBUPROFÈNE DANS LA SALLE DE BAINS !

    — Elise, juste, ferme-la!

    Elle rigole encore plus. Quelle chipie quand elle veut faire chier.

    — Elise, il n'y a pas de salle de bains, l'informé-je.

    — Je sais, à la maison il n'y a pas d'ibuprofène dans la salle de bains, c'est une phrase bateau juste pour faire chier.

    Nous partons en fou rire, Max nous fixe mal, alors nous rions de plus belle.

    — Merde, c'est quoi ce bleu? se plaint Max.

    Après un échange de regard avec Antho, on est hilares.

    Quand j'arrive à reprendre mon souffle, je lui explique :

    — Je suis désolé, je t'ai foutu un coup de béquilles, j'essayais de te réveiller, tu dormais sur la trousse de médicaments.

    — Tu y as été fort pour lui avoir fait un si gros ecchymose en un seul coup, ajoute Aaron.

    — Bon, il est possible qu'il y ait, peut-être, eu plusieurs coups.

    Et on ricane sauf Max, des rires se font entendre à côté de nous.

    Nos têtes se redressent en même temps, Elise, Tom et Aaron ont un grand sourire en voyant les deux hommes qui approchent avec Neymar, sûrement les frères de ce dernier que j'aie entendu avant de m'endormir.

    — Vous êtes déjà là? se réjouit Elise en essayant de se lever.

    — On est arrivés dans la nuit.

    Elle parvient à se mettre debout et je lui tends ses béquilles, elle me fait un non de la tête.

    — Deux opérations ce n'était pas assez à ton goût?

By-Cœurs 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant